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 François: l'idéologie du genre est un danger qui efface les différences

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François: l'idéologie du genre est un danger qui efface les différences Empty
MessageSujet: François: l'idéologie du genre est un danger qui efface les différences   François: l'idéologie du genre est un danger qui efface les différences Icon_minitimeSam 2 Mar 2024 - 15:52

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«L'homme et la femme sont créés par Dieu et sont à l'image du Créateur», c'est-à-dire qu'ils «portent en eux un désir d'éternité et de bonheur que Dieu a semé dans leur cœur, et qu'ils sont appelés à réaliser à travers une vocation spécifique». C’est ce qu’a rappelé, ce 1er mars 2024, le Pape François, aux participants à la conférence sur le thème: "Homme-Femme, image de Dieu. Vers une anthropologie des vocations". Un évènement promu par le Centre de recherche et d'anthropologie des vocations.

Aux participants au Colloque international
« Homme-femme, image de Dieu. Pour une anthropologie des vocations » :

Paroles du Saint-Père avant le discours :

Bonjour ! Je demande à lire, ainsi je ne me fatigue pas trop ; j’ai encore le rhume et cela me fatigue de lire un moment. Mais je voudrais souligner une chose : il est très important qu’il y ait cette rencontre, cette rencontre entre hommes et femmes, parce qu’aujourd’hui le danger le plus laid est l’idéologie du genre, qui annule les différences. J’ai demandé de faire des études à propos de cette laide idéologie de notre temps, qui efface les différences et rend tout égal ; effacer la différence c’est effacer l’humanité. L’homme et la femme, en revanche, sont dans une féconde “tension”. Je me souviens avoir lu un roman du début du XXe siècle, écrit par le fils de l’Archevêque de Canterbury : Le Seigneur du Monde. Le roman parle de l’avenir et est prophétique, parce qu’il montre cette tendance à effacer toutes les différences. Il est intéressant à lire, si vous avez le temps de le lire, parce que là il y a ces problèmes d’aujourd’hui ; cet homme a été un prophète.

Frères et sœurs !

Je suis heureux de participer à ce Colloque promu par le Centre de Recherche et Anthropologie des Vocations, durant lequel des universitaires de diverses parties du monde, chacun à partir de sa compétence, se confronteront sur le thème « Homme-femme image de Dieu. Pour une anthropologie des vocations ». Je salue tous les participants et je remercie le Cardinal Ouellet pour ses paroles : nous ne sommes pas encore saints, mais nous espérons rester toujours en chemin pour le devenir, c’est la première vocation que nous avons reçue ! Et merci surtout parce que, il y a quelques années, avec d’autres personnes d’autorité et en cherchant l’alliance entre les savoirs il a donné vie à ce Centre, pour initier une recherche académique internationale visant à toujours mieux comprendre la signification et l’importance des vocations, dans l’Église et dans la société.

Le but du présent Colloque est avant tout celui de considérer et valoriser la dimension anthropologique de chaque vocation. Cela nous renvoie à une vérité élémentaire et fondamentale, qu’aujourd’hui nous avons besoin de redécouvrir dans toute sa beauté : la vie de l’être humain est vocation. N’oublions pas : la dimension anthropologique, qui est à la base de chaque appel dans le cadre de la communauté, a à voir avec une caractéristique essentielle de l’être humain en tant que tel : celle, c’est-à-dire, que l’homme lui-même est vocation. Chacun de nous, que ce soit dans les grands choix qui concernent un état de vie, que dans les nombreuses occasions et situations dans lesquelles ils s’incarnent et prennent forme, découvre et exprime lui-même en tant qu’appelé, en tant qu’appel, en tant que personne qui se réalise dans l’écoute et dans la réponse, en partageant son être et ses dons avec les autres pour le bien commun.

Cette découverte nous fait sortir de l’isolement d’un moi auto-référentiel et nous fait regarder à nous-mêmes comme à une identité en relation : j’existe et je vis en relation à celui qui m’a engendré, à la réalité qui me transcende, aux autres et au monde qui m’entoure, par rapport auquel je suis appelé à embrasser avec joie et responsabilité une mission spécifique et personnelle.

