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| Sujet: Le Pape au cimetière du Verano Ven 1 Nov 2013 - 20:19 | |
| Le Pape au cimetière du Verano parle de l'espérance Le pape François a célébré ce vendredi 1er Novembre 2013, après-midi, la messe de la Toussaint au Verano, le plus célèbre cimetière de Rome, mettant l'accent sur "l'espérance" et "la joie" d'être accueilli par Dieu au moment de la mort. Sous un dais rouge installé à l'entrée de cet antique cimetière de 80 hectares parsemé de statues, au milieu d'une foule dense de fidèles et de Romains venus rendre hommage à leurs défunts, le Pape a improvisé complètement son homélie. Le pape a évité d'insister sur l'angoisse et la tristesse que beaucoup éprouvent à l'occasion des fêtes de la Toussaint et du Jour des défunts ce samedi, et a axé sa réflexion sur l'espérance que représentent ces deux commémorations. - Citation :
- "En ces jours d'espérance où nous commémorons tous les saints et les défunts, "il faut que nous pensions un peu à l'espérance qui nous accompagne dans la vie: les premiers chrétiens la représentaient par une ancre". " Nous devons avoir le coeur ancré là où sont nos ancêtres, les saints, et Dieu. Là est l'espérance qui ne déçoit jamais. Il y a des moments difficiles dans la vie mais avec l'espérance l'âme va de l'avant". "L'espérance est comme un levain qui élargit l'âme"
. "Alors que le crépuscule approche, a ajouté le Pape en cette fin d'après-midi entouré par des milliers de fidèles dans le cimetière romain, "chacun peut réfléchir au crépuscule de sa vie, parce que tous nous le vivrons un jour, et se demander où est ancré notre coeur". "S'il n'est pas bien ancré, ancrons-le à ce rivage de Dieu, parce que nous savons qu'Il ne nous déçoit pas." L'espérance purifie, élargit l'âme
"Ces jours sont des jours d'espérance, a insisté le Pape, "la beauté, la vérité, le véritable amour est ce qui nous attend, et tous ceux qui nous ont précédés sont là, et proclament qu'ils ont été sauvés non pour leurs bonnes actions, même s'ils en ont accomplies, mais uniquement par le Seigneur qui nous prend par la main comme un père". - Citation :
- "Si aujourd'hui, nous faisons mémoire de nos frères et soeurs qui nous ont précédés dans le Ciel, a encore ajouté le Pape, c'est parce que cette espérance ne déçoit pas". "Le Seigneur ne déçoit jamais: regardez le grand amour qu'il nous donne, nous sommes fils de Dieu mais ce que nous serons n'a pas été révélé. Nous serons encore plus, nous serons semblables à Lui, parce que nous Le verrons comme Il est". Et "nous aussi, a assuré le Pape, nous serons là seulement par la grâce du Seigneur." " Quiconque a cette espérance se purifie, car l'espérance purifie, élargit l'âme.
Alors regardons tous vers l'avenir avec espérance, avec la joie d'être reçus par le Seigneur: c'est cela l'espérance chrétienne qui nous donne la paix. Ce jour est un jour de sérénité, de joie tranquille". SourceHomélie du pape François pour la Toussaint A cette heure-ci, avant le coucher du soleil, dans ce cimetière nous nous recueillons et nous pensons à notre avenir, nous pensons à tous ceux qui s’en sont allés, qui nous ont précédés dans la vie et qui sont dans le Seigneur. Elle est si belle cette vision du Ciel que nous avons entendue dans la première lecture: le Seigneur Dieu, la beauté, la bonté, la vérité, la tendresse, l’amour plénier. Tout cela nous attend. Ceux qui nous ont précédés et qui sont morts dans le Seigneur sont là. Ils proclament qu’ils ont été sauvés non en raison de leurs oeuvres – ils ont aussi fait des oeuvres bonnes – mais ils ont été sauvés par le Seigneur: “Le salut est à notre Dieu, qui siège sur le trône et à l’Agneau” (Ap 7, 10). C’est lui qui nous sauve, c’est lui qui à la fin de notre vie nous emmène par la main comme un papa, justement dans ce Ciel où sont nos ancêtres. L’un des anciens pose une question: “Ceux-là qui sont vêtus de blanc, qui sont-ils et d’où viennent-ils?”