Le pape François a remercié les Péruviens au terme de la messe qu’il a présidée à Lima, sur la base militaire de Las Palmas, dernière étape de son voyage au Pérou, avant de repartir pour l’aéroport, ce dimanche 21 janvier 2018, en présence de plus de 1,3 million de personnes.
Allocution finale du pape François :
Je remercie le cardinal Juan Luis Cipriani, archevêque de Lima, pour ses paroles et les évêques de Puerto Maldonado et de Trujillo, dont j’ai pu visiter les circonscriptions ecclésiastiques ces jours-ci. Je remercie également le président de la Conférence épiscopale, mes frères évêques pour leur présence et vous tous qui avez permis que cette visite laisse une marque dans mon coeur.
Je remercie tous ceux qui ont rendu ce voyage possible, ils étaient nombreux et de nombreux anonymes.
En premier lieu, le président Pedro Pablo Kuczynski, les autorités civiles, les milliers de bénévoles qui, par leur travail silencieux et désintéressé, qui, comme des « petites fourmis » ont contribué à ce que tout se concrétise. Merci bénévoles, anonymes !
Je remercie le comité d’organisation et tous ceux qui, par leur dévouement et leurs efforts ont rendu cette rencontre possible. Je tiens à remercier spécialement le groupe d’architectes qui ont conçu les trois autels dans les trois villes (Puerto Maldonado, Trujillo, Lima, ndlr). Que Dieu préserver leur bon goût.
Cela m’a fait du bien de vous rencontrer. J’ai commencé mon pèlerinage parmi vous en disant que le Pérou est une terre d’espérance. Terre d’espérance du fait de la biodiversité qui la compose, et de la beauté d’une géographie capable de nous aider à découvrir la présence de Dieu. Terre d’espérance du fait de la richesse de ses traditions et de ses coutumes qui ont marqué l’âme de ce peuple.
Terre d’espérance pour les jeunes, qui ne sont pas l’avenir, mais le présent du Pérou. C’est à eux que je demande de découvrir dans la sagesse de leurs grands-parents, de leurs aînés, l’ADN qui a guidé vos grands saints. Jeunes-filles et jeunes-gens, s’il vous plaît, ne vous déracinez pas.
Que les grands-parents et les personnes âgées ne s’arrêtent pas de transmettre aux jeunes générations les racines de leur peuple et la sagesse du chemin pour arriver au ciel.
Je vous invite tous à ne pas avoir peur d’être les saints du XXIe siècle !
Frères péruviens, vous avez tant de raisons d’espérer, je l’ai vu, je l’ai « touché » ces jours-ci.
S’il vous plaît, prenez soin de l’espérance, ne la volez pas. Il n’y a pas de meilleure façon de prendre soin de l’espérance que de restez unis, afin que tous les motifs qui la soutiennent grandissent de plus en plus chaque jour.
L’espérance ne déçoit pas (cf. Rm 5,5).
Je vous porte dans mon coeur.
Que Dieu vous bénisse. Et, s’il vous plaît, n’oubliez pas de prier pour moi. Merci