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 Veritatis gaudium, la nouvelle Constitution pour les études ecclésiastiques : Introduction

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MessageSujet: Veritatis gaudium, la nouvelle Constitution pour les études ecclésiastiques : Introduction   Veritatis gaudium, la nouvelle Constitution pour les études ecclésiastiques : Introduction Icon_minitimeLun 29 Jan 2018 - 20:19

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Le pape François a promulgué une nouvelle Constitution apostolique pour les Universités et les Facultés ecclésiastiques, « Veritatis gaudium », « la joie de la vérité », publiée ce 29 janvier 2018. Le document donne de nouvelles normes pour ces Instituts qui étaient jusqu’à présent régulés par la Constitution apostolique « Sapientia christiana » promulguée par saint Jean-Paul II, le 15 avril 1979.

Texte intégral de cette constitution signée le 8 décembre 2017:

Constitution Veritatis gaudium



INTRODUCTION

1. La joie de la vérité (Veritatis gaudium) exprime le désir poignant qui rend le cœur de tout homme inquiet tant qu’il ne trouve, n’habite et ne partage avec tous la Lumière de Dieu.[1] La vérité, en effet, n’est pas une idée abstraite, mais c’est Jésus, le Verbe de Dieu en qui se trouve la Vie qui est la Lumière des hommes (cf. Jn 1, 4), le Fils de Dieu qui est en même temps Fils de l’Homme. Lui seul « dans la révélation même du mystère du Père et de son amour, manifeste pleinement l’homme à lui-même et lui découvre la sublimité de sa vocation ».[2]

Dans la rencontre avec lui, le Vivant (cf. Ap. 1, 18) et l’ainé d’une multitude de frères (cf. Rm 8, 29), le cœur de l’homme expérimente déjà dès maintenant, dans le clair-obscur de l’histoire, la lumière et la fête sans couchant de l’union avec Dieu et de l’unité avec les frères et les sœurs dans la maison commune de la création dont il jouira sans fin dans la pleine communion avec Dieu. Dans la prière de Jésus au Père : « afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi et moi en toi, qu’eux aussi soient en nous » (Jn 17, 21) est contenu le secret de la joie que Jésus veut nous communiquer en plénitude (cf. 15, 11) de la part du Père par le don de l’Esprit Saint : Esprit de vérité et d’amour, de liberté, de justice et d’unité.

C’est cette joie que l’Église est encouragée par Jésus à attester et à annoncer dans sa mission, sans arrêt et avec une passion toujours nouvelle. Le Peuple de Dieu est en pèlerinage le long des chemins de l’histoire, en sincère et solidaire compagnie des hommes et des femmes de tous les peuples et de toutes les cultures, pour éclairer de la lumière de l’Évangile la marche de l’humanité vers la nouvelle civilisation de l’amour. Étroitement relié à la mission évangélisatrice de l’Église – mieux, jaillissant de son identité même, toute employée à promouvoir la croissance authentique et intégrale de la famille humaine jusqu’à sa plénitude définitive en Dieu – le système vaste et multiforme des études ecclésiastiques a fleuri de la sagesse du Peuple de Dieu au cours des siècles, sous la conduite de l’Esprit Saint et dans le dialogue et le discernement des signes des temps et des diverses expressions culturelles.

Il n’est donc pas surprenant que le Concile Vatican II, en promouvant avec vigueur et prophétiquement le renouvellement de la vie de l’Église pour une mission plus incisive en ce nouveau moment de l’histoire, ait recommandé, dans le Décret Optatam totius, une révision fidèle et créative des études ecclésiastiques (cf. nn. 13-22). Cette tâche, après une étude attentive et une sage expérimentation, a trouvé son expression dans la Constitution Apostolique Sapientia christiana, promulguée par saint Jean-Paul II, le 15 avril 1979. Grâce à elle, a ensuite été promu et perfectionné l’engagement de l’Église en faveur des « Facultés et des Universités Ecclésiastiques, autrement dit celles qui s’occupent particulièrement de la Révélation chrétienne et des questions qui lui sont connexes, et qui sont donc reliées plus étroitement à sa propre mission évangélisatrice », et de toutes les autres disciplines qui, « sans avoir un rapport particulier avec la Révélation chrétienne, peuvent toutefois apporter un concours appréciable à l’œuvre de l’évangélisation ».[3]

A presque quarante ans de distance, en fidélité à l’esprit et aux orientations de Vatican II et pour son opportune actualisation, une mise à jour de cette Constitution Apostolique est aujourd’hui nécessaire et urgente. En effet, tout en restant pleinement valide dans sa vision prophétique et dans son contenu lucide, elle demande à être intégrée aux dispositions normatives qui sont sorties entre-temps, en tenant compte du développement des études universitaires qui a eu lieu ces dernières décennies, comme du changement de contexte socio-culturel au niveau planétaire, ainsi que de tout ce qui est recommandé au niveau international pour la mise en œuvre des diverses initiatives auxquelles le Saint-Siège a adhéré.

