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 Dialogue du pape François avec des petits chanteurs

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Dialogue du pape François avec des petits chanteurs  Empty
MessageSujet: Dialogue du pape François avec des petits chanteurs    Dialogue du pape François avec des petits chanteurs  Icon_minitimeDim 3 Jan 2016 - 15:35

Dialogue du pape François avec des petits chanteurs  LOGOS_20160101132811675

Jeudi 31 Décembre 2015

Dialogue du pape François avec des petits chanteurs

Le pape a en effet reçu en audience en la salle Paul VI du Vatican ce 31 décembre, les quelque 6 000 participants du 40e congrès international des Pueri Cantores qui a commencé à Rome le 28 décembre et s’est achevé le 1er janvier.

Le pape François a dialogué librement avec les jeunes, répondant à trois séries de questions. Voici la première et sa première réponse.

Dialogue du pape François :

Première question- Que pensez-vous de notre chant ? Est-ce que vous aimez chanter ?

Pape François-  « Que pensez-vous de notre chant ? Est-ce que vous aimez chanter ? » J’aimerais t’entendre chanter davantage ! Je n’ai entendu qu’un chant, j’espère que vous allez en chanter d’autres. J’aime entendre chanter, mais si je chantais, j’aurais l’air d’un âne, parce que je ne sais pas chanter. Je ne parle pas bien non plus, parce que j’ai un défaut dans ma manière de parler, phonétique… mais j’aime tellement entendre chanter ! Et je vais vous raconter une anecdote. Quand on était petits  – on est cinq enfants – le samedi, à deux heures de l’après midi, maman nous faisait nous asseoir devant la radio pour écouter. Et qu’est-ce qu’on écoutait ? Tous les samedis il y avait la retransmission d’un opéra. Et maman nous enseignait comment était cet opéra et elle nous expliquait : « Vous entendez comment il fait celui-là… ? »

Donc tout enfant, j’ai éprouvé le plaisir d’entendre chanter. Mais je n’ai jamais pu chanter. En revanche, l’un de mes grands pères, qui était charpentier, chantait toujours en travaillant, toujours. Le plaisir d’entendre chanter vient de mon enfance. J’aime tellement la musique et le chant. Et ce que je pense de votre chant ? J’espère en entendre un autre… D’accord ? C’est possible ? Je vous dirai une chose : le chant éduque l’âme.  Le chant fait du bien à l’âme.

Par exemple, quand la maman veut faire s’endormir son enfant, elle ne lui dit pas : « Un, deux, trois, quatre… »  Elle lui chante une berceuse. Elle la chante et cela fait du bien à l’âme. L’enfant devient tranquille et il s’endort. Saint Augustin dit une phrase très belle. Chacun de vous doit l’apprendre dans sa langue. En parlant de la vie chrétienne, de la joie de la vie chrétienne, il dit ceci : « Chante et marche ! »

La vie chrétienne est un chemin, mais ce n’est pas un chemin triste, c’est un chemin joyeux. Et donc chante ! « Chante et marche » : n’oubliez pas ! Que chacun le dise dans sa langue : « Chante et marche ! » [Ils répètent : « Chante et marche ! »] Je n’ai pas bien entendu… [Ils répètent : « Chante et marche ! »] Voilà ! Souvenez-vous de cela : « Chante et marche ! » Et ainsi ton âme éprouvera davantage la joie de l’Evangile.
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Source : http://www.zenit.org/fr/


Deuxième question – Comment faites-vous pour être toujours aussi bon ? Cela ne vous arrive jamais de vous mettre en colère ? Quelles sont vos bonnes résolutions pour la nouvelle année ?