(v.13). Qui sont ces justes, ces saints qui sont au Ciel? Réponse: “Ce sont ceux qui viennent de la grande tribulation et qui ont lavé leurs vêtements, les rendant blancs, dans le sang de l’Agneau” (v.14). Nous ne pouvons entrer au Ciel que par le sang de l’Agneau, grâce au sang du Christ. C’est justement le sang du Christ qui nous a justifiés, qui nous a ouvert les portes du Ciel. Et si aujourd’hui nous rappelons ces frères et soeurs qui nous ont précédés dans la vie et qui sont au Ciel, c’est parce qu’ils ont été lavés dans le sang de l’Agneau. Voilà notre espérance: l’espérance du sang du Christ! Une espérance qui ne déçoit pas. Si nous marchons dans la vie avec le Seigneur, lui ne déçoit jamais! Nous avons entendu dans la deuxième lecture ce que l’Apôtre Jean disait à ses disciples: “Voyez comme il est grand, l'amour dont le Père nous a comblés : il a voulu que nous soyons appelés enfants de Dieu — et nous le sommes. Voilà pourquoi le monde ne peut pas nous connaître (...). Dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons ne paraît pas encore clairement. Nous le savons : lorsque le Fils de Dieu paraîtra, nous serons semblables à lui parce que nous le verrons tel qu'il est » (1 Jn 3,1-2). Voir Dieu, être semblables à Dieu: voilà notre espérance. Et aujourd’hui, justement en ce jour des saints, et avant le jour des morts, il est nécessaire de penser un peu à l’espérance: cette espérance qui nous accompagne dans la vie. Les premiers chrétiens dépeignaient l’espérance comme une ancre, comme si la vie était l’ancre jettée sur le rivage du Ciel, et nous tous en marche vers ce rivage, aggrippés au cordage de l’ancre. C’est une belle image de l’espérance: avoir un coeur ancré là où sont nos ancêtres, où sont les saints, où est Jésus, où est Dieu. Voilà l’espérance qui ne déçoit pas; aujourd’hui et demain sont des jours d’espérance. L’espérance est un peu comme le levain, qui fait dilater l’âme; il y a des moments difficiles dans la vie, mais avec l’espérance, l’âme avance et regarde ce qui nous attend. Ce jour est un jour d’espérance. Nos frères et soeurs sont en présence de Dieu et nous aussi nous serons là, par pure grâce du Seigneur, si nous marchons sur la voie de Jésus. L’apôtre Jean conclut: “Celui qui a en lui cette espérance, se purifie lui-même” (v.3). L’espérance aussi nous purifie, nous réjouit; cette purification dans l’espérance en Jésus-Christ nous fait marcher en hâte, promptement. Dans cet avant-coucher de soleil d’aujourd’hui, chacun de nous peut penser au crépuscule de sa vie: “Comment sera mon crépuscule?” Nous tous, nous aurons un crépuscule, tous! Est-ce que je le regarde avec espérance? Est-ce que je le regarde avec cette joie d’être accueilli par le Seigneur? Voilà une pensée chrétienne qui nous donne la paix. Ce jour est un jour de joie, mais d’une joie sereine, tranquille, de la joie de la paix. Pensons au crépuscule de tant de frères et soeurs qui nous ont précédés, pensons à notre crépuscule, lorsque cela viendra. Et pensons à notre coeur et demandons-nous: “Où mon coeur est-il ancré?” S’il n’est pas bien ancré, ancrons-le là, sur ce rivage, en sachant que l’espérance ne déçoit pas, parce que le Seigneur Jésus ne déçoit pas. Paroles du pape à la fin de la messe, après la bénédiction des tombes : Je voudrais aussi prier spécialement pour ces frères et soeurs qui sont morts ces jours-ci alors qu’ils cherchaient une libération, une vie plsu digne. Nous avons vu les photos, la crauté du désert, nous avons vu la mer où tant se sont noyés. Prions pour eux. Et prions aussi pour ceux qui ont été sauvés, et qui sont en ce moment, rassemblés dans tant de lieux d’accueil, en espérant que les démarches légales se hâtent pour pourvoir partir ailleurs, dans d’autres centres d’accueil plus commodes. Source | |
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