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 Visite pastorale à Cassano all'Jonio, messe à Sibari

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Visite pastorale à Cassano all'Jonio, messe à Sibari Empty
MessageSujet: Visite pastorale à Cassano all'Jonio, messe à Sibari   Visite pastorale à Cassano all'Jonio, messe à Sibari Icon_minitimeSam 21 Juin 2014 - 19:28

Samedi 21 Juin 2014

Visite pastorale à Cassano all'Jonio, messe à Sibari

« En adorant Jésus dans vos cœurs et en restant unis à Lui vous saurez vous opposer au mal, aux injustices, à la violence, par la force du bien, du vrai et du beau », déclare le pape François à l’Eglise calabraise.

Le pape a conclu sa visite à Cassano all'Jonio, dans la province de Cosenza en Calabre, par une messe célébrée sur la plaine de Sibari, à 16h, ce 21 juin 2014.

Lors de son homélie, il a une nouvelle fois épinglé la "N’Drangheta", mafia calabraise : ceux qui pratiquent le crime organisé n’adorent pas Dieu mais « adorent le mal », a-t-il prévenu : « ils ne sont pas en communion avec Dieu, ils sont excommuniés ».

Il a au contraire exhorté les chrétiens à être « en communion avec Jésus » et à « marcher avec Lui » : « En adorant Jésus dans vos cœurs et en restant unis à Lui vous saurez vous opposer au mal, aux injustices, à la violence, par la force du bien, du vrai et du beau ».

Le pape a encouragé à « témoigner de la solidarité concrète envers les frères, spécialement ceux qui ont le plus besoin de justice, d’espérance, de tendresse » : « si vous adorez le Christ et marchez derrière Lui et avec Lui, votre Eglise diocésaine et vos paroisses grandiront dans la foi et dans la charité, dans la joie d’évangéliser ».

« Vous serez une Eglise où les pères, les mères, les prêtres, les religieux, les catéchistes, les enfants, les personnes âgées et les jeunes cheminent ensemble les uns à côté des autres, se soutiennent, s’aident, s’aiment comme des frères, spécialement dans les moments de difficulté », a-t-il conclu.

Le pape repartira à 18h en hélicoptère, de l'héliport de Marina de Sibari pour atterrir à Rome aux environs de 19h30.

Ce matin, le pape a réservé sa première visite à la prison « Rosetta Sisca » de Castrovillari. Rencontrant la famille du petit Nicola Campolongo, tué à 3 ans par le crime organisé en janvier dernier, il s’est exclamé : « Jamais plus de victime de la N’Drangheta ! ». Puis il s’est rendu à l’Hospice « San Giuseppe Moscati » de Cassano, auprès des malades en soins palliatifs.

A midi, il a rencontré les prêtres diocésains, qu’il a mis en garde contre « l’individualisme pastoral », encourageant au contraire à la « beauté de la fraternité » : « être prêtre ensemble, suivre le Seigneur non pas seuls, mais ensemble ».

Il a également invité les prêtres à être proches des familles, « en ces temps difficiles aussi bien pour la famille comme institution que pour les familles victimes de la crise » : les prêtres sont en effet appelés à « être témoins de la proximité de Dieu envers les familles et de sa force prophétique pour la famille ».

Le pape a ensuite déjeuné avec les pauvres accueillis par la Caritas diocésaine et avec les jeunes de la communauté thérapeutique résidentielle Saman « Mauro Rostagno » au séminaire « Jean-Paul Ier ». Dans l’après-midi, il a rendu visite aux personnes âgées hébergées à la « Casa Serena » de Cassano.

Source : http://www.zenit.org/fr/articles/combattre-le-mal-par-la-force-du-bien-du-vrai-et-du-beau

Discours du pape François :

Chers prêtres,


Je vous remercie pour votre accueil ! J’ai tant désiré cette rencontre avec vous qui portez le poids quotidien du travail paroissial.

Je voudrais, avant tout, partager avec vous la joie d’être prêtres. La surprise toujours nouvelle d’avoir été appelé, ou plutôt, d’être appelé par le Seigneur Jésus. Appelé à le suivre, à être avec Lui, pour aller vers les autres en L’apportant, [en apportant] sa parole, son pardon… Il n’y a rien de plus beau pour un homme, n’est-ce pas ? Quand nous, prêtres, nous sommes devant le tabernacle, et nous y arrêtons un moment, en silence, alors nous sentons le regard de Jésus à nouveau sur nous, et ce regard nous renouvelle, nous ranime…

Certes, parfois il n’est pas facile de rester devant le Seigneur ; ça n’est pas facile parce que nous sommes pris par tant de choses, par tant de personnes ; mais parfois ça n’est pas facile parce que nous éprouvons un certain malaise, le regard de Jésus nous inquiète un peu, nous met aussi en crise. Mais cela nous fait du bien ! Dans le silence de la prière, Jésus nous montre si nous travaillons comme de bons ouvriers, ou si nous sommes devenus un peu des « employés » ; si nous sommes des « canaux » ouverts, généreux à travers lesquels son amour, sa grâce, s’écoule abondamment, ou si au contraire nous nous mettons nous-mêmes, au centre, et au lieu de « canaux », nous devenons des « écrans » qui ne favorisent pas la rencontre avec le Seigneur, avec la lumière, avec la force de l’Évangile.

