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 Trafic des êtres humains : la voix des jeunes peut « rompre le silence »

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Trafic des êtres humains : la voix des jeunes peut « rompre le silence »  Empty
MessageSujet: Trafic des êtres humains : la voix des jeunes peut « rompre le silence »    Trafic des êtres humains : la voix des jeunes peut « rompre le silence »  Icon_minitimeMar 13 Fév 2018 - 18:02

Trafic des êtres humains : la voix des jeunes peut « rompre le silence »  SFO0411-740x493


« La voix des jeunes, plus enthousiaste et spontanée, peut rompre le silence pour dénoncer les atrocités de la traite et proposer des solutions concrètes », affirme le pape François, en recevant en audience les participants à la journée mondiale de réflexion contre la traite des personnes, au Vatican, ce Lundi 12 février 2018.

En dialogue avec le pape :

[Joy Monday, en anglais] Je désire avant tout vous remercier pour votre incessante et bienveillante attention et préoccupation pour tous les migrants et les victimes de la traite. Nous avons fait l’expérience de nombreuses difficultés et souffrances avant d’arriver en Italie. Arrivés en Italie, nous avons du mal à nous intégrer et trouver un travail digne est pratiquement impossible. Je voudrais vous poser une question : pensez-vous que le surprenant silence sur les questions de la traite soit dû à l’ignorance du phénomène ?

Il y a certainement beaucoup d’ignorance sur le thème de la traite. Mais parfois il semble qu’il y ait aussi peu de volonté de comprendre la portée du problème. Pourquoi ? Parce qu’il touche de près nos consciences, parce que c’est épineux, parce que cela nous donne honte. Il y a aussi ceux qui, tout en le connaissant, ne veulent pas en parler parce qu’ils se trouvent à la fin de la « filière de la consommation », utilisant les « services » qui sont offerts dans la rue ou sur internet. Il y a enfin ceux qui ne veulent pas que l’on en parle, parce qu’ils sont directement impliqués dans les organisations criminelles qui tirent d’importants profits de la traite. Oui, il faut du courage et de l’honnêteté, « quand, au quotidien, nous rencontrons ou nous avons à faire avec des personnes qui pourraient être victimes du trafic d’êtres humains, ou quand nous devons décider d’acquérir ou non des produits qui pourraient avoir été réalisés à travers l’exploitation d’autres personnes ».

Le travail de sensibilisation doit commencer chez soi, par nous-mêmes parce que c’est seulement ainsi que nous serons capables ensuite de conscientiser nos communautés, les stimulant à s’engager afin qu’aucun être humain ne soit plus victime de la traite.

Pour les jeunes, cela paraît une tâche plus facile vu qu’ils sont moins structurés dans leur pensée, moins obscurcis par les préjugés, plus libres de raisonner avec leur tête. La voix des jeunes, plus enthousiaste et spontanée, peut rompre le silence pour dénoncer les atrocités de la traite et proposer des solutions concrètes. Les adultes qui sont prêts à écouter peuvent être d’une grande aide.

Pour ma part, comme vous l’aurez noté, je n’ai jamais perdu d’occasion de dénoncer ouvertement la traite comme un crime contre l’humanité. C’est « une véritable forme d’esclavage, malheureusement de plus en plus répandue, qui concerne tous les pays, y compris les plus développés, et qui touche les personnes les plus vulnérables de la société : les femmes et les jeunes filles, les enfants, les personnes handicapées, les plus pauvres issus de situations de désagrégation familiale  et sociale ».

J’ai aussi dit qu’il « faut une prise de responsabilité commune et une volonté politique plus déterminée pour réussir à vaincre sur ce front. La responsabilité envers ceux qui sont tombés, victimes de la traite, pour protéger leurs droits, pour assurer leur sécurité et celles de leurs proches, pour empêcher que les corrompus et les criminels se soustraient à la justice et aient le dernier mot sur les personnes ».

[Silvia Migliorini, lycée de la rue Dalmazia, Rome] Beaucoup d’entre nous, les jeunes, nous voulons mieux comprendre la traite, les migrations et leurs causes. Oui, nous voulons nous engager pour rendre ce monde plus juste. Nous aimerions affronter des thèmes comme celui-ci avec les jeunes de notre société, y compris en utilisant les réseaux sociaux, étant donné leur remarquable potentiel de communication. Cher Pape François, dans les groupes paroissiaux, dans les mouvements de jeunes, dans les institutions d’éducation catholiques, parfois, il y a pas d’espaces adéquats et suffisants pour affronter ces thèmes. En outre, ce serait beau que l’on organise des activités pour promouvoir l’intégration sociale et culturelle avec ceux qui sont victimes de la traite afin que ce soit pour eux plus simple de dépasser leur drame et reconstruire leur vie. Que pouvons nous faire, nous, les jeunes ? Que peut faire l’Église ?