L’occasion est favorable pour procéder, avec une détermination réfléchie et prophétique, à la promotion, à tous les niveaux, d’une relance des études ecclésiastiques dans le contexte de la nouvelle étape de la mission de l’Église, marquée par le témoignage de la joie qui jaillit de la rencontre avec Jésus et de l’annonce de son Évangile que j’ai proposé comme programme à tout le Peuple de Dieu dans Evangelii gaudium.

2. La Constitution Apostolique Sapientia christiana a représenté, à tous les effets, le fruit mûr du grand travail de réforme des études ecclésiastiques mis en mouvement par le Concile Vatican II. Elle recueille, en particulier, les résultats obtenus dans ce domaine crucial de la mission de l’Église, sous la conduite sage et prudente du bienheureux Paul VI, et annonce en même temps l’apport qui, en continuité avec ceux-ci, sera ensuite offert par le magistère de saint Jean-Paul II.

Comme j’ai eu l’occasion de le souligner, « l’une des contributions principales du Concile Vatican II a été précisément de chercher à dépasser ce divorce entre théologie et pastorale, entre foi et vie. J’ose dire qu’il a révolutionné, dans une certaine mesure, le statut de la théologie, la manière de faire et de penser croyante ».[4] C’est justement dans cette lumière qu’Optatam totius invite vigoureusement les études ecclésiastiques à « contribuer de concert à ouvrir de plus en plus l’esprit des étudiants au mystère du Christ. Celui-ci, en effet, concerne l’histoire entière du genre humain, se prolonge sans cesse dans l’Église ».[5] Pour atteindre cet objectif, le Décret conciliaire exhorte à joindre la méditation à l’étude de la Sainte Écriture qui est « l’âme de toute la théologie »[6], avec la participation, appliquée et consciente, à la Liturgie sacrée qui est « la source première et nécessaire de l’esprit authentiquement chrétien »[7], avec l’étude systématique de la Tradition vivante de l’Église en dialogue avec les hommes de son temps, dans l’écoute profonde de leurs problèmes, de leurs blessures et de leurs requêtes.[8] De cette manière – souligne Optatam totius – « le souci pastoral doit imprégner absolument toute la formation des étudiants »[9] pour les habituer « à dépasser les limites de leur propre diocèse, nation et rite, pour subvenir aux besoins de l’Église entière, prêts au fond du cœur à prêcher l’Évangile jusqu’aux extrémités de la terre ».[10]

Les pierres miliaires sur le chemin qui, de ces orientations de Vatican II, conduit à Sapientia christiana sont, en particulier, Evangelii nuntiandi et Populorum progressio de Paul VI et, un mois seulement avant la promulgation de la Constitution Apostolique, Redemptor hominis de Jean-Paul II. Le souffle prophétique de l’Exhortation Apostolique sur l’évangélisation dans le monde contemporain du Pape Montini résonne vigoureusement dans le Préambule de Sapientia christiana où l’on affirme que « la mission d’Évangélisation, qui est propre à l’Église, exige non seulement que l’Évangile soit prêché dans des étendues géographiques toujours plus vastes et à des multitudes d’hommes de plus en plus nombreuses, mais aussi que la force de cet Évangile imprègne les modes de pensée, les critères de jugement, les normes d’action ; en un mot, il est nécessaire que toute la culture de l’homme soit pénétrée de l’Évangile ».[11] Jean-Paul II, de son côté, surtout dans l’Encyclique Fides et ratio, a rappelé et approfondi dans le domaine du dialogue entre philosophie et théologie la conviction qui innerve l’enseignement de Vatican II selon laquelle « l’homme est capable de parvenir à une conception unifiée et organique du savoir. C’est là l’une des tâches dont la pensée chrétienne devra se charger au cours du prochain millénaire de l’ère chrétienne ».[12]

De même, Populorum progressio a joué un rôle décisif dans la reconfiguration, à la lumière de Vatican II, des études ecclésiastiques, en offrant avec Evangelii nuntiandi – comme l’atteste le chemin des diverses Églises locales – des impulsions significatives et des orientations concrètes pour l’inculturation de l’Évangile et pour l’évangélisation des cultures dans les diverses régions du monde, en réponse aux défis du présent. Cette encyclique sociale de Paul VI, en effet, souligne de manière incisive que le développement des peuples, clé incontournable pour réaliser la justice et la paix au niveau mondial, « doit être intégral, c’est-à-dire promouvoir tout homme et tout l’homme »[13], et rappelle la nécessité « d’hommes de pensée capables de réflexion profonde, à la recherche d’un humanisme nouveau qui permette à l’homme moderne de se retrouver lui-même».[14]Populorum progressiointerprète donc, avec une vision prophétique, la question sociale comme question anthropologique qui engage le destin de la famille humaine tout entière.