Et la seconde chose que je souhaite partager avec vous c’est la beauté de la fraternité: d’être des prêtres ensemble, de suivre le Seigneur non pas seuls, non pas un par un, mais ensemble, dans la grande variété des dons et des personnalités ; c’est précisément cela qui enrichit le presbytérat, cette variété de provenances, d’âges, de talents… Et le tout vécu en communion, dans la fraternité.

Cela aussi n'est pas facile, ni immédiat, ni acquis. D'abord parce que nous les prêtres, nous sommes nous sommes nous aussi plongés dans la culture subjectiviste d’aujourd’hui, cette culture qui exalte le moi jusqu'à l’idolâtrer. Et à cause d'un certain individualisme pastoral qui est malheureusement répandu dans nos diocèses. C'est pourquoi nous devons réagir à cela en faisant le choix de la fraternité. Je parle volontairement de « choix ». Car cela ne saurait être une chose laissée au pur hasard, aux circonstances favorables… Non, c’est un choix, qui correspond à la réalité qui nous constitue, au don que nous avons reçu mais qui doit toujours être accueilli et cultivé: la communion du clergé en Jésus Christ, autour de l’évêque. Cette communion demande d'être vécue en cherchant des formes concrètes adaptées aux époques et à la réalité du territoire, mais toujours dans une perspective apostolique, avec un style missionnaire, en menant une vie fraternelle et simple. Quand Jésus dit : « À ceci, tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples : si vous avez de l’amour les uns pour les autres » (Jn 13,35), il le dit certes pour tout le monde, mais avant tout pour les Douze, pour ceux qu’il a appelés à le suivre de plus près.

La joie d’être prêtres et la beauté de la fraternité. Ce sont les deux choses que je trouvais les plus importantes en pensant à vous. Une dernière chose rapidement : je vous encourage dans votre travail avec les familles et pour la famille. C’est un travail que le Seigneur nous demande de faire tout particulièrement en ce moment, qui est un moment difficile pour la famille en tant qu’institution et pour les familles, à cause de la crise. C’est précisément quand les temps sont difficiles, que Dieu fait sentir sa proximité, sa grâce, la force prophétique de sa Parole. Et nous sommes appelés à être des témoins, des médiateurs de cette proximité avec les familles et de cette force prophétique pour la famille.

Chers frères, je vous remercie. Et avançons, animés par cet amour commun pour le Seigneur et la sainte mère Église. Que la Vierge Marie vous protège et vous accompagne. Restons unis dans la prière. Merci !

Source : http://www.zenit.org/

Homélie du pape François à Cassano :

En la fête du Corpus Domini, nous célébrons Jésus « pain vivant descendu du ciel » (Jn 6,51), nourriture pour notre faim de vie éternelle, force pour continuer à marcher. Je remercie le Seigneur qui me donne aujourd’hui la grâce de célébrer le Corpus Domini avec vous, frères et sœurs de cette église de Cassano allo Jonio. En cette fête que l’on célèbre aujourd’hui, l’Église loue le Seigneur pour le don de l’Eucharistie. Alors que le Jeudi saint nous faisons mémoire de son institution au dernier repas du Seigneur, aujourd’hui prédominent l’action de grâce et l’adoration. En effet, la tradition veut que ce jour-là ait lieu une procession avec le Très Saint Sacrement. Adorer Jésus Eucharistie et marcher avec Lui. Nous avons là les deux aspects inséparables de la fête d’aujourd’hui, deux aspects qui donnent une empreinte à toute la vie du peuple chrétien ; un peuple qui adore Dieu et un peuple en marche : qui ne reste pas sans bouger, qui marche!

Tout d’abord nous sommes un peuple qui adore Dieu. Nous adorons Dieu qui est amour, qui en Jésus Christ s’est livré pour nous, s’est offert sur la croix pour expier nos péchés et, par la puissance de cet amour, est ressuscité d’entre les morts et vit dans son Église. Nous n’avons pas d’autre Dieu que celui-ci !

