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 Anniversaire de l’ordination du pape François: conseils aux séminaristes

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Anniversaire de l’ordination du pape François: conseils aux séminaristes  Empty
MessageSujet: Anniversaire de l’ordination du pape François: conseils aux séminaristes    Anniversaire de l’ordination du pape François: conseils aux séminaristes  Icon_minitimeVen 16 Déc 2016 - 16:34

Anniversaire de l’ordination du pape François: conseils aux séminaristes  SFO6000-1-740x493


« Ne vous sentez pas différents de vos contemporains », vient de recommander le pape aux séminaristes, samedi dernier, 10 décembre, en recevant les étudiants d’un séminaire italien et en improvisant un discours différent de celui qu’il avait préparé.

Dans le texte improvisé dont nous publions ci-dessous notre traduction il résume ainsi le cœur du sacerdoce : « Le plus important c’est de rencontrer Jésus, et partant de Jésus faire tout le reste ».

Discours improvisé pour le Séminaire pontifical régional Pie XI des Pouilles :

Merci beaucoup pour ces mots et aussi pour les sentiments. Merci ! Ce ne sont pas des mots froids et cela fait plaisir, quand il y a la chaleur du frère qui parle, qui n’a pas peur de paraître peut-être un peu ridicule, mais qui dit ce qu’il sent. Cela fait du bien. Ainsi je ne puis répondre froidement. Le discours « froid » préparé vous sera remis. Je vais vous dire ce qui me viendra spontanément.

Pour moi, Molfetta est un mot qui a tellement de résonance, tellement. Il me rappelle une femme, une sœur, une grande femme, qui a beaucoup travaillé dans les séminaires, également en Argentine, à côté de notre maison de formation : Sœur Bernadette, elle était de votre région. En tant que maître des novices et aussi supérieur provincial, quand j’avais des problèmes avec quelqu’un, je l’envoyais pour lui parler. Et elle, deux « gifles spirituelles » et la chose s’arrangeait. Cette sagesse des femmes de Dieu, des mères. C’est une grâce de grandir dans la vocation sacerdotale en ayant à côté de soi ces femmes, ces mères, qui savent dire les choses comme le Seigneur veut qu’elles soient dites. Ensuite elle a été transférée à Rome, et moi quand je venais j’allais toujours la voir. Je me rappelle que la dernière fois que je l’ai vue, je lui ai téléphoné et elle : « Avant de partir, venez une autre fois » – « Mais pourquoi ? » – « Je veux que vous me donniez la sainte Onction (des malades), parce que nous ne nous verrons plus ». Cette intuition de la femme, à 85 ans alors .. . Un jour de Toussaint je lui ai donné l’Onction des malades et elle s’en est allée à mi-décembre. Je veux dire cela pour rendre hommage à cette femme et à toutes celles comme elle, qui consacrent leur vie au Seigneur et qui sont proches de l’apostolat des prêtres, elles sont proches de la formation des prêtres dans les séminaires ; elles ont cette sagesse, cette sagesse des mères ; elles savent dire ce que le Seigneur veut qu’il soit dit. Pour moi c’est un devoir de parler au nom de Sœur Bernadette aujourd’hui. Je remercie votre terre pour avoir donné une telle femme.

Ensuite votre séminaire, comme tous les séminaires, forme les prêtres. Les prêtres qui parfois ont des problèmes, se trompent… Quand arrivent les scandales des prêtres nous sommes habitués à les voir ! La presse les achète bien ces nouvelles, elle paie bien ces nouvelles. Parce qu’elle est comme cela, la règle du scandale a une cote élevée à la bourse des médias ! Comment former un prêtre afin que dans sa vie il n’y ait pas de faillite, qu’il ne s’écroule pas ? Rien de plus ! Pour que sa vie soit féconde. Oui, féconde ! Qu’il ne soit pas seulement un bon prêtre qui suive toutes les règles. Non, non. Qui donne la vie aux autres ! Qui soit père d’une communauté. Un prêtre qui n’est pas père ne sert à rien. « Allez, fais-toi moine, là… » ; mais même un moine qui n’est pas père ne sert à rien. La paternité de la vocation pastorale ; donner la vie, faire grandir la vie ; ne pas négliger la vie d’une communauté. Le faire avec courage, avec force et avec tendresse.