Pape François – Un jour, un jeune s’est approché de Jésus et lui a dit quelque chose qui ressemble à ce que tu dis. Il a dit : « Jésus, bon maître ». Et Jésus l’a regardé et il a dit : « Non, Dieu seul est bon. » Dieu seul est bon a dit Jésus. Et nous ? Nous sommes méchants ? Non, moitié, moitié, nous avons un peu de tout… Nous avons toujours cette blessure du péché originel qui nous conduit à ne pas être toujours très bons… Mais souviens-toi toujours : Dieu seul est bon, et si tu veux trouver la bonté, va au Seigneur, Lui est toute bonté, tout amour, toute miséricorde. Et tu sais comment je fais pour être un peu bon ? Je me rapproche du Seigneur. Et je demande au Seigneur : « Seigneur, fais que je ne sois pas si pécheur, que je ne sois pas si méchant, que je ne fasse de méchancetés à personne, que je n’éprouve ni jalousies, ni envies, que je ne m’emmêle pas dans les cordes, qui sont si nombreuses... » Et toutes ces choses. Demander la grâce d’être bon, parce que seul Dieu est bon. Cela aussi vous devez l’apprendre. Nous le disons tous ensemble ? Chacun dans sa langue : « Dieu seul est bon. » [Ils répètent : « Dieu seul est bon. »] Encore une fois. [« Dieu seul est bon. »] Vous souvenez-vous du conseil de saint Augustin que vous avez répété tous ensemble ? C’était comment ? [Ils répondent : « Chante et marche ! »] Dieu seul est bon. Rappelez-vous bien cela !

Mais il y a des personnes bonnes, oui, qui nous rapprochent du Seigneur : les saints ! Tant de saints cachés dans la vie quotidienne, dans notre vie, tant de personnes qui souffrent et offrent leurs souffrances pour la conversion des pécheurs. Tant, tant de personnes qui s’approchent tellement de la bonté de Dieu : ce sont les saints. Mais qui est le seul à être bon ? [Ils répondent : « Dieu ! »] Dieu seul est bon.

L’autre question : « Vous mettez-vous parfois en colère ? » Oui, je me mets en colère, mais je ne mords pas ! Parfois, je me mets en colère quand quelqu’un fait une chose qui ne va pas, il me vient un peu de… Pour m’aider je m’arrête et je pense à toutes les fois où moi j’ai provoqué la colère des autres. Je pense et je me demande : « Est-ce que j’ai mis quelqu’un en colère ? Et oui, tant de fois. Alors tu n’as pas le droit de te mettre en colère. Mais il a fait… Oui, mais s’il a fait cette chose méchante, s’il a fait quelque chose de pas bien, appelle-le et parle-lui, comme un frère, parle comme un frère, et une sœur, parle, parle ! Mais sans se mettre en colère, parce que la colère est venimeuse, elle t’empoisonne l’âme. J’ai vu si souvent des enfants et des jeunes effrayés. Pourquoi ? Parce que les parents – ou à l’école – les grondent. Et quand quelqu’un est en colère, et se met à crier sur l’autre, il fait du mal, il blesse : crier sur quelqu’un c’est comme donner un coup de couteau à l’âme, cela n’est pas bien. Vous avez bien compris ?

Oui, je me mets en colère, oui, parfois je me mets en colère, mais je pense aux fois où j’ai mis en colère les autres, ça m’aide, me tranquillise un peu. En se fâchant on fait mal à l’autre mais également à soi-même, on s’empoisonne. Et il y en a des gens – vous en connaissez sûrement – qui ont l’âme amère, le cœur plein d’amertumes, sont toujours en colère. A les voir aussi fâchés, on dirait que tous les matins ils se lavent les dents avec du vinaigre ! Il y a des gens comme ça… C’est une maladie ! Bien sûr, s’il y a quelque chose qui ne me plaît pas je me fâche un peu. Mais l’habitude de crier après quelqu’un, ça c’est du poison ! Je vous demande, et que chacun me réponde dans sa langue : l’âme de Jésus, comment était-elle ? Douce ou amère ? [Les enfants répondent : « Douce ! »] Pourquoi était-elle douce ? Parce que lorsque Jésus se mettait en colère, ça n’allait jamais jusqu’à son âme, c’était seulement pour corriger et puis la paix revenait.