Les jeunes ont une position privilégiée pour rencontrer les rescapés de la traite d’êtres humains. Allez dans vos paroisses, dans une association proche de chez vous, rencontrez les personnes, écoutez-les. Là, la réponse et l’engagement concret de votre part grandiront. Je vois en effet le risque que cela devienne un problème abstrait, mais ça n’est pas abstrait. Il y a des signes que vous pouvez apprendre à « lire », qui vous disent : ici il pourrait y avoir une victime de cette traite, un esclave. Nous avons besoin de promouvoir une culture de la rencontre qui apporte toujours en soi une richesse inattendue et de grandes surprises. Saint Paul nous donne un exemple : en Christ, l’esclave Onésime n’est plus un esclave mais mieux, comme un frère bien-aimé (cf. Philémon 1, 16).

L’espérance, vous les jeunes, vous pouvez la trouver en Jésus Christ, et vous pouvez Le trouver Lui aussi dans les migrants, qui ont fui de chez eux, et restent prisonniers dans les filets. N’ayez pas peur de les rencontrer. Ouvrez votre cœur, faites-les entrer, soyez prêts à changer. La rencontre avec l’autre porte naturellement à un changement, mais il ne faut pas avoir peur de ce changement. Ce sera toujours pour un mieux. Souvenez-vous des paroles du prophète Isaïe : « Elargis l’espace de ta tente » (cf. 54, 2).

L’Eglise doit promouvoir et créer des espaces de rencontre, c’est pourquoi j’ai demandé d’ouvrir les paroisses à l’accueil. Il faut reconnaître le grand engagement en réponse à mon appel, merci ! Je vous demande à vous, présents ici aujourd’hui, de travailler à cette ouverture du prochain, surtout quand celui-ci est blessé dans sa dignité. Soyez des promoteurs d’initiatives que vos paroisses puissent accueillir. Aidez l’Eglise à créer des espaces de partage, d’expériences et d’intégration de foi et de vie.

Les réseaux sociaux, eux aussi, représentent, surtout pour les jeunes, une occasion de rencontre qui peut paraître sans limites : internet peut offrir plus de possibilités de rencontres et de solidarité qu’ailleurs, et cela est une bonne chose, un don de Dieu. Toutefois, pour tout outil qui nous est offert, le choix que l’homme décide d’en faire est fondamental. L’environnement de la communication peut nous aider à grandir ou, au contraire, nous désorienter. Il ne faut pas sous-estimer les risques cachés de certains espaces virtuels ; à travers internet, tant de jeunes sont attirés et traînés dans un esclavage duquel il est au-delà de nos capacités de se libérer. Dans ce domaine, les adultes, parents et éducateurs — mais aussi les frères et cousins un peu plus grands — sont appelés à surveiller et protéger les enfants. Vos devez faire la même chose avec vos parents et vos camarades, percevoir et signaler les faiblesses particulières, les cas suspects sur lesquels on doit faire la lumière.

Utilisez donc internet pour partager un récit positif de vos expériences de rencontre avec nos frères dans le monde, racontez et partagez les bonnes pratiques et déclenchez un cercle vertueux.

[Faith Outuru, en anglais] Je suis une des nombreuses personnes provenant d’un pays lointain, avec une culture différente, avec des conditions de vie et une expérience d’Eglise différente. Maintenant je suis ici et souhaite construire ici mon avenir. Mais je pense à mon pays, à tant de jeunes que l’on illusionne avec de fausses promesses, trompés, réduits en esclavage, prostitués. Comment pourrions-nous aider ces jeunes à ne pas tomber dans le piège des illusions et dans les mains des trafiquants ?

Comme tu viens de dire, il faut faire en sorte que les jeunes ne tombent pas « dans les mains des trafiquants ». Il est horrible de se rendre compte que tant de jeunes victimes ont été d’abord abandonnées par leurs familles, considérées comme des rebuts de leur société ! Beaucoup ont été forcés à la traite par leurs propres parents et leurs soi-disant amis. Cela est arrivé dans la bible aussi : vous vous souvenez du jeune Joseph vendu comme esclave par ses frères aînés et emmené comme esclave en Egypte!

