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 Angélus: la famille de Nazareth est sainte car Jésus en est le centre

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Angélus: la famille de Nazareth est sainte car Jésus en est le centre Empty
MessageSujet: Angélus: la famille de Nazareth est sainte car Jésus en est le centre   Angélus: la famille de Nazareth est sainte car Jésus en est le centre Icon_minitimeDim 30 Déc 2018 - 15:17

Angélus: la famille de Nazareth est sainte car Jésus en est le centre Capture-d%E2%80%99e%CC%81cran-2018-12-30-a%CC%80-11.59.15



En ce dimanche où l’Église fête "la Sainte Famille", le Pape François a mis en avant deux aspects de l’Évangile du jour: l’angoisse et l’étonnement qui saisissent Marie et Joseph lorsqu’ils sont séparés de Jésus puis le retrouvent. Deux sentiments qui manifestent l’importance de Jésus dans leur vie.

«L’étonnement et l’angoisse sont deux éléments sur lesquels je voudrais attirer votre attention», a commencé le Saint-Père au début de son allocution précédant la prière dominicale de l’Angélus.

Étonnement et émerveillement, la bonne recette relationnelle

Aux très nombreux fidèles rassemblés Place Saint-Pierre, le Pape a d’abord parlé de cette réaction qu’évoque à deux reprises l’évangéliste (Lc 2,41-52): autour de Jésus, les docteurs de la Loi «s’extasiaient sur son intelligence et sur ses réponses» (v 47), et en retrouvant leur fils, «ses parents furent frappés d’étonnement» (v 48). «S’étonner et s’émerveiller », a expliqué le Souverain Pontife, «c’est le contraire du fait d’interpréter la réalité qui nous entoure et les évènements de l’histoire selon nos critères». Au contraire, cela consiste à «s’ouvrir aux autres, comprendre les raisons des autres». Un comportement indispensable pour «assainir des relations compromises» ou «pour guérir les blessures ouvertes dans l’environnement familial», a souligné le Pape, qui a ensuite prodigué le conseil suivant: «si vous avez des problèmes dans votre famille pensez aux bons côtés qu’a la personne de la famille avec laquelle vous avez des problèmes, et émerveillez-vous de cela». Bien souvent malheureusement, «nous tenons pour sûr que nous avons raison et nous fermons la porte aux autres».

Une souffrance liée à l'amour

Le deuxième élément est l’angoisse, exprimée par Marie dans l’Évangile (v 48): «Vois comme ton père et moi, nous avons souffert en te cherchant», dit-elle à son fils retrouvé. Une angoisse qui «manifeste la centralité de Jésus dans la Sainte Famille», d’après le Souverain Pontife. Un peu plus tôt, saint Luc nous explique que l’enfant «grandissait et se fortifiait, rempli de sagesse» (v 40). Cette croissance se déroule aussi dans le cœur de ses parents, a analysé le Pape. Ainsi «leur affection et leur compréhension à son égard augmentaient». De là découle la sainte de la «famille de Nazareth»: «elle était centrée sur Jésus, c’est vers Lui qu’étaient tournées toutes les attentions et les sollicitudes de Marie et de Joseph».

Ne jamais être séparé de Lui

Les sentiments des parents de l’Enfant Jésus devraient être les nôtres, a enfin estimé le Saint-Père. En particulier lorsque «nous sommes loin de Lui». «Nous devrions éprouver de l’angoisse lorsque pendant plus de trois jours nous oublions Jésus, sans prier, sans lire l’Évangile, sans ressentir le besoin de sa présence et de sa consolante amitié», a-t-il affirmé. «Tant de fois les jours passent sans que je me souvienne de Jésus: mais cela est mauvais, cela est très mauvais», a insisté François.  

La Vierge Marie et saint Joseph retrouvent Jésus dans le Temple, en train d’enseigner: une indication supplémentaire pour le rencontrer, nous aussi, «dans la maison de Dieu», notamment «dans la célébration eucharistique». C’est à la messe qu’«Il nous parle, Il nous offre sa Parole qui illumine notre chemin, Il nous donne son Corps dans l’Eucharistie d’où nous tirons de la force pour affronter les difficultés de chaque jour», a conclu le Pape, avant de prier avec la foule pour «toutes les familles du monde».
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Source : www.vaticannews.va


Traduction Intégrale des Paroles du pape François :

Chers frères et sœurs, bonjour!