Et vous – 180 vous avez dit ? – êtes entrés sur cette route pour devenir pères d’une communauté. Ici, en Italie, vous avez l’avantage d’avoir une tradition de bons curés, très bons, très bons, qui nous donnent l’exemple de comment aller de l’avant. Regardez vos pères dans la foi, regardez vos pères et demandez au Seigneur la grâce de la mémoire, la mémoire ecclésiale. « L’histoire du salut n’a pas commencé avec moi » – chacun doit se le dire. « Mon église a toute une tradition, une longue tradition de bons prêtres » : prendre cette tradition et la porter de l’avant. Elle ne finira pas avec toi. Cherche à laisser l’héritage à celui qui prendra ta place. Les pères qui reçoivent la paternité d’autres et la donnent à d’autres. C’est beau d’être prêtre comme cela. Une fois j’ai vu un curé d’un petit pays, un bon curé : « Toi que fais-tu ? » – « Je connais le nom de chacun de mes paroissiens, des gens » – « Dis-moi, chaque personne ? » – « Tous, même le nom de leurs chiens ! » Il était près des gens.

Et là nous arrivons à une parole que je voudrais dire à un séminariste : « être proche ». On ne peut pas être prêtre et détaché du peuple. Proche du peuple. Celui qui nous a donné le plus grand exemple a été le Seigneur, c’est pas vrai ? Être proche ! Un prêtre qui se détache du peuple n’est pas capable de donner le message de Jésus. Il n’est pas capable de donner les caresses de Jésus aux personnes ; il n’est pas capable – et je prends ton image [il se tourne vers le recteur qui a parlé avant] – de mettre dans la porte pour qu’elle ne se ferme pas [il se réfère à une image citée pas le Recteur, dans laquelle le pieds de Jésus empêche que se referme la porte de la Miséricorde]. Près des gens. Etre proche signifie patience ; veut dire brûler [consumer] la vie, parce que – disons la vérité – le Saint Peuple de Dieu fatigue, fatigue ! Mais quelle belle chose de voir un prêtre qui finit la journée fatigué et qui n’a pas besoin de cachets pour bien s’endormir ! Cette fatigue saine du travail, du don de la vie aux autres, continuellement au service des autres. Quand vous commencerez : « Moi maintenant je voudrais autre chose. J’ai la paroisse, mais je voudrais faire l’école ici … ». Mais pourquoi veux-tu l’école ? Pour l’argent ? Tu as peur de la pauvreté ? Écoute, si tu as peur de la pauvreté, ta vocation est en danger ! Parce que la pauvreté sera ce qui fera grandir ton don au Seigneur, elle sera celle – la pauvreté – qui fera un mur pour te garder, parce que la pauvreté dans la vie consacrée, dans la vie des prêtres, est une mère et un mur. Elle est une mère et un mur : elle donne la vie et elle garde. Un prêtre proche des gens, proche des problèmes des gens. Cette parole : « être proches » !

Quand tu trouves  un prêtre qui s’éloigne des gens, qui cherche autre chose – oui, il vient, dit la messe et puis s’en va, parce qu’il a d’autres intérêts que le peuple des fidèles qui lui sont confiés – cela fait mal à l’Église. Être proche ! Comme Jésus a été proche de nous. Il n’y a pas d’autres voies : c’est la voie de l’incarnation. Les propositions gnostiques sont si nombreuses aujourd’hui, c’est un peu être un bon prêtre, mais pas catholique, gnostique, mais pas catholique. Non, non ! Catholique, incarné, proche, qui sait caresser et souffrir avec la chair de Jésus avec les malades, avec les enfants, avec les problèmes, avec tant de problèmes qu’ont nos gens. Cette promiscuité vous aidera tellement, tellement, tellement !