Dans les conditions d’extrême malaise aussi, l’éducation se révèle importante. C’est un instrument de protestation contre la traite qui aide à identifier les dangers et à éviter les illusions. Un sain environnement scolaire, comme un sain environnement paroissial, permet aux jeunes de dénoncer les trafiquants sans honte et de devenir des porteurs de bons messages auprès d’autres jeunes afin qu’ils ne finissent pas dans le même piège.

Tous ceux qui ont été victimes de traite sont des sources inépuisables de support pour les nouvelles victimes et d’importantes sources d’informations pour sauver tant d’autres jeunes. Ce sont souvent de fausses nouvelles, parvenues par le bouche à oreille ou filtrées par des social media, qui prennent au piège les innocents. Les jeunes qui ont rencontré la criminalité organisée peuvent jouer un rôle clef pour décrire les dangers. Les trafiquants sont souvent des personnes sans scrupules, sans morale ni éthique qui vivent des disgrâces d’autrui, profitant des émotions humaines et du désespoir des personnes pour les plier à leur volonté, en les rendant esclaves et soumis. Il suffit de penser à toutes ces femmes africaines, très jeunes, qui arrivent sur nos côtes dans l’espoir de commencer une vie meilleure, pensant qu’elles pourront gagner leur vie honnêtement, et sont au contraire rendues esclaves, forcées à se prostituer.

Pour les jeunes, il est fondamental de construire pas à pas sa propre identité et d’avoir un point de référence, un phare-guide. L’Eglise, depuis toujours, veut être aux côtés des personnes qui souffrent, en particulier des enfants et des jeunes, en les protégeant et en promouvant leur développement humain intégral. Les mineurs sont souvent « invisibles », sujets à dangers et menaces, seuls et manipulés ; nous voulons, même dans les réalités les plus précaires, être votre phare d’espérance, votre support, parce que Dieu est toujours avec vous.

« Le courage et l’espérance sont des qualités que tout le monde a mais qui sont surtout le propre des jeunes : courage et espérance. L’avenir est certainement dans les mains de Dieu, les mains d’un Père qui voit tout. Cela ne signifie pas nier les difficultés et les problèmes, mais les voir, ça oui, comme quelque chose de provisoire et de surmontable. Les difficultés, les crises, avec l’aide de Dieu et la bonne volonté de tous, peuvent être surmontées, vaincues, transformées ».

[Antonio Maria Rossi, lycée de via Dalmazia, Rome] Nous, jeunes italiens, nous sommes confrontés de plus en plus chaque jour à un contexte marqué par la pluralité de cultures et de religions. Il s’agit d’un défi ouvert. Souvent, le manque de respect pour celui qui est différent, la culture du rejet et la corruption, d’où la traite découle, semblent normales. Pape François, s’il vous plaît, continuez à encourager nos gouvernants à lutter contre la corruption, contre la vente d’armes et la culture du rejet; encouragez aussi tous les leaders religieux à garantir des espaces, là où les différentes cultures et religions peuvent se connaître et se valoriser mutuellement, de manière à ce que tout le monde partage la même spiritualité d’accueil. Je voudrais vous demander, que pouvons-nous faire nous ici pour que ce fléau de la traite disparaisse définitivement ?

Quand les pays sont en proie à la pauvreté extrême, à la violence et à la corruption, l’économie, le cadre juridique et les infrastructures de base sont insuffisants et ne parviennent pas à garantir la sécurité, les biens et les droits essentiels. Dans ces contextes, les auteurs de ces crimes agissent impunément. La criminalité organisée et le trafic illégal de drogues et d’êtres humains choisissent leurs proies parmi les personnes qui, aujourd’hui, ont de maigres moyens pour vivre et encore moins d’espérances en l’avenir.

La réponse est donc de créer des occasions pour un développement humain intégral, en commençant pas une instruction de qualité dès la petite enfance, en créant successivement des opportunités de croissance à travers l’emploi. Ces deux modalités pour grandir, dans les différentes phases de la vie, sont les antidotes contre la vulnérabilité et la traite.

Ce que j’ai indiqué, à plusieurs reprises, comme « la culture du rejet » est à la base de comportements qui, dans le marché mondial, portent à l’exploitation des êtres humains, à tous les niveaux. « La pauvreté, les besoins, les drames de tant de personnes, finissent pas entrer dans la normalité ».