Quand on adore l’argent au lieu d’adorer le Seigneur, on ouvre le chemin au péché, à l’intérêt personnel et à l’abus de pouvoir; quand on n’adore pas Dieu, le Seigneur, on devient des adorateurs du mal, comme le sont ceux qui vivent d’affaires louches et de violence. Votre terre, si belle, connaît les signes et les conséquences de ce péché. La ’ndrangheta c’est cela: adorer le mal et mépriser le bien commun. Ce mal doit être combattu, doit être éloigné ! Il faut leur dire non ! L’Église que je sais tant occupée à éduquer les consciences, doit multiplier ses efforts pour faire prévaloir le bien. Ce sont nos jeunes qui le demandent, nos jeunes qui ont tant besoin d’espérance. Pour pouvoir répondre à ces exigences, la foi peut nous aider. Ceux qui, dans leur vie, ont pris ce chemin du mal, comme les mafieux, ne sont pas en communion avec Dieu : ils sont excommuniés !

Aujourd’hui nous le confessons, les regards tournés vers le Corpus Domini, vers le Sacrement de l’autel. Et pour cette foi, nous renonçons à Satan et à toutes les séductions ; nous renonçons aux idoles de l’argent, de la vanité, de l’orgueil, du pouvoir, de la violence. Nous chrétiens, nous ne voulons rien adorer en ce monde ni personne sinon Jésus Christ qui est présent dans la sainte Eucharistie. Nous ne nous rendons peut-être pas toujours compte jusqu’au bout de ce que cela signifie, des conséquences que notre profession de foi a ou devrait avoir.

Cette foi en la présence réelle de Jésus Christ, vrai Dieu et vrai homme, dans le pain et le vin consacrés, est authentique si nous nous engageons à marcher derrière lui et avec lui. Adorer et marcher: un peuple qui adore est un peuple qui marche! Marcher avec lui et derrière lui, en tâchant d’appliquer son commandement, celui qu'il a donné à ses disciples à la dernière Cène: « Aimez vous les uns les autres comme je vous ai aimés » (Jn 13, 34). Le peuple qui adore Dieu dans l'eucharistie est un peuple qui marche dans la charité. Adorer Dieu dans l'eucharistie, marcher avec Dieu dans la charité fraternelle.

Aujourd'hui, comme évêque de Rome, je suis ici pour vous confirmer non seulement dans la foi mais aussi dans la charité, pour vous accompagner et vous encourager dans votre marche avec Jésus. Je tiens à exprimer mon soutien à l’évêque, aux prêtres et aux diacres de cette église, ainsi qu’à l’éparchie de Lungro, riche en tradition grecque et byzantine. Soutien que j’étends également à tous les pasteurs et fidèles de l’Église en Calabre, engagée courageusement dans l’évangélisation, en promouvant des styles de vie et des initiatives qui mettent au centre les besoins des pauvres et des plus petits. Et que j’étends aux autorités civiles qui cherchent à vivre l’engagement politique et administratif pour ce qu’il est, un service pour le bien commun.

Je vous encourage tous à témoigner d'une solidarité concrète avec les frères, spécialement ceux qui ont le plus besoin de justice, d'espérance et de tendresse. La tendresse de Jésus, la tendresse eucharistique : cet amour si délicat, si fraternel, si pur. Grâce à Dieu il y a tant de signes d’espérance dans vos familles, dans les paroisses, dans les associations, dans les mouvements d’Église. Le Seigneur Jésus ne cesse de susciter des gestes de charité dans son peuple en marche ! Un signe concret d’espérance est ce « Progetto Policoro », pour les jeunes qui veulent se mettre en jeu et créer des possibilités d’emplois pour soi et pour les autres. Vous, chers jeunes, ne vous laissez pas voler l’espérance ! Je l’ai dit tant de fois et je le répète encore une fois : ne vous laissez pas voler l’espérance! En adorant Jésus dans vos cœurs et en restant unis à Lui vous saurez vous opposer au mal, aux injustices, à la violence par la force du bien, du vrai et du beau.

Chers frères et sœurs, l’Eucharistie nous a rassemblés. Le Corps du Seigneur fait de nous une seule chose, une seule famille, le Peuple de Dieu réuni autour de Jésus, Pain de vie. Ce que j’ai dit aux jeunes, je le dis à tous: Si vous adorez le Christ et marchez derrière Lui, votre Eglise diocésaine et vos paroisses grandiront dans la foi et dans la charité, dans la joie d'évangéliser. Vous serez une Eglise dans laquelle les pères, les mères, les prêtres, les religieux, les catéchistes, les enfants, les personnes âgées, les jeunes marchent les uns à côté des autres, se soutiennent, s'aident, s'aiment comme des frères, spécialement dans les moments de difficulté.

Que Marie, notre Mère, Femme eucharistique, que vous vénérez dans tant de sanctuaires et notamment dans celui de Castrovillari, vous précède dans ce pèlerinage de la foi. Qu’elle vous aide, vous aide toujours à rester unis afin que, par l’intermédiaire de votre témoignage, le Seigneur, puisse continuer à donner la vie au monde. Ainsi soit-il.

Source : http://www.zenit.org
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