C’est la clé de lecture déterminante qui inspirera le magistère social de l’Eglise qui suivra, depuis Laborem exercens jusqu’à Sollicitudo rei socialis et Centesimus annus de Jean-Paul II, à Caritas in veritate de Benoît XVI, et à Laudato sì. Reprenant l’invitation à la dynamique vers une époque nouvelle de pensée faite par Populorum progressio, le Pape Benoît XVI a montré la nécessité pressante de « vivre et d’orienter la mondialisation de l’humanité en termes de relationnalité, de communion et de partage »[15], soulignant que Dieu veut associer l’humanité à cet ineffable mystère de communion qu’est la Très Sainte Trinité dont l’Église est, en Jésus-Christ, le signe et l’instrument.[16]Pour atteindre avec réalisme ce but, il invite à « élargir la raison » pour la rendre capable de comprendre et d’orienter les nouvelles dynamiques de grande ampleur qui travaillent la famille humaine « en les animant dans la perspective de cette civilisation de l’amour dont Dieu a semé le germe dans chaque peuple et dans chaque culture»[17] : dynamiques théologique et philosophique, sociale et scientifique.[18]

3. Le moment est venu où ce riche patrimoine d’approfondissements et d’orientations – vérifié et enrichi pour ainsi dire sur “le terrain” du persévérant engagement à la médiation culturelle et sociale de l’Évangile mis en acte par le Peuple de Dieu sur les divers continents et en dialogue avec les diverses cultures – doit converger pour imprimer aux études ecclésiastiques ce renouvellement sage et courageux qui est demandé par la transformation missionnaire d’une Église « en sortie ».

L’exigence prioritaire aujourd’hui à l’ordre du jour est, en effet, que tout le Peuple de Dieu se prépare à entreprendre « avec esprit »[19] une nouvelle étape de l’évangélisation. Cela demande « un processus résolu de discernement, de purification et de réforme ».[20]Et, dans ce processus, un renouvellement correct du système des études ecclésiastiques est appelé à jouer un rôle stratégique. En effet, celles-ci ne sont pas seulement appelées à offrir des lieux et des parcours de formation qualifiée des prêtres, des personnes consacrées et des laïcs engagés, mais elles constituent une sorte de laboratoire culturel providentiel où l’Église fait un exercice d’interprétation performative de la réalité qui jaillit de l’événement de Jésus Christ et qui se nourrit des dons de la Sagesse et de la Science dont le Saint Esprit enrichit sous des formes variées tout le Peuple de Dieu : du sensus fidei fidelium au magistère des Pasteurs, du charisme des prophètes à celui des docteurs et des théologiens.

Et cela est d’une incontournable valeur pour une Église « en sortie » ! D’autant plus qu’aujourd’hui nous ne vivons pas seulement une époque de changements mais un véritable changement d’époque[21], marqué par une « crise anthropologique »[22] et « socio-environnementale »[23] globale dans laquelle nous rencontrons chaque jour davantage « des symptômes d’un point de rupture à cause de la rapidité des changements et de la dégradation qui se manifestent tant dans les catastrophes naturelles régionales que dans les crises sociales ou même financières ».[24] Il s’agit en définitive de « convertir le modèle de développement global » et de « redéfinir le progrès »[25] : « Le problème est que nous n’avons pas encore la culture nécessaire pour faire face à cette crise, et il faut des leaderships qui tracent des chemins ».[26]

Cette tâche considérable et qui ne peut pas être reportée demande, au niveau culturel de la formation universitaire et de la recherche scientifique, l’engagement généreux et convergent vers un changement radical de paradigme, et même – je me permets de le dire – vers une « révolution culturelle courageuse ».[27] Dans cet engagement, le réseau mondial des Universités et des Facultés ecclésiastiques est appelé à apporter la contribution décisive du levain, du sel et de la lumière de l’Évangile de Jésus Christ et de la Tradition vivante de l’Église toujours ouverte à de nouveaux scénarios et de nouvelles propositions.

Il est aujourd’hui toujours plus évident qu’« il y a besoin d’une véritable herméneutique évangélique pour mieux comprendre la vie, le monde et les hommes ; non pas une synthèse, mais une atmosphère spirituelle de recherche et de certitude basée sur les vérités de la raison et de la foi. La philosophie et la théologie permettent d’acquérir les convictions qui structurent et fortifient l’intelligence et éclairent la volonté… mais tout ceci n’est fécond que si on le fait dans un esprit ouvert et à genoux. Le théologien qui se satisfait de sa pensée complète et achevée est un médiocre. Le bon théologien et philosophe a une pensée ouverte, c’est-à-dire incomplète, toujours ouverte au maius de Dieu et de la vérité, toujours en développement, selon la loi que saint Vincent de Lérins décrit ainsi : “annis consolidetur, dilatetur tempore, sublimetur aetate” (Commonitorium primum, 23 : pl 50, 668) ».[28]

4. Devant cet horizon vaste et inédit qui s’ouvre devant nous, quels doivent être les critères de fond pour un renouvellement et une relance de la contribution des études ecclésiastiques à une Église en sortie missionnaire ? Nous pouvons en énoncer ici au moins quatre, dans le sillage de l’enseignement de Vatican II et de l’expérience de l’Église mûrie ces dernières décennies à son école, dans l’écoute de l’Esprit Saint et des exigences les plus profondes et des interrogations les plus pénétrantes de la famille humaine.