Nous célébrons aujourd’hui la fête de la Sainte Famille et la liturgie nous invite à réfléchir sur l’expérience de Marie, de Joseph et de Jésus, unis par un amour immense et animés d’une grande confiance en Dieu. Le passage de l’Évangile d’aujourd’hui (cf. Lc 2,41-52) ) raconte le voyage de la famille de Nazareth à Jérusalem pour la fête de la Pâque. Mais lors du voyage du retour, les parents se rendent compte que leur fils de douze ans n’est pas dans la caravane. Après trois jours de recherche et de peur, ils le trouvent dans le Temple, assis parmi les docteurs, désireux de discuter avec eux. À la vue de leur Fils, Marie et Joseph « furent stupéfiés » (v. 48) et la Mère exprima leur appréhension en disant: « Ton père et moi, nous te cherchions, angoissés » (ibid.).

La stupeur – ils « furent stupéfaits » – et l’angoisse – « ton père et moi, angoissés » – sont les deux éléments sur lesquels je voudrais attirer votre attention: stupeur et angoisse.

Dans la famille de Nazareth, la stupeur n’a jamais manqué, pas même à un moment aussi dramatique que celui de la perte de Jésus: c’est la capacité d’être stupéfait devant la manifestation graduelle du Fils de Dieu, c’est la même stupeur qui frappe également les docteurs du Temple, qui l’admirent « pour son intelligence et ses réponses » (v. 47).

Mais qu’est ce que la stupeur, qu’est-ce que rester stupéfait? Être saisi de stupeur et s’émerveiller c’est le contraire de tout prendre pour acquis, c’est le contraire d’interpréter la réalité qui nous entoure et les événements de l’histoire uniquement selon nos critères. Et une personne qui fait cela ne sait pas ce que c’est que de s’émerveiller, d’être saisi de stupeur.

Être saisi de stupeur, c’est s’ouvrir aux autres, comprendre les raisons des autres: cette attitude est importante pour la guérison des relations compromises entre les personnes et c’est indispensable aussi pour la guérison des blessures ouvertes au sein de la famille.

Quand il y a des problèmes dans les familles, on considère pour acquis que nous avons raison et nous fermons la porte aux autres. Au contraire, il faut penser: « mais qu’est-ce que cette personne a de bon? », et s’émerveiller de ce « bon ». Et cela aide l’unité de la famille. Si vous avez des problèmes en famille, pensez aux choses bonnes qu’a ce parent avec lequel vous avez des difficultés, et émerveillez-vous de cela. Et cela aidera à guérir les blessures de famille.

Le deuxième élément que je voudrais saisir de l’Évangile c’est l’angoisse dont Marie et Joseph ont fait l’expérience quand ils ne réussissaient pas à trouver Jésus : cette angoisse manifeste la centralité de Jésus dans la Sainte Famille. La Vierge et son époux avaient accueilli ce Fils, ils le gardaient et le voyaient grandir en âge, en sagesse et en grâce au milieu d’eux, mais surtout, il grandissait dans leurs cœurs; et, peu à peu, leur affection pour lui et leur compréhension grandissait. Voilà pourquoi la famille de Nazareth est sainte: parce qu’elle était centrée sur Jésus, toutes les attentions et sollicitudes de Marie et de Joseph étaient tournées vers lui.

Cette angoisse qu’ils ont ressentie pendant les trois jours de la perte de Jésus devrait également être notre angoisse lorsque nous sommes loin de lui. Nous devrions nous sentir angoissés lorsque pendant plus de trois jours nous oublions Jésus, sans prier, sans lire l’Evangile, sans ressentir le besoin de sa présence et son amitié consolante. Et si souvent il se passe des jours sans que je ne me souvienne de Jésus. Mais ce n’est pas beau cela, pas beau du tout. Nous devrions ressentir de l’angoisse quand cela arrive.

Marie et Joseph l’ont cherché et ils l’ont trouvé dans le Temple alors qu’il enseignait: nous aussi, c’est surtout dans la maison de Dieu que nous pouvons rencontrer le Divin Maître et accueillir son message de salut.

Dans la célébration eucharistique, nous faisons une expérience vivante du Christ; Il nous parle, il nous offre sa parole, Il nous éclaire, éclaire notre chemin, nous donne son Corps dans l’Eucharistie, dont nous puisons la vigueur pour affronter les difficultés de chaque jour.

Et aujourd’hui, rentrons à la maison avec ces deux mots: stupeur et angoisse. Est-ce que je sais éprouver de la stupeur quand je vois les choses bonnes des autres, et ainsi résoudre les problèmes familiaux? Est-ce que je ressens de l’angoisse lorsque je m’éloigne de Jésus?

Prions pour toutes les familles du monde, en particulier celles dans lesquelles, pour diverses raisons, il y a un manque de paix et d’harmonie. Et confions-les à la protection de la Sainte Famille de Nazareth.
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Source : https://fr.zenit.org/


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