« Quelles sont vos bonnes résolutions pour cette nouvelle année ? » J’en ai pris une ces jours-ci, en prenant un peu de temps pour une retraite spirituelle : prier davantage. Parce que je me suis rendu compte que les évêques et les prêtres – et moi je suis évêque – doivent diriger le peuple de Dieu avant tout par la prière, c’est le premier service à rendre. Je vous raconte une histoire. Au début du christianisme, il y avait beaucoup de travail car tant de gens se convertissaient et les apôtres n’avaient pas le temps. Et certains sont venus se plaindre parce qu’ils ne s’occupaient pas bien des veuves et des orphelins. C’était vrai, mais ils n’avaient pas le temps de tout faire. Alors ils ont fait un concile entre eux et décidé de confier à quelques hommes seulement la charge de servir les gens. C’est comme ça que sont nés les diacres. On peut le voir dans le livre des Actes des apôtres. Et que dit Pierre, saint Pierre, le premier pape ? Que dit-il ? « Ils feront ça et nous, les apôtres, seulement deux choses : prier et annoncer l’Evangile, prêcher. » Autrement dit, la prière est le premier devoir d’un évêque : on ne peut être évêque dans l’Eglise et ne pas mettre la prière au premier plan. Et puis l’annonce de l’Evangile. Ces jours-ci, pour répondre à ta question, j’ai pensé qu’une bonne résolution pour l’année prochaine serait de prier un peu plus. D’accord ? Alors je vous demande à mon tour : pensez-vous que cela pourrait être une bonne résolution pour vous aussi ? [Réponse : « Oui! »] Priez un peu plus. Car l’Eglise progresse grâce à la prière des saints. Priez pour l’Eglise !
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Source : http://www.zenit.org/fr/


Troisième question – Quand vous étiez petit, vous rêviez de devenir quoi plus tard ? Le soir, quand je regarde la télévision avec ma famille, je vois tant d’histoires tristes, dramatiques : le monde sera-t-il toujours comme ça, quand je serai grand aussi ?

Pape François – Pour la première question, si je vous disais la vérité, je vous ferais rire… Mais je dirai la vérité. La question était : « Quand vous étiez petit, vous rêviez de devenir quoi ? » Petit, j’allais souvent avec ma grand-mère, avec ma mère aussi, faire les courses au marché. A cette époque, il n’y avait pas de supermarchés, par de télévision non plus, il n’y avait rien… Le marché était dans la rue et il y avait des étals pour les légumes, les fruits, la viande, le poisson. On achetait de tout. Un jour, à la maison, à table, on m’a demandé : que voudrais tu-faire plus tard ? Vous savez ce que j’ai dit ? « Boucher. » Pourquoi ? Parce que le boucher qui était au marché – il y avait trois ou quatre étals pour la viande – prenait un couteau, coupait des morceaux…c’est un art, et j’aimais voir ça. Maintenant j’ai changé d’avis, bien entendu ; mais pour répondre à ta question, quand j’étais petit je rêvais  de devenir boucher. Cela m’aurait plu.

Puis la seconde question – celle-là est sérieuse ! – : « Le soir, alors que je dîne avec ma famille, en regardant la télévision, j’entends parler de nouvelles tristes et dramatiques… Mais le monde sera-t-il toujours comme ça, quand je serai grand aussi ? » C’est vrai ce que tu dis. Il y a beaucoup de gens qui souffrent dans le monde aujourd’hui. Il y a les guerres. Mais combien de guerres y a-t-il ? En Afrique, vous n’imaginez pas combien il y en a. Le Moyen-Orient, là où est né Jésus, c’est la guerre partout. En Ukraine, la guerre. Dans tant d’endroits. En Amérique latine il y a des guerres. C’est vraiment moche ! Et que font les guerres ? Elles sèment la pauvreté, la souffrance, elles font mal. Que des choses tristes… Pensez aux enfants. Vous les enfants, jeunes garçons et jeunes filles, vous avez ce don de Dieu de pouvoir chanter, d’être heureux, de vivre la vie chrétienne comme disait saint Augustin – que disait saint Augustin ? [Réponse des enfants : « Chante et marche ! »] –, mais il y a des enfants, dans le monde, qui n’ont rien à manger, qui ne peuvent pas aller à l’école, parce qu’il y a la guerre, la pauvreté, et pas d’écoles ; il y a des enfants qui, quand ils tombent malades, n’ont pas la possibilité d’aller à l’hôpital. Priez pour ces enfants. Priez ! Mais le monde sera-t-il toujours comme ça ? Il peut s’améliorer. Mais il y a une chose dont on n’aime pas parler mais dont il faut parler : dans le monde il y a la lutte entre le bien et le mal – disent les philosophes –, la lutte entre le diable et Dieu. Ça existe toujours. Quand, à chacun de nous, vient l’envie de faire une méchanceté, cette petite méchanceté est une inspiration du diable qui, à travers la faiblesse que nous a laissée le péché originel, t’amène à cela. On commet le mal dans les petites comme dans les grandes choses ; dans les guerres, comme – par exemple – un garçon ou une fille qui ment : c’est une guerre contre la vérité de Dieu, contre la vérité de la vie, contre la joie. Cette lutte entre le diable et Dieu, dit la Bible, continuera jusqu’à la fin. Est-ce clair ? Vous avez compris ? Nous avons tous en nous un champ de bataille. On lutte entre le bien et le mal, tout le monde. Nous avons des grâces et des tentations, et devons parler avec le curé, avec le catéchiste de ces choses pour bien les connaître. Ça c’est la première chose.