a) Avant tout, le critère prioritaire et permanent est celui de la contemplation et de l’introduction spirituelle, intellectuelle et existentielle au cœur du kérygme, c’est-à-dire de la nouvelle et fascinante joyeuse annonce de l’Évangile de Jésus[29] « qui se fait chair toujours plus et toujours mieux »[30] dans la vie de l’Église et de l’humanité. C’est le mystère du salut dont l’Église est, dans le Christ, signe et instrument au milieu des hommes[31] : « un mystère qui plonge ses racines dans la Trinité, mais qui a son caractère concret historique dans un peuple pèlerin et évangélisateur, qui transcende toujours toute expression institutionnelle […] qui a son fondement ultime dans la libre et gratuite initiative de Dieu ».[32]

De cette concentration vitale et joyeuse sur le visage de Dieu révélé en Jésus Christ comme Père riche en miséricorde (cf. Ep 2, 4)[33]découle l’expérience, libératrice et responsable, de vivre comme Église la « mystique du nous »[34] qui se fait levain de cette fraternité universelle « qui sait regarder la grandeur sacrée du prochain, découvrir Dieu en chaque être humain, qui sait supporter les désagréments du vivre ensemble en s’accrochant à l’amour de Dieu, qui sait ouvrir le cœur à l’amour divin pour chercher le bonheur des autres comme le fait leur Père qui est bon ».[35] D’où l’impératif d’écouter dans le cœur et de faire résonner dans l’esprit le cri des pauvres et de la terre[36], pour rendre concrète la « dimension sociale de l’évangélisation »[37] qui fait partie intégrante de la mission de l’Église : car « Dieu, dans le Christ ne rachète pas seulement l’individu mais aussi les relations sociales entre les hommes ».[38] Il est vrai, en effet, que « nous ne pouvons pas toujours manifester adéquatement la beauté de l’Évangile mais nous devons toujours manifester ce signe : l’option pour les derniers, pour ceux que la société rejette et met de côté».[39]Cette option doit imprégner la présentation et l’approfondissement de la vérité chrétienne.

D’où encore l’accent particulier, dans la formation à une culture inspirée chrétiennement, sur la découverte dans toute la création de l’empreinte trinitaire qui fait du cosmos où nous vivons « un tissu de relations » dans lequel « c’est le propre de tout être vivant de tendre à son tour vers autre chose » rendant propice « une spiritualité de la solidarité globale qui jaillit du mystère de la Trinité ».[40]

b) Un deuxième critère d’inspiration, intimement cohérent avec le précédent et qui en est la conséquence, est celui du dialogue dans tous les domaines : non pas comme une simple attitude tactique, mais comme une exigence intrinsèque pour faire l’expérience communautaire de la joie de la Vérité et pour en approfondir la signification et les implications pratiques. Ce que l’Évangile et la doctrine de l’Église sont aujourd’hui appelés à promouvoir – dans une généreuse synergie avec toutes les instances qui fermentent la croissance de la conscience humaine universelle – c’est une authentique culture de la rencontre[41], bien plus, une culture, pouvons-nous dire, de la rencontre entre toutes les cultures authentiques et vivantes, grâce à l’échange réciproque des dons respectifs de chacun dans l’espace de lumière entrouvert par l’amour de Dieu pour toutes ses créatures.

Comme l’a souligné le Pape Benoît XVI, « la vérité est logos qui crée un dia-logos et donc une communication et une communion».[42] Sous cet éclairage, Sapientia christiana, se réclamant de Gaudium et spes, invite à favoriser le dialogue avec les chrétiens qui appartiennent à d’autres Églises et communautés ecclésiales et avec ceux qui adhèrent à d’autres convictions religieuses ou humanistes, et à favoriser « les échanges avec les hommes, croyants ou non croyants, versés dans les autres sciences », cherchant « à bien voir la valeur et le sens de leurs affirmations et à en juger à la lumière de la vérité révélée ».[43]

De là dérive l’heureuse et urgente opportunité de revoir, dans cette optique et dans cet esprit, l’architecture et la dynamique méthodique des curricula d’études proposés par le système des études ecclésiastiques dans leur origine théologique, dans leurs principes inspirateurs et à leurs divers niveaux d’articulations disciplinaire, pédagogique et didactique. Cette opportunité s’explicite dans un engagement exigeant mais hautement productif : repenser et mettre à jour l’intention et l’organisation des disciplines et des enseignements donnés dans les études ecclésiastiques, dans cette logique spécifique et selon cette intention spécifique. Aujourd’hui, en effet, « une évangélisation qui éclaire les nouvelles manières de se mettre en relation avec Dieu, avec les autres et avec l’environnement, et qui suscite les valeurs fondamentales devient nécessaire».[44]

c) D’où le troisième critère fondamental que je veux rappeler : l’inter- et la transdisciplinarité exercée avec sagesse et créativité à la lumière de la Révélation. Ce qui qualifie la proposition académique, formative et de recherche du système des études ecclésiastiques, au niveau tant du contenu que de la méthode, est le principe vital et intellectuel de l’unité du savoir dans la distinction et dans le respect de ses multiples expressions, corrélées et convergentes.

