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 Aux jeunes missionnaires : Ne pas se lasser de construire «l'Arsenal de la Paix»

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Aux jeunes missionnaires : Ne pas se lasser de construire «l'Arsenal de la Paix» Empty
MessageSujet: Aux jeunes missionnaires : Ne pas se lasser de construire «l'Arsenal de la Paix»   Aux jeunes missionnaires : Ne pas se lasser de construire «l'Arsenal de la Paix» Icon_minitimeSam 7 Jan 2023 - 15:27

Aux jeunes missionnaires : Ne pas se lasser de construire «l'Arsenal de la Paix» 2023_017


Le Pape François a reçu en audience, ce samedi 7 janvier 2023, le Service Missionnaire des Jeunes au Vatican. Dans son discours, François les a exhorté «à ne pas se lasser de construire l’Arsenal de paix, même si le travail semble terminé». Il s'agit en réalité, selon lui, d'un chantier toujours ouvert.

Aux membres du Service Missionnaire Jeunes (SERMIG) :

Chers frères et soeurs, bonjour et bienvenue !

Merci, cher Ernesto, pour ton salut. Et merci à vous tous d'être venus. Je salue également les membres du Sermig qui n'ont pas pu venir et participent à distance.

Aujourd’hui, nous avons l'occasion de remercier ensemble le Seigneur pour le Sermig, qui est une espèce de grand arbre élevé à partir d'une petite graine. Ainsi sont les réalités du Royaume de Dieu. La petite graine le Seigneur l'a jetée à Turin au début des années 60. Un temps très fécond, il suffit de penser au Pontificat de Saint Jean XXIII et au Concile Vatican II. Au cours de ces années, différentes expériences de service et de vie communautaire ont germé dans l'Église, à partir de l'Évangile. Et là où il y a eu une continuité, grâce à certaines vocations qui ont reçu des réponses généreuses et fidèles, ces expériences se sont structurées et ont grandi en cherchant à correspondre aux signes des temps. Le Sermig, Service Missionnaire des Jeunes, en est une. Il est né à Turin d'un groupe de jeunes ; mais il vaudrait mieux dire : d'un groupe de jeunes avec le Seigneur Jésus. D'ailleurs, Il le dit clairement à ses disciples : "Sans moi, vous ne pouvez rien faire" (Jn 15, 5). Il ressort clairement des fruits que le Sermig ne s'est pas seulement fait militantisme, mais qu'il s'est laissé une place à Lui : à Lui prié, à Lui adoré, à Lui reconnu dans les petits et les pauvres, à Lui accueilli dans les marginaux. Toujours Lui, en le regardant.

Dans l'histoire du Sermig, il y a tant d'événements, tant de gestes que l'on peut lire comme de petits et grands signes d'Évangile vivant. Mais parmi tous ceux-ci, il y en a un qui, en ce moment historique, ressort avec une force extraordinaire. Je veux parler de la transformation de l’arsenal militaire de Turin en "Arsenal de la Paix". C'est un fait qui parle tout seul. C'est un message, malheureusement d'une actualité dramatique, qu'il faut répéter sans cesse.

Ici aussi, nous devons veiller à ne pas "sortir de la route". L'Arsenal de la Paix - comme les autres réalisations du Sermig, et en général toutes les oeuvres des communautés chrétiennes - est un signe de l'Evangile, pas tant par les chiffres qui quantifient l'opération. Il ne faut pas s'arrêter là. L'Arsenal de la Paix est le fruit du rêve de Dieu, nous pourrions dire de la puissance de la Parole de Dieu. Cette puissance que nous entendons quand nous écoutons la prophétie d'Isaïe : "Ils briseront leurs épées et en feront des charrues, / leurs lances feront des faucilles ; / une nation ne lèvera plus son épée / contre une autre nation, / ils n'apprendront plus l'art de la guerre" (2,4). Voilà le rêve de Dieu que l'Esprit Saint mène dans l'histoire à travers son peuple fidèle. Il en a été de même pour vous : à travers la foi et la bonne volonté d'Ernesto, de son épouse et du premier groupe du Sermig est devenu le rêve de nombreux jeunes. Un rêve qui a bougé les bras et les jambes, animé les projets, les actions et s'est concrétisé par la conversion d'un arsenal d'armes en un arsenal de paix.

Et que "fabrique" dans l'Arsenal de la Paix ? Qu'est-ce qu'on construit ? On fabrique artisanalement les armes de la paix, qui sont la rencontre, le dialogue, l'accueil. Et comment les fabriquent-ils ? Par l'expérience : dans l'Arsenal, les jeunes peuvent apprendre concrètement à rencontrer, à dialoguer, à accueillir. C'est la voie à suivre, parce que le monde change dans la mesure où nous changeons. Alors que les seigneurs de la guerre forcent tant de jeunes à combattre leurs frères et soeurs, il faut des lieux où l'on peut expérimenter la fraternité. Voici le mot : fraternité. En effet, le Sermig s'appelle "fraternité de l'espérance". Mais on peut dire aussi l'inverse, c'est-à-dire "l'espérance de la fraternité". Le rêve qui anime les coeurs des amis du Sermig est l'espérance d'un monde fraternel. C'est le "rêve" que j'ai voulu relancer dans l'Eglise et dans le monde à travers l'Encyclique Frères tous (cf. n. Cool. Vous partagez déjà ce rêve, vous en faites partie, vous contribuez à lui donner de la chair, à lui donner des mains, des yeux, des jambes, à lui donner vie. Je veux en rendre grâce à Dieu avec vous, parce que c'est une oeuvre que l'on ne peut pas faire sans Dieu. Car la guerre peut se faire sans Dieu, mais la paix ne se fait qu'avec Lui.

Chers amis du Sermig, ne vous lassez jamais de construire l'Arsenal de la Paix ! Même si l'ouvrage peut sembler terminé, il s'agit en réalité d'un chantier toujours ouvert. Vous le savez bien, et en effet, ces dernières années, vous avez donné vie à l'Arsenal de l'Espérance à São Paulo du Brésil, à l'Arsenal de la Rencontre à Madaba en Jordanie, à l'Arsenal de l'Harmonie à Pecetto Torinese. Mais toutes ces réalités : la paix, l'espérance, la rencontre, l'harmonie, ne se construisent qu'avec l'Esprit Saint, l'Esprit de Dieu. C'est Lui qui crée la paix, l'espérance, la rencontre, l'harmonie. Et les chantiers avancent si ceux qui y travaillent se laissent travailler à l'intérieur de l'Esprit. Vous me direz : qui ne croit pas ?, et qui n'est pas chrétien ? Cela peut nous sembler un problème, mais certainement pas pour Dieu. Lui, son Esprit, parle au coeur de quiconque sait écouter. Tout homme et toute femme de bonne volonté peut travailler dans les Arsenaux de la paix, de l'espérance, de la rencontre et de l'harmonie.

Cependant, il faut quelqu'un qui ait le coeur bien enraciné dans l'Evangile. Il faut une communauté de foi et de prière qui maintient le feu pour tous. Ce feu que Jésus est venu porter sur la terre et qui brûle désormais pour toujours (cf. Lc 12,49). Et ici on voit aussi le sens d'une communauté de personnes qui embrassent intégralement la vocation et la mission de la fraternité et la mènent de manière stable.

Chers frères et soeurs, je vous remercie beaucoup pour cette rencontre, et surtout pour votre témoignage et votre engagement. Allez-y ! Que la Vierge vous garde et vous accompagne. Je vous bénis de tout coeur, et je vous demande de prier pour moi. Merci.
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Source : www.vatican.va
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