Deuxièmement : il y a tant de bonnes choses dans le monde, et je me demande: pourquoi ne pas le faire savoir ? Parce qu’on dirait que les gens préfèrent voir des choses méchantes ou entendre de mauvaises nouvelles. Pensons à l’Afrique : tant de méchancetés, tant de guerres – comme j’ai dit – mais il y a des missionnaires, des prêtres, des religieuses, qui ont dépensé toute leur vie là-bas, prêchant l’Evangile, dans la pauvreté… Quand le mois dernier je suis allé en Afrique, j’ai trouvé des petites sœurs… je pense à une sœur italienne de 83 ans qui m’a dit : « Je suis ici depuis l’âge de 26 ans. » Et il y a tant de saintes familles, tant de parents qui élèvent bien leurs enfants. Pourquoi ne voit-on pas à la télévision une famille qui élève bien ses enfants, qui éduque bien son enfant ? On n’en voit pas ! Parce qu’il y a une attirance pour le mal : on dirait que regarder ce qui est moche plaît davantage que regarder ce qui est beau, les grandes choses. Le diable joue son rôle – c’est vrai –, mais Dieu aussi joue son rôle : que de saintes personnes ! Pas seulement dans les missions mais dans le monde, dans le travail, dans les familles ; tant de parents, tant de grands-parents avec des maladies à supporter, des problèmes ; et ça on ne le voit pas à la télé. Pourquoi ? Parce que ça ne rapporte pas, ne fait pas publicité… Ici, en Italie, j’ai découvert tant d’associations, d’hommes et de femmes, qui donnent une partie de leur temps pour assister, accompagner des malades, s’occuper d’eux. C’est bien. Mais on ne le voit pas dans la publicité. Pas vrai ? Si tu veux avoir du rating – en journalisme, à la télé, ou ce que tu veux – ne fais voir que les mauvaises choses ; les bonnes choses ennuient les gens. Ou bien ils ne savent pas présenter et bien faire les choses, ne savent pas bien faire voir les bonnes choses.

Quand tu regardes la télévision [le pape s’adresse à la petite fille qui a posé la question] chez toi, souviens-toi de ces deux choses : il y a une lutte entre le bien et le mal, tant d’enfants qui souffrent, des guerres, de mauvaises choses parce que la lutte est entre Dieu et le diable ; mais pense aussi à toutes ces saintes personnes, tant de personnes, qui donnent leur vie pour aider les autres, pour prier pour les autres. Mais pourquoi ne voit-on pas à la télévision les religieuses cloîtrées qui passent leur vie à prier pour tout le monde ? Parce que ça n’intéresse pas… regarder les bijoux d’une célèbre enseigne est probablement plus intéressant, alors on les montre… on montre les choses qui flattent notre vanité. Ne nous laissons pas berner ! Le monde est plein de choses moches, moches, moches, c’est le diable qui agit contre Dieu ; mais il y a aussi de très bonnes choses, des choses saintes qui sont œuvre de Dieu. Il y a les saints cachés. N’oublions pas ce mot : saints cachés, ces saints qu’on ne voit pas. Entendu?

Je vous remercie pour tout. Mais je voudrais entendre une autre chanson pour dire si j’aime ou pas comment vous chantez… Et autre chose : je voudrais entendre répéter comment était la vie chrétienne selon saint Augustin ? Comment doit-elle être ? [Réponse des enfants : « Chante et marche ! »] Chante et marche ! Deuxièmement : qui est bon ? [« Seul Dieu est bon. »]

Voilà. Et maintenant j’attends une belle chanson… Merci !
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Source : http://www.zenit.org/fr/
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