Il s’agit d’offrir, à travers les divers parcours proposés par les études ecclésiastiques, une pluralité de savoirs correspondant à la richesse multiforme du réel à la lumière entrouverte par l’événement de la Révélation, qui soit en même temps harmoniquement et dynamiquement recueillie dans l’unité de sa source transcendante et de son intentionnalité historique et métahistorique, laquelle est déployée eschatologiquement dans le Christ Jésus : « En lui – écrit l’apôtre Paul –, sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la connaissance » (Col 2, 3). Ce principe théologique et anthropologique, existentiel et épistémique, revêt une signification particulière et est appelé à produire toute son efficacité non seulement à l’intérieur du système des études ecclésiastiques : en lui assurant à la fois cohésion et flexibilité, caractères organique et dynamique ; mais aussi par rapport au panorama, aujourd’hui morcelé et souvent désintégré, des études universitaires, et au pluralisme incertain, conflictuel ou relativiste des convictions et des options culturelles.

Aujourd’hui – comme l’a répété Benoît XVI dans Caritas in veritate, en approfondissant le message culturel de Populorum progressiode Paul VI – « il y a un manque de sagesse, de réflexion, de pensée capable de réaliser une synthèse directrice ».[45] Se joue ici, de manière spécifique, la mission qui est confiée au système des études ecclésiastiques. Cette feuille de route, précise et qui donne l’orientation, n’explicite pas seulement la signification intrinsèque de vérité du système des études ecclésiastiques, mais en fait ressortir aussi, surtout aujourd’hui, l’effective importance culturelle et humanisante. En ce sens, la redécouverte aujourd’hui du principe d’interdisciplinarité est, sans aucun doute, positive et prometteuse[46] : non pas tant dans sa forme « faible » de simple multidisciplinarité, comme approche qui favorise une meilleure compréhension de plusieurs points de vue d’un objet d’étude, que plutôt dans sa forme « forte » de transdisciplinarité, c’est-à-dire comme disposition et fermentation de tous les savoirs dans l’espace de Lumière et de Vie, offert par la Sagesse qui émane de la Révélation de Dieu.

En sorte que celui qui est formé dans le cadre des institutions promues par le système des études ecclésiastiques – comme l’espérait le bienheureux J. H. Newman – sache « où se situer soi-même ainsi que sa propre science à laquelle il parvient, pour ainsi dire, depuis un sommet, après avoir eu une vision globale de la totalité du savoir ».[47] Le bienheureux Antonio Rosmini également, dès le XIXe siècle, invitait à une réforme résolue dans le domaine de l’éducation chrétienne, en rétablissant les quatre piliers sur lesquels celle-ci reposait solidement dans les premiers siècles de l’ère chrétienne : « l’unicité de la science, la communication de la sainteté, l’habitude de la vie, la réciprocité de l’amour ». L’essentiel – argumentait-il – est de redonner une unité de contenu, de perspective, d’objectif, à la science qui découle de la Parole de Dieu et de son sommet dans le Christ Jésus, Verbe de Dieu fait chair. S’il n’y a pas ce centre vivant, la science n’a « ni racine ni unité » et reste simplement « collée et pour ainsi dire en suspens dans la mémoire juvénile ». C’est seulement ainsi qu’il devient possible de vaincre la « néfaste séparation entre théorie et pratique », car dans l’unité entre science et sainteté « se trouve justement la nature authentique de la doctrine destinée à sauver le monde » dont « l’instruction [dans les temps anciens] n’était pas achevée par une brève leçon quotidienne, mais consistait en une continuelle conversation entre disciples et maîtres ».[48]

d) Un quatrième et dernier critère concerne la nécessité urgente de « faire réseau » entre les diverses institutions qui, partout dans le monde, cultivent et promeuvent les études ecclésiastiques, en activant avec détermination les synergies opportunes – y compris avec les institutions académiques des divers pays et avec celles qui s’inspirent des diverses traditions culturelles et religieuses – donnant vie, en même temps à des centres spécialisés de recherche ayant pour fin l’étude des problèmes de notre époque qui assaillent aujourd’hui l’humanité, en arrivant à proposer d’opportunes et réalistes pistes de résolution.