Pour être proches comme Jésus, pour savoir « mettre les pieds » comme Jésus qui évite que se ferme la porte [de la Miséricorde. Il se réfère à la même image que précédemment], il est nécessaire de connaître Jésus. Mais je demanderais: combien de temps restez-vous assis devant le Tabernacle, chaque jour ? Une des questions que je posais toujours aux prêtres, même bons, à tous, était : toi, le soir, comment vas-tu au lit ? Et eux ne comprenaient pas : « Mais que demandez-vous ? » – « Oui, oui ! Comment vas-tu te reposer ? Que fais-tu ? » « Ah oui, je suis fatigué. Je mange rapidement et puis je vais au lit… Je regarde la télévision… Je me repose un peu … » – « Ah bien. Mais est-ce que tu salues « Celui » qui t’a envoyé vers les autres ? Au moins passer un petit bout de temps au Tabernacle ? «  – « Ah oui, c’est vrai ! Mais je m’endors …. ». Bénis soit le Seigneur ! Qu’y-a-t-il de plus beau que de s’endormir devant le Seigneur ? Cela m’arrive à moi … Ce n’est pas un péché, ce n’est pas un péché. Même Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus nous enseigne à faire cela. S’il vous plaît, ne laissez pas le Seigneur ! Ne laissez pas le Seigneur seul dans le Tabernacle ! Vous avez besoin de Lui. « Mais cela ne me dit rien ! Je m’endors … ». Endors-toi. Mais c’est Lui qui t’envoie, c’est lui qui te donne la force. La prière personnelle avec le Seigneur, parce que tu dois être comme Jésus pour tes gens. « Ah mais quand je suis entré au séminaire je ne pensais pas que la route serait ainsi … Je pensais à être prêtre … J’ai pensé faire de belles choses … ». C’est important mais plus important est de rencontrer Jésus, et partant de Jésus faire tout le reste. Parce que  l’Église n’est pas une ONG, et la pastorale n’est pas un plan pastoral. Cela aide, c’est un instrument ; mais la pastorale est le dialogue, le colloque en continu – soit sacramentel, soit catéchétique, soit d’enseignement – avec les gens. Être proche des gens et donner ce que Jésus me dit. Et la pastorale qui la porte en avant ? Le Conseil pastoral des diocèses ? Non ! C’est aussi un instrument. Le Saint Esprit le porte en avant. Dis-moi, quel est ton rapport avec l’Esprit Saint ? « Ah, il y a un Esprit Saint ? » Cette question qu’a faite Saint Paul [aux disciples d’Ephèse], et la réponse, elle est toujours d’actualité (cf. Ac 19,2). Tous nous disons le Gloire au Père, tous nous disons « Je crois en l’Esprit Saint » ; mais, dans ta vie, comment entre l’Esprit Saint ? Sais-tu distinguer les inspirations de l’Esprit Saint dans ton cœur ? Quand l’Esprit nous porte à faire une chose et quand l’autre esprit, celui du mal, nous porte à faire une autre chose, sais-tu distinguer l’un de l’autre ? Ou alors ta vie se règle seulement sur le « j’ai envie de … »? L’Esprit Saint. La docilité à l’Esprit Saint. Une chose à laquelle nous devons penser souvent dans notre vie pastorale : la docilité à l’Esprit Saint.

Vous, au séminaire, vous devez étudier, apprendre à grandir dans la prière, connaître ta vie spirituelle. Ensuite, au séminaire, vous êtes si nombreux, et la vie communautaire est importante. Et ensuite vous étudiez. Quatre piliers : la vie spirituelle, la prière, la vie communautaire avec les compagnons ; la vie d’étude, parce que nous devons étudier : le monde ne tolère pas l’image d’un prêtre qui ne comprend pas les choses, qui n’a pas de méthode pour comprendre les choses et ne sait pas dire les choses de Dieu sur le fond. Et quatrièmement : la vie apostolique ; vous à la fin de la semaine allez en paroisse et faites cette expérience. Ces quatre piliers, qui sont toujours présents. « Mais quel est le plus important ? ». Tous les quatre sont importants. S’il en manque un, la formation n’est plus équilibrée. Tous les quatre. Et vous, supérieurs et formateurs, vous devez aider afin que ceci arrive, qu’il en soit ainsi. Que l’équilibre de ces quatre piliers ne soit pas négligé.