Cette vérité anthropologique est fondamentale parce qu’elle répond pleinement au désir de réalisation humaine et de bonheur qui habite dans notre cœur. Dans l’actuel contexte culturel parfois on a tendance à oublier ou bien à obscurcir cette réalité, avec le risque de réduire l’être humain à ses seuls besoins matériels ou à ses exigences primaires, comme s’il était un objet sans conscience et sans volonté, simplement entraîné par la vie comme partie d’un ingranage mécanique. Et pourtant l’homme et la femme sont créés par Dieu et sont image du Créateur ; eux, c’est-à-dire, ils portent à l’intérieur un désir d’éternité et de bonheur que Dieu lui-même a semé dans leur cœur et qu’ils sont appelés à réaliser à travers une vocation spécifique. Pour cela en nous habite une saine tension intérieure que nous ne devons jamais étouffer : nous sommes appelés au bonheur, à la plénitude de la vie, à quelque chose de grand auquel Dieu nous a destinés. La vie de chacun de nous, sans exclusion, n’est pas un incident de parcours ; notre présence au monde n’est pas un simple fruit du hasard, mais nous faisons partie d’un dessein d’amour et nous sommes invités à sortir de nous-mêmes et à le réaliser, pour nous et pour les autres.

Pour cette raison, s’il est vrai que chacun de nous a une mission, c’est-à-dire est appelé à offrir sa propre contribution pour améliorer le monde et forger la société, à moi il me plaît toujours de rappeler qu’il ne s’agit pas d’une tâche externe confiée à notre vie, mais d’une dimension qui implique notre propre nature, la structure de notre être homme-femme à l’image et ressemblance de Dieu. Non seulement une mission nous a été confiée, mais chacun et chacune de nous est une mission : « je suis toujours une mission ; tu es toujours une mission ; chaque baptisé et baptisée est une mission. Qui aime se met en mouvement, est poussé hors de lui-même, est attiré et attire, se donne à l’autre et tisse des relations qui génèrent la vie. Personne n’est inutile et insignifiant pour l’amour de Dieu » (Message pour la Journée Missionnaire Mondiale 2019).

Une éminente figure intellectuelle et spirituelle, le Cardinal Newman, a des paroles éclairantes là-dessus. J’en cite quelques-unes : « Je suis créé pour faire et pour être quelqu’un pour qui personne d’autre n’est créé.

J’occupe une place qui m’est propre dans les desseins de Dieu, dans le monde de Dieu :
une place qu’aucun autre n’occupe. Peu importe que je sois riche ou pauvre, méprisé ou estimé par les hommes : Dieu me connaît et m’appelle par mon nom. Il m’a confié un travail qu’il n’a confié à personne d’autre. J’ai ma mission. D’une certaine manière je suis nécessaire à ses intentions » . Et il poursuit : « [Dieu] ne m’a pas créé en vain. Je ferai du bien, je ferai son travail. Je serai un ange de paix, un prédicateur de la vérité à la place qu’il m’a assignée, même sans que je le sache, pourvu que je suive ses commandements et que je le serve dans ma vocation » (J.H. Newman, Méditations et prières, Milan 2002, 38-39).

Frères et sœurs, vos recherches, vos études et de façon spéciale ces occasions de confrontation sont tellement nécessaires et importantes, parce qu’ainsi se diffuse la conscience de la vocation à laquelle chaque être humain est appelé par Dieu, dans différents états de vie et grâce à ses multiples charismes. Elles sont utiles également pour s’interroger sur les défis d’aujourd’hui, sur la crise anthropologique en acte et sur la nécessaire promotion des vocations humaines et chrétiennes. Et il est important que se développe, aussi grâce à votre contribution, une circulation toujours plus efficace entre les différentes vocations, pour que les œuvres qui jaillissent de l’état de vie laïque au service de la société et de l’Église, avec le don du ministère ordonné et de la vie consacrée, puissent contribuer à générer l’espérance dans un monde sur lequel pèsent de lourdes expériences de mort.

Générer cet espoir, se mettre au service du Règne de Dieu pour la construction d’un monde ouvert et fraternel est une tâche confiée à chaque femme et chaque homme de notre temps. Merci pour la contribution que vous donnez en ce sens. Merci pour votre travail durant ces journées. Je le confie au Seigneur dans la prière, par l’intercession de Marie, Icône de la vocation et Mère de toute vocation. Et, s’il vous plaît, n’oubliez pas non plus de prier pour moi.

Paroles du Saint-Père à la fin du discours :

Je vous souhaite un bon travail ! Et n’ayez pas peur en ces moments tellement riches dans la vie de l’Église. L’Esprit Saint nous demande une chose importante : fidélité. Mais la fidélité est en chemin et la fidélité nous amène souvent à risquer. La “fidélité de musée” n’est pas fidélité. Aller de l’avant avec le courage de discerner et risquer en cherchant la volonté de Dieu. Je vous souhaite le meilleur. Courage et en avant, sans perdre le sens de l’humour !
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Source : www.vatican.va
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