Comme je l’ai souligné dans Laudato si’, « depuis la moitié du siècle dernier, après avoir surmonté beaucoup de difficultés, on a eu de plus en plus tendance à concevoir la planète comme une patrie, et l’humanité comme un peuple qui habite une maison commune ».[49] La prise de conscience de cette interdépendance « nous oblige à penser à un monde unique, à un projet commun ».[50]L’Église, notamment, en syntonie convaincue et prophétique avec l’impulsion vers une présence renouvelée et une mission dans l’histoire promue par Vatican II, est appelée à faire l’expérience que la catholicité, qui la qualifie comme ferment d’unité dans la diversité et de communion dans la liberté, demande pour elle et favorise « la polarité dans une tension entre le particulier et l’universel, entre l’un et le multiple, entre le simple et le complexe. Annihiler cette tension va contre la vie de l’Esprit ».[51] Il s’agit par conséquent de pratiquer une forme de connaissance et d’interprétation de la réalité, à la lumière de la « pensée du Christ » (cf.1Co 2, 16) dont le modèle de référence et de résolution des problèmes « n’est pas la sphère […] où chaque point est équidistant du centre et où il n’y a pas de différence entre un point et un autre », mais « le polyèdre qui reflète la confluence de tous les éléments partiels qui, en lui, conservent leur originalité ».[52]

En réalité, « comme nous pouvons le voir dans l’histoire de l’Église, le christianisme n’a pas un modèle culturel unique, mais, “tout en restant pleinement lui-même, dans l’absolue fidélité à l’annonce évangélique et à la tradition ecclésiale, il revêtira aussi le visage des innombrables cultures et des innombrables peuples où il est accueilli et enraciné”.[53] Dans les divers peuples qui expérimentent le don de Dieu selon leur propre culture, l’Église exprime sa catholicité authentique et montre “la beauté de ce visage multiforme”.[54] Dans les expressions chrétiennes d’un peuple évangélisé, l’Esprit Saint embellit l’Église en lui indiquant de nouveaux aspects de la Révélation et en lui donnant un nouveau visage ».[55]

Cette perspective – c’est évident – assigne une tâche exigeante à la théologie ainsi que, dans leurs compétences spécifiques, aux autres disciplines prévues dans les études ecclésiastiques. Avec une belle image, Benoît XVI, faisant référence à la Tradition de l’Église, a affirmé que celle-ci « n’est pas une transmission de choses ou de paroles, une collection de choses mortes. La Tradition est le fleuve vivant qui nous relie aux origines, le fleuve vivant dans lequel les origines sont toujours présentes ».[56] « Ce fleuve irrigue diverses terres, alimente différentes géographies, en faisant germer le meilleur de cette terre, le meilleur de cette culture. De cette manière, l’Évangile continue à s’incarner dans tous les lieux du monde, de manière toujours nouvelle ».[57] La théologie, il n’y a pas de doute, doit être enracinée et fondée sur la Sainte Écriture et dans la Tradition vivante, mais cela justement doit accompagner simultanément les processus culturels et sociaux, en particulier les transitions difficiles. Bien plus, « à notre époque, la théologie doit prendre aussi en charge les conflits : non seulement ceux qui apparaissent dans l’Église, mais aussi ceux qui touchent le monde entier ».[58] Il s’agit d’«accepter de supporter le conflit, de le résoudre et de le transformer en un maillon d’un nouveau processus » acquérant « une manière de faire l’histoire, un domaine vital où les conflits, les tensions, et les oppositions peuvent atteindre une unité multiforme, unité qui engendre une nouvelle vie. Il ne s’agit pas de viser au syncrétisme ni à l’absorption de l’un dans l’autre, mais de la résolution à un plan supérieur qui conserve, en soi, les précieuses potentialités des polarités en opposition ».[59]

5. Dans la relance des études ecclésiastiques, on perçoit la vive exigence d’imprimer une nouvelle impulsion à la recherche scientifique menée dans nos Universités et nos Facultés ecclésiastiques. La Constitution Apostolique Sapientia christiana établissait la recherche comme un « devoir fondamental » dans un constant « rapport avec la réalité elle-même […] pour communiquer la doctrine aux hommes de leur temps dans la diversité des cultures ».[60] Mais à notre époque, marquée par des conditions multiculturelles et multiethniques, les nouvelles dynamiques sociales et culturelles imposent un élargissement de ces buts. En effet, pour accomplir la mission salvifique de l’Église, « la préoccupation de l’évangélisateur de rejoindre toute personne ne suffit pas […] l’Évangile doit aussi être annoncé aux cultures dans leur ensemble ».[61]Les études ecclésiastiques ne peuvent pas se limiter à transmettre des connaissances, des compétences, des expériences, aux hommes et aux femmes de notre temps désireux de grandir dans leur conscience chrétienne, mais elles doivent développer la tâche urgente d’élaborer des instruments intellectuels capables d’être proposés comme paradigmes d’action et de pensée, utiles à l’annonce dans un monde marqué par le pluralisme éthique et religieux. Cela demande non seulement une connaissance théologique approfondie, mais aussi la capacité de concevoir, indiquer et réaliser des systèmes de représentation de la religion chrétienne capables d’entrer profondément dans les différents systèmes culturels. Tout cela demande une amélioration de la qualité de la recherche scientifique et une évolution progressive du niveau des études théologiques et des sciences associées. Il ne s’agit pas seulement d’élargir le champ du diagnostic, d’enrichir l’ensemble des données à disposition pour interpréter la réalité[62], mais d’approfondir pour « communiquer la vérité de l’Évangile dans un contexte déterminé, sans renoncer à la vérité, au bien et à la lumière qu’il peut apporter quand la perfection n’est pas possible ».[63]

