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 Homélie à Ste-Marthe : que les laïcs et les pasteurs n’aient pas peur de se salir les mains

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MessageSujet: Homélie à Ste-Marthe : que les laïcs et les pasteurs n’aient pas peur de se salir les mains   Homélie à Ste-Marthe : que les laïcs et les pasteurs n’aient pas peur de se salir les mains Icon_minitimeLun 8 Oct 2018 - 18:16

Homélie à Ste-Marthe : que les laïcs et les pasteurs n’aient pas peur de se salir les mains SFO7584


Au cours de son homélie prononcée ce lundi matin à la Maison Sainte-Marthe, le Pape François a invité les laïcs et les pasteurs à réfléchir sur la signification du fait d’«être chrétien», toujours «ouvert» aux surprises de Dieu, et se faisant proche de ceux qui sont dans le besoin.

Une invitation à être «chrétiens pour de bon», des chrétiens qui «n’ont pas peur de se salir les mains, les vêtements, lorsqu’ils se font proches» des autres, des chrétiens «ouverts aux surprises» et qui, comme Jésus, «paient pour les autres». Voilà ce qu’a demandé le Pape François lors de la Messe célébrée ce 8 octobre à la Maison Sainte-Marthe. En s’inspirant de l’Évangile du jour, extrait de saint Luc, le Saint-Père s’est concentré sur les «six personnages» de la parabole racontée par Jésus au docteur de la Loi qui, pour le mettre «à l’épreuve», lui demande : «Et qui est mon prochain ?». Viennent alors les brigands, le blessé, le prêtre, le lévite, le Samaritain, et l’aubergiste.

Ne pas passer son chemin : s’arrêter, compatir, secourir

Les brigands qui «rouèrent de coups» l’homme, le «laissant à moitié mort» ; le prêtre qui, lorsqu’il vit le blessé, «passa de l’autre côté», sans tenir compte de sa mission, en pensant seulement à l’imminente «heure de la Messe». C’est aussi ce que fait le lévite, «homme de culture de la Loi». Le Pape François a attiré l’attention sur le fait de passer «de l’autre côté», un concept qui «doit entrer aujourd’hui dans notre cœur». Il s’agit, a fait remarquer le Pape, de deux «fonctionnaires» qui, «cohérents» avec leur état, se dirent : «ce n’est pas à moi» de secourir le blessé. En revanche celui qui «ne passe pas de l’autre côté» est le Samaritain, «qui était un pécheur, un homme excommunié par le peuple d’Israël» : le «plus pécheur a eu compassion», a souligné François. Peut-être était-ce «un commerçant qui était en voyage d’affaires», et pourtant :

«Il n’a pas regardé sa montre, il n’a pas pensé au sang. "Il s’approcha, et pansa ses blessures en y versant de l’huile et du vin". Il s’est taché les mains, il s’est taché les vêtements. "Puis il le chargea sur sa propre monture, le conduisit dans une auberge", tout taché de sang. "Et il prit soin de lui”. Il n’a pas dit :"Maintenant, moi je le laisse ici, faites venir les médecins. Moi je m’en vais, j’ai fait ma part". Non. "Et il prit soin de lui”, comme s’il disait : “Maintenant tu es à moi, non comme une possession, mais pour te servir". Celui-ci n’était pas un fonctionnaire, c’était un homme avec du cœur, un homme avec le cœur ouvert», a poursuivi le Pape dans son commentaire.

Ouverts aux surprises de Dieu

Le Saint-Père a ensuite parlé de l’aubergiste qui «est resté abasourdi» en voyant un «étranger», un «païen, disons-le ainsi, parce qu’il n’était pas du peuple d’Israël» qui s’était arrêté pour secourir l’homme, lui donner «deux pièces d’argent» et lui promettre de lui rembourser d’éventuelles dépenses à son retour. L’aubergiste a douté du fait de recevoir le dû, a ajouté François, «le doute face à quelqu’un qui vit un témoignage, qui est ouvert aux surprises de Dieu» comme lui, le Samaritain.

«Tous deux n’étaient pas fonctionnaires. "Tu es chrétien ? Tu es chrétienne ?", “Oui, bien sûr, je vais à la Messe le dimanche et j’essaie de faire le bien… sauf bavarder, parce que j’aime toujours bavarder, mais tout le reste je le fais bien". Mais es-tu ouvert ? Es-tu ouvert aux surprises de Dieu ou es-tu un chrétien fonctionnaire, fermé ? "Moi je fais tout ça, je vais à la Messe le dimanche, je communie, je me confesse une fois par an, et ceci et cela… Je suis en règle". Ceux-là sont des chrétiens fonctionnaires, ceux qui ne sont pas ouverts aux surprises de Dieu, ceux qui en savent tant sur Dieu mais qui ne rencontrent pas Dieu. Ceux qui ne sont jamais étonnés par un témoignage. Ou plutôt : ils sont incapables de donner un témoignage», a continué le Pape François.

Jésus et l’Église

Le Saint-Père a donc exhorté tout le monde, «laïcs et pasteurs», à se demander si nous sommes des chrétiens ouverts à ce que le Seigneur nous donne «chaque jour», «aux surprises de Dieu qui tant de fois, comme ce Samaritain, nous mettent en difficulté». Ou bien si nous sommes des chrétiens fonctionnaires, faisant ce que nous devons faire, nous sentant alors «en règle» et restant ensuite enfermés dans les mêmes règles. Quelques vieux théologiens, a ensuite rappelé le Pape François, disaient que «tout l’Évangile» est contenu dans ce passage.

«Chacun de nous est cet homme-là, blessé, et le Samaritain, c’est Jésus. Et il a guéri nos blessures. Il s’est approché. Il a pris soin de nous. Il a payé pour nous. Et il a dit à son Église : “S’il y a besoin de plus, tu payes toi, et moi je reviendrai pour payer". Pensons-y bien : dans ce passage il y a tout l’Évangile», a conclu le Saint-Père.  
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Source : www.vaticannews.va/
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