Revenant sur l’Esprit Saint, je voudrais souligner une vertu, une vertu qui est si importante et nécessaire au sacerdoce : le zèle apostolique. Pour l’avoir il faut s’ouvrir à l’Esprit Saint : ce sera Lui qui vous donnera le zèle apostolique. Il faut le demander! Le zèle discret, mais le zèle apostolique.

Je pourrais continuer à vous parler, mais je crois que cela suffit ainsi.

J’ai commencé avec une sœur, je veux finir avec un prêtre. J’ai commencé avec l’icône de cette sœur qui a été pour moi un exemple de docilité à l’Esprit Saint, d’amour de Jésus et d’amour à la chair réelle du Christ. Je veux finir avec une icône, une icône sans personne, que j’ai vu enfant tellement de fois : le téléphone – parce qu’il n’y avait pas de répondeur téléphonique ni de téléphone portable – le téléphone sur la table de nuit du curé. Ces bons prêtres, qui se lèvent à toutes les heures de la nuit pour aller chez un malade, donner les sacrements. « Mais je dois me reposer … Le Seigneur sauve tout le monde …  Je débranche le téléphone ». Cela [la disponibilité] c’est le zèle apostolique, c’est cela fondre [consumer] sa vie au service des autres. Et à la fin que te reste-t-il ? Quoi ? La joie du service du Seigneur !

Pensez à la sœur et pensez au téléphone sur la table de nuit ; pensez aux personnes, pensez au Tabernacle ; pensez aux quatre piliers. Beaucoup de choses à penser… Pensez également aux évêques, à vos pères : si tu as quelque chose contre lui, aujourd’hui ou demain, le premier qui doit le savoir c’est lui, ce n’est pas les autres dans les bavardages. Vous, ne bavardez jamais, soyez des hommes bons, qui ne bavardent pas…

Merci beaucoup ! C’est l’heure de l’Angélus. Nous pouvons prier ensemble.
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Source : https://fr.zenit.org/


Texte préparé à l’avance :



Chers séminaristes,


Je vous rencontre avec joie et je vous salue, vous tous qui formez la communauté du Séminaire pontifical régional des Pouilles « Pie XI », accompagnés des évêques de la Région. Je remercie le recteur pour ses aimables paroles, et je vous salue spécialement, chers séminaristes qui, grâce à Dieu, êtes nombreux.

Je voudrais reprendre brièvement avec vous ce que j’ai dit pendant l’Assemblée des évêques italiens, au printemps dernier, sur l’identité et le ministère des prêtres. En cette occasion j’ai décrit le ministère des prêtres à travers une triple appartenance : au Seigneur, à l’Église, au Royaume. Une telle appartenance, naturellement, ne s’improvise pas, ne naît pas après l’ordination si auparavant – justement pendant les années du Séminaire – elle n’a pas été cultivée, entretenue, poussée à grandir avec attention et sens des responsabilités. Voilà pourquoi aujourd’hui je voudrais profiter de votre visite pour reprendre cette réflexion, que j’estime importante même pour les jeunes séminaristes qui sont en train de se préparer à devenir prêtres.