Je confie en premier lieu à la recherche menée dans les Universités, les Facultés et les Instituts ecclésiastiques la tâche de développer cette « apologétique originale » que j’ai indiquée dans Evangelii gaudium, afin qu’elle aide « à créer les dispositions pour que l’Évangile soit écouté par tous ».[64]

Dans ce contexte, il devient indispensable de créer de nouveaux centres de recherche compétents dans lesquels les chercheurs, provenant de différents univers religieux et ayant des compétences scientifiques diverses, puissent dialoguer dans une liberté responsable et une ouverture réciproque – comme je l’ai souhaité dans Laudato si’ –, de façon à « entrer dans un dialogue en vue de la sauvegarde de la nature, de la défense des pauvres, de la construction de réseaux de respect et de fraternité ».[65] Dans tous les pays, les Universités constituent le lieu principal de la recherche scientifique pour le progrès des connaissances et de la société, remplissant un rôle déterminant pour le développement économique, social et culturel, surtout à une époque comme la nôtre marquée par les changements rapides, constants et considérables dans le domaine des sciences et des technologies. Dans les accords internationaux aussi doit être mise en évidence la responsabilité centrale de l’Université dans les politiques de recherche et la nécessité de les coordonner en créant des réseaux de centres spécialisés afin de faciliter, notamment, la mobilité des chercheurs.

Dans ce sens, on doit élaborer des pôles d’excellence interdisciplinaires et des initiatives visant à accompagner l’évolution des technologies avancées, la qualification des ressources humaines et les programmes d’intégration. Les études ecclésiastiques, dans l’esprit d’une Église « en sortie », sont appelées à se doter de centres spécialisés qui approfondissent le dialogue avec les différents milieux scientifiques. En particulier, la recherche partagée et convergente entre les spécialistes des différentes disciplines constitue un service qualifié pour le Peuple de Dieu, et notamment pour le Magistère, mais aussi un soutien de la mission de l’Église d’annoncer la bonne nouvelle du Christ à tous, en dialoguant avec les différentes sciences au service d’une pénétration toujours plus profonde et d’une mise en œuvre de la vérité dans la vie personnelle et sociale.

Les études ecclésiastiques seront ainsi en mesure d’apporter leur contribution spécifique et irremplaçable, inspiratrice et orientatrice, et elles pourront dégager et exprimer dans une forme nouvelle, interpellante et réaliste leur propre mission. Cela a toujours été et ce sera toujours ainsi ! La théologie et la culture d’inspiration chrétienne ont été à la hauteur de leur mission quand elles ont su vivre de façon risquée et avec fidélité sur les frontières. « Les questions de notre peuple, ses peines, ses combats, ses rêves, ses luttes, ses préoccupations, possèdent une valeur herméneutique que nous ne pouvons ignorer si nous voulons prendre au sérieux le principe de l’Incarnation. Ses questions nous aident à nous interroger, ses interrogations nous interrogent. Tout cela nous aide à approfondir le mystère de la Parole de Dieu, Parole qui exige et demande à ce que l’on dialogue, que l’on entre en communion ».[66]

6. Ce qui aujourd’hui apparaît sous nos yeux, c’est « le grand défi culturel, spirituel et éducatif, qui supposera de longs processus de régénération »[67], aussi pour les Universités et les Facultés ecclésiastiques.

Ce qui nous guide, ce qui nous éclaire, ce qui nous soutient dans cette période stimulante et fascinante, marquée par l’engagement à une configuration renouvelée et clairvoyante des études ecclésiastiques, c’est la foi joyeuse et inébranlable en Jésus crucifié et ressuscité, centre et Seigneur de l’histoire. Sa résurrection, avec le don surabondant de l’Esprit Saint, « produit partout les germes de ce monde nouveau ; et même s’ils venaient à être taillés, ils poussent de nouveau, car la résurrection du Seigneur a déjà pénétré la trame cachée de cette histoire ».[68]