Des Etats encouragent, à l’intérieur de la communauté internationale, une politique particulièrement dure pour vaincre le trafic d’êtres humains ; une telle attitude est en soi trompeuse car, à cause d’intérêts économiques cachés, on ne veut pas affronter les causes profondes. Par ailleurs, la position au niveau internationale n’est pas toujours cohérente avec les politiques intérieures. J’espère vraiment que vous pourrez encourager les leaders, à chaque niveau de gouvernance, du monde des affaires et de la société, à l’accès à une instruction de qualité et donc à un emploi juste et durable.

Une stratégie qui comprenne une meilleure connaissance de la question de la traite, à partir d’une terminologie claire et de témoignages concrets des principaux auteurs, peut être certainement un secours. La conscience réelle sur cette question demande toutefois une attention à la « question de la traite » qui est derrière l’offre (filière de consommation) ; nous sommes tous appelés à sortir de l’hypocrisie et à affronter l’idée que nous sommes une partie du problème plutôt que de nous tourner de l’autre côté, en proclamant notre innocence.

Laissez-moi vous dire, s’il y a tant de jeunes filles victimes de la traite qui finissent dans les rues de nos villes, c’est parce que tant d’hommes ici — jeunes, personnes d’âge mûr, personnes âgées — demandent ces services et sont disposés à payer pour leur plaisir. Je me demande alors est-ce vraiment les trafiquants la cause principale de la traite ? Je crois que la cause principale est l’égoïsme sans scrupules de tant de personnes hypocrites de notre monde. Certes, arrêter les trafiquants est un devoir de justice. Mais la vraie solution c’est la conversion des cœurs, la réduction de la demande pour vider le marché.

[Maria Magdalene Savini] Pape François, dans votre message aux maires de grands villes rassemblés au Vatican, vous avez dit que « pour être vraiment efficace, l’engagement commun pour la construction d’une conscience écologique et pour lutter contre les esclavages modernes — trafic d’êtres humains et d’organes, prostitution, travail au noir — doit partir des périphéries ». Nous aussi les jeunes, souvent, nous nous trouvons en périphérie et souffrons d’exclusion, d’insécurité car nous sommes sans travail et sans accès à une éducation de qualité, parce que nous vivons dans des situations de guerre, de violence, parce que nous sommes obligés de quitter nos terres, parce que nous appartenons à des minorités ethniques et religieuses. Surtout nous les femmes, nous sommes pénalisées et nous sommes les principales victimes. Quel espace sera donné au synode des jeunes, aux jeunes qui proviennent des périphéries de la marginalisation provoquée par un modèle de développement désormais dépassé, qui continue à dégrader l’homme ? Comment faire pour que ces jeunes filles et jeunes garçons soient les protagonistes du changement dans la société et dans l’Eglise ?

Je désire, pour ceux qui sont les témoins réels des risques de la traite dans leur pays d’origine, qu’ils puissent trouver dans le synode un lieu pour s’exprimer, d’où appeler l’Église à l’action. C’est pourquoi, mon grand désir est que les jeunes représentants des « périphéries » soient les protagonistes de ce synode. Je souhaite qu’ils puissent voir le synode comme un lieu pour lancer un message aux gouvernants des pays de provenance et d’arrivée pour demander protection et soutien. J’espère que ces jeunes lanceront un message mondial pour une mobilisation mondiale des jeunes pour construire ensemble une maison commune inclusive et accueillante. J’espère qu’ils seront un exemple d’espérance pour ceux qui traversent le drame existentiel de la détresse.

L’Église catholique entend intervenir à chaque phase de la traite des êtres humains : elle veut les protéger du mensonge et du racolage ; elle veut les trouver et les libérer quand ils sont transportés et réduits en esclavage ; elle veut les assister une fois libérés. Souvent les personnes qui ont été piégées et maltraitées perdent leur capacité à faire confiance aux autres et l’Église est souvent l’unique ancre de salut.

Il est absolument important de répondre de manière concrète aux vulnérabilités de ceux qui sont en danger, pour ensuite accompagner le processus de libération en commençant à mettre leurs vies à l’abri. Les groupes ecclésiaux peuvent ouvrir des espaces de sécurité là où c’est nécessaire, dans les lieux de recrutement, sur les routes du trafic et dans les pays d’arrivée. Mon espérance est que le synode soit aussi pour les Églises locales une occasion d’apprendre à travailler ensemble et à devenir « un réseau de salut ».
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Source : https://fr.zenit.org/
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