Avant tout, le mot « appartenance » contient l’idée de se sentir partie d’un tout. Pendant les années de séminaire, nous avancerons bien seulement si nous nous sentons comme faisant partie du Christ, de l’Église et du Royaume. Pour tout comprendre il faut lever le regard, arrêter de penser que je suis le tout de ma vie. Le premier obstacle à dépasser est donc le narcissisme. C’est la tentation la plus dangereuse. Non, tout ne commence et finit avec moi, je peux et je dois regarder au delà de moi même, jusqu’à me rendre compte de la beauté et de la profondeur du mystère qui m’entoure, de la vie qui me dépasse, de la foi en Dieu qui soutient chaque chose, chaque personne et même moi. Comment pourrais-je me rendre compte du Christ, si mon unique préoccupation est de me sauver, de m’épargner, de sortir indemne dans toutes les circonstances ? Comment pourrais-je m’enthousiasmer dans l’aventure de la construction du Règne de Dieu, si tous les enthousiasmes sont freinés par la peur de perdre quelque chose de moi ? Pendant ce temps liturgique de l’Avent, qui fait fortement résonner l’invitation du Seigneur à la vigilance, nous sommes invités à être vigilant sur le risque réel d’être narcissiques, parce que sans cette vigilance aucun chemin de vocation n’est réellement possible.

Ensuite, appartenir signifie aussi savoir entrer en relation. Il faut se préparer à être par dessus tout des hommes de relation. Avec le Christ, avec les frères avec lesquels nous partageons le ministère et la foi, avec toutes les personnes que nous rencontrons dans la vie. Savoir bien vivre les relations commence au séminaire ! On ne peut pas penser avancer vers le sacerdoce sans avoir pris cette décision dans son cœur : je veux être un homme de relation. Que ce soit la première attention pendant ces années, le premier objectif de la formation. Je peux vérifier réellement, petit à petit, pendant que les années passent et que l’ordination se rapproche, si je progresse dans cette dimension : si ma capacité relationnelle est en train de grandir, si elle est en train de mûrir. La construction de la communauté qu’un jour vous devrez conduire en tant que prêtre, commence dans la vie de tous les jours au séminaire, soit entre vous, soit avec les personnes que vous rencontrez sur votre chemin. Ne vous sentez pas différents de vos contemporains, ne croyez pas que vous êtes meilleurs que les autres jeunes, apprenez à être avec tous, n’ayez pas peur de vous salir les mains. Pour être demain des prêtres qui vivent au milieu du peuple saint de Dieu, commencez aujourd’hui à être des jeunes qui savent demeurer avec tous, qui savent apprendre quelque chose de chaque personne qu’ils rencontrent, avec humilité et intelligence. C’est la base de toutes les relations qui est la relation avec le Christ : au fur et à mesure que vous le connaissez, que vous l’écoutez, que vous vous liez à lui dans la confiance et dans l’amour, faites vôtre son amour, mettez-le dans vos rapports avec les autres, devenez des « canaux » de l’amour à travers votre maturité relationnelle. Le lieu où grandit la relation avec le Christ est la prière, et le fruit le plus mûr de la prière c’est toujours la charité.

Enfin, l’appartenance est confronté à son opposé, qui est l’exclusion, la mise à l’écart. Celui qui grandit dans l’appartenance au Christ découvre en lui le regard qui se tourne vers tous : dans son style de vie, comment peut il être quelqu’un qui exclut ? Commencez par la vie commune que vous avez au séminaire : quelqu’un est exclu ? quelqu’un reste en marge ? Votre appartenance au Christ vous demande d’aller à sa rencontre, de le mettre au centre, de l’aider à se sentir lui aussi membre de la communauté. Au fur et à mesure que vous grandissez dans le sens de l’appartenance à l’Église et que vous goûtez la beauté de la fraternité, sachez vous demander à vous mêmes d’accomplir l’effort du pardon, dans les petites et grandes choses. Si rien dans la vie ne nous exclut du regard miséricordieux du Seigneur, alors pourquoi donc notre regard devrait-il exclure quelqu’un ?

Je sais que vous êtes un grand séminaire, visité par la grâce du Seigneur par beaucoup de vocations. Cette abondance est aussi une responsabilité. Il faut être attentif à la qualité du chemin de formation, le nombre ne suffit pas. Pour cela, afin que vous puissiez toujours avancer dans une bonne qualité de formation, je vous assure de ma prière en vous remerciant de votre visite. Et vous aussi, s’il vous plaît, n’oubliez pas de prier pour moi.
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Source : https://fr.zenit.org/
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