Que Sainte Marie qui, à l’annonce de l’Ange, a conçu avec une joie ineffable le Verbe de Vérité, accompagne notre chemin en obtenant du Père de toute grâce la bénédiction de lumière et d’amour que nous attendons, avec la confiance des enfants, dans l’espérance de son Fils et de notre Seigneur Jésus Christ, dans la joie de l’Esprit Saint !
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[1] Cf. Augustin, Conf., X, 23. 23 ; I, 1. 1.
[2]Conc. œcum. Vat. II, Const. past. Gaudium et spes, n. 22.
[3]  Sapientia christiana, Préambule, III (cf. Appendice I).
[4]  Vidéo-message au Congrès International de Théologie près l’Université Pontificale Catholique d’Argentine “Santa Maria de los Buenos Aires”, 1-3 septembre 2015.
[5] N. 14.
[6] Ibid., n. 16.
[7] Ibid.
[8] Cf. Ibid.
[9] Ibid. n. 19.
[10] Ibid., n. 20.
[11] I.
[12] N. 85.
[13] N. 14.
[14] N. 20.
[15] Lett. enc. Caritas in veritate, n. 42.
[16] Cf. Ibid., n. 54 ; Conc. Œcum. Vat. II, Const. dog. Lumen gentium, n. 1.
[17] Lett. enc. Caritas in veritate, n. 33.
[18] Ibid., n. 30.
[19] Cf. Exhort. ap. Evangelii gaudium, chap. 5.
[20] Ibid., n. 30.
[21] Cf. Discours à la 5ème Rencontre nationale de l’Eglise italienne, Florence, 10 novembre 2015.
[22] Cf. Exhort. ap. Evangelii gaudium, n. 5
[23] Cf. Lett. enc. Laudato si’, n. 139.
[24] Ibid., n. 61.
[25] Cf. Ibid., n. 194.
[26] Ibid., n. 53 ; cf. n. 105.
[27] Ibid., n. 114.
[28]  Discours à la Communauté de l’Université Pontificale Grégorienne et aux Membres de l’Institut Biblique Pontifical et de l’Institut Oriental Pontifical, 10 avril 2014 : AAS 106 (2014), 374.
[29] Cf. Exhort. ap. Evangelii gaudium, nn. 11; 34ss. ; 164-165.
[30]  Ibid., n. 165.
[31] Cf. Conc. œcum. Vat. II, Const. past. Lumen gentium, n. 1.
[32] Exhort. ap. Evangelii gaudium, n. 111.
[33] Cf. Bulle d’indiction du Jubilé Extraordinaire de la Miséricorde, Misericordiae Vultus, 11 avril 2015.
[34] Cf. Exhort. ap. Evangelii gaudium, nn. 87 et 272.
[35] Ibid., n. 92.
[36] Cf. Lett. enc. Laudato si’, n. 49.
[37] Cf. Exhort. ap. Evangelii gaudium, chap. 4.
[38] Conseil Pontifical Justice et Paix, Compendium de la Doctrine Sociale de l’Église, n. 52 ; cf. Exhort. ap. Evangelii gaudium, n. 178.
[39] Exhort. ap. Evangelii gaudium, n. 195.
[40] Lett. enc. Laudato si’, n. 240.
[41] Cf. Exhort. ap. Evangelii gaudium, n. 239.
[42] Lett. enc. Caritas in veritate, n. 4.
[43] Préambule, III ; cf. Conc. œcum. Vat. II, Const. past. Gaudium et spes, n. 62.
[44] Exhort. ap. Evangelii gaudium, n. 74.
[45] N. 31.
[46] Cf. Exhort. ap. Evangelii gaudium, n. 134.
[47] L’idée d’Université, Ad Solem, 2007, 513 p. (tr. it., Vita e Pensiero, Milano 1976, p. 201).
[48] Cf. Delle cinque piaghe della Santa Chiesa, par A. Valle, (Œuvre d’Antonio Rosmini, vol. 56) Città Nuova Ed., Rome 1998 2, chap. 2, passim.
[49] N. 164.
[50]  Ibid.
[51]  Vidéo-message au Congrès International de Théologie près l’Université Pontificale Catholique d’Argentine “Santa Maria de los Buenos Aires”, 1-3 septembre 2015.
[52] Exhort. ap. Evangelii gaudium, n. 236.
[53] Jean-Paul II, Lett. apost. Novo millennio ineunte, 6 janvier 2001, n. 40.
[54]  Ibid.
[55] Exhort. ap. Evangelii gaudium, n. 116.
[56] Catéchèse, 26 avril 2006.
[57]  Vidéo-message au Congrès International de Théologie près l’Université Pontificale Catholique d’Argentine “Santa Maria de los Buenos Aires”, 1-3 septembre 2015, en référence ici à Evangelii gaudium, n.115 .
[58]  Lettre au Grand Chancelier de l’Université Pontificale Catholique d’Argentine pour le centième anniversaire de la Faculté de Théologie, 3 mars 2015.
[59] Exhort. ap. Evangelii gaudium, n. 227-228.
[60] Préambule, III.
[61] Exhort. ap. Evangelii gaudium, n. 133.
[62] Cf. Lett. enc. Laudato si’, n. 47 ; Exhort. ap. Evangelii gaudium, n. 50.
[63] Exhort. ap. Evangelii gaudium, n. 45.
[64]  Ibid., n. 132.
[65] Lett. enc. Laudato si’, n. 201.
[66]  Vidéo-message au Congrès International de Théologie près l’Université Pontificale Catholique d’Argentine “Santa Maria de los Buenos Aires”, 1-3 septembre 2015.
[67] Lett. enc. Laudato si’, n. 202.
[68] Exhort. ap. Evangelii gaudium, n. 278.

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