Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Approfondissez votre compréhension de la foi catholique à travers plus de 5800 messages du Pape François. Suivez le Saint-Père grâce à des centaines d'images.
 
AccueilAccueil  portailportail  Dernières imagesDernières images  CalendrierCalendrier  S'enregistrerS'enregistrer  ImprimerImprimer  ConnexionConnexion  
-20%
Le deal à ne pas rater :
Drone Dji DJI Mini 4K (EU)
239 € 299 €
Voir le deal

Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet
 

 Les cent ans du Studium Biblicum Franciscanum

Aller en bas 
AuteurMessage
Admin
Admin



Messages : 5960
Date d'inscription : 17/03/2013

Les cent ans du Studium Biblicum Franciscanum  Empty
MessageSujet: Les cent ans du Studium Biblicum Franciscanum    Les cent ans du Studium Biblicum Franciscanum  Icon_minitimeLun 15 Jan 2024 - 15:55

Les cent ans du Studium Biblicum Franciscanum  Cq5dam.web.800.800


Ce lundi 15 janvier 2024, à l'occasion du centenaire de l'institut qui siège à Jérusalem, François est revenu sur son excellence académique, marquée par son héritage franciscain, sans oublier de prier pour la Terre Sainte actuellement déchirée par la guerre. Une guerre qui invite les Franciscains à «encore plus à approfondir les raisons et la qualité de leur présence» dans ces lieux bibliques.

À la délégation du Studium Biblicum Franciscanum :

Chers frères et sœurs,
Autorités académiques et étudiants, bonjour à tous !

Je vous souhaite la bienvenue à Rome. Je salue le Patriarche, le Cardinal Pizzaballa. Vous êtes à Rome où l'apôtre Pierre est arrivé il y a près de deux mille ans en partant, au début de sa suite de Jésus, de cette maison de Capharnaüm, au bord du lac de Tibériade, sur les vestiges de laquelle nous pouvons nous rendre et prier précisément grâce au travail patient des professeurs et archéologues du Studium Biblicum Franciscanum. Maintenant, on ne peut pas y aller facilement parce que la zone de guerre l'en empêche.

Le Studium Biblicum Franciscanum a été inauguré à Jérusalem, près du Sanctuaire de la Flagellation, le 7 janvier 1924, et quelques années plus tard il a été mis en relation avec le Collège Saint-Antoine de Rome, actuelle Université Pontificale Antonianum. – Je profite de l'occasion pour dire qu'il y a trop d'universités ecclésiastiques à Rome. Vous devez vous mettre d'accord et trouver une certaine forme d'unité : unité dans les plans d'étude... Mettez-vous d'accord, parlez. – Depuis lors, son histoire a toujours été liée à la présence des Frères Mineurs en Terre Sainte. Aujourd'hui, cent ans plus tard, je voudrais rappeler certains aspects.

Premièrement, le fait que le Studium, avec sa bibliothèque et son musée, a donné et continue de donner une impulsion à d'importantes fouilles archéologiques, sur différents sites, réalisant de précieuses découvertes, jusqu'à obtenir, en 2001, la reconnaissance en tant que Facultas Scientiarum Biblicarum et Archaeologiae. Votre particularité de combiner l'étude des Saintes Écritures, le séjour dans les Lieux saints et la recherche archéologique s'est ainsi déterminée ; et cela vous a permis d'élargir et d'approfondir considérablement les programmes et les méthodologies.

Après tout, l'amour pour les textes bibliques est pour vous fondé dans la volonté même de saint François, qui écrit : « Ceux-là sont tués par la lettre, ces religieux qui ne veulent pas suivre l’esprit de l’Écriture divine, mais désirent plutôt connaître les seuls mots et les expliquer aux autres. Et ceux-là sont vivifiés par l’esprit de l’Écriture divine, ceux qui toute science qu’ils savent et désirent savoir, ils ne l’attribuent pas à leur moi charnel, mais ils la restituent par la parole et par l’exemple au Très-Haut Seigneur Dieu » (Admonitions, VII : FF 156). Pour François, la connaissance de la Parole de Dieu, et même son étude, ne sont pas des questions d’érudition simple, mais des expériences de nature sage, qui ont pour but, dans la foi, d’aider les hommes à mieux vivre l’Évangile et à les rendre bons.

Un fidèle disciple du Saint d’Assise l’avait bien compris : saint Bonaventure de Bagnoregio, dont vous vous apprêtez à commémorer les 750 ans de la mort. Dans le fameux Prologue du Breviloquium, il dit, en ligne avec la tradition franciscaine, que pour accueillir le don de la Parole de Dieu il est nécessaire « de s’approcher avec une foi simple du Père des lumières et de prier avec un cœur humble, pour qu’Il, par le Fils et dans l’Esprit Saint, nous accorde la vraie connaissance de Jésus Christ et, avec la connaissance, aussi l’amour ».

À l'occasion de votre centenaire, je vous exhorte à ne pas perdre de vue ce type d'approche de l'Écriture. Que l’étude rigoureuse et scientifique des sources bibliques, enrichie par les méthodologies et disciplines connexes les plus à jour, soit toujours unie pour vous au contact avec la vie du saint peuple de Dieu et finalisée à son service pastoral, en harmonie et au bénéfice de votre charisme spécifique dans l’Église. L’étude, la méditation, la réflexion sur la Bible et les textes bibliques, le tout dans le cœur de l’Église, qui est le saint peuple fidèle de Dieu en marche. En dehors du corps de l'Église, ces études ne servent à rien. Ce qui compte, c’est le cœur de l’Église, de la sainte Mère Église.

Très chers, en ce temps, dans lequel le Seigneur nous demande d'écouter et de mieux connaître sa Parole, pour la faire résonner dans le monde de manière toujours plus compréhensible, votre travail discret et passionné est on ne peut plus précieux. Je vous encourage donc à continuer à l'accomplir et à le qualifier dans la recherche, l'enseignement et l'activité archéologique.

La situation actuelle de la Terre Sainte et des peuples qui l'habitent nous implique et nous attriste. Elle est extrêmement grave sous tous les points de vue. Elle est extrêmement grave. J'ai écouté le père Faltas, les choses qu'il m'a fait connaître ; et chaque jour je communique avec la paroisse de Gaza, où ils souffrent tellement de cette situation. Ce ne sont que deux exemples, mais tout cela est plus grand. La situation est extrêmement grave. Nous devons prier et agir sans nous lasser pour que cesse cette tragédie. Que cela vous soit d'autant plus une motivation pour approfondir les raisons et la qualité de votre présence dans ces Lieux martyrisés, de votre présence là-bas, dans le martyre de ce peuple, où plongent les racines de notre foi.

Que dire aux Franciscains ? Merci pour votre présence en Terre Sainte, merci ! Et avec courage allez de l’avant. Je vous remercie pour tout ce que vous faites ! Je vous bénis de tout cœur. Et je vous recommande de ne pas oublier de prier pour moi. Merci.
---------------------------------------
Source : www.vatican.va
Revenir en haut Aller en bas
http://www.papefrancois.fr
 
Les cent ans du Studium Biblicum Franciscanum
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Messe à Ste-Marthe : Il y a cent ans, Dieu « a visité son peuple »

Permission de ce forum:Vous pouvez répondre aux sujets dans ce forum
 :: Vous êtes sur www.papefrancois.fr :: Textes du Pape François:-
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujetSauter vers: