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Sainte Marthe : Servir, c’est "la joie de l’Église"
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Messages : 5949 Date d'inscription : 17/03/2013
Sujet: Sainte Marthe : Servir, c’est "la joie de l’Église" Ven 6 Nov 2015 - 18:23
Vendredi 6 Novembre 2015
Sainte Marthe : Servir, c’est "la joie de l’Église"
Servir est « la joie de l’Église », affirme le pape François dans son homélie qui opère un discernement entre vrais et faux serviteurs.
Il l’a prononcée ce vendredi matin, 6 novembre, dans la chapelle de la maison Sainte-Marthe au Vatican.
Saint Paul est le serviteur par excellence, qui « a tout donné au service, toujours », a dit le pape : « Il se vantait de servir, d'être élu, d'avoir la puissance de l'Esprit Saint. » Il « n’a jamais essayé de bénéficier d’un poste, d’une autorité, d’être servi », a affirmé le pape : « Il était ministre, serviteur pour servir, non pour être servi. »
Les serviteurs fidèles sont toujours présents dans l’Église. Le pape a partagé sa « joie » en témoignant de rencontres avec eux : « À cette messe, les prêtres viennent et me saluent : "Oh ! père… depuis 40 ans nous sommes missionnaires en Amazonie." Ou une religieuse qui dit : "Non, je travaille depuis 30 ans à l'hôpital en Afrique." Ou quand je trouve la petite sœur qui est depuis 30, 40 ans dans le département des personnes handicapées de l'hôpital, toujours souriante. Cela s’appelle "servir", c’est la joie de l'Église : aller au-delà, toujours; aller plus loin et donner la vie. C’est ce que saint Paul a fait : servir. »
Cependant, dans l’Évangile du jour il y a l'image d’un autre serviteur, qui « au lieu de servir les autres se sert des autres » (Lc 16,1-8 ), a fait observer le pape : « Nous lisons ce que fait ce serviteur, avec quelle ruse il agit pour garder son poste. »
« Dans l'Église, il y a ceux qui, au lieu de servir, de penser aux autres, (…) se servent de l'Église : les "grimpeurs", les attachés à l'argent. C’est triste à dire, non ? » Et d’ajouter : « Le caractère radical de l'Évangile, de l'appel de Jésus Christ est de servir, être au service de, ne pas s’arrêter, aller encore plus loin, s’oublier. »
Le pape a condamné « le confort du statut » qui permet de vivre « confortablement sans honnêteté, comme les pharisiens, dont Jésus parlait, qui flânaient dans les rues, regardés par les autres ».
Ainsi, il y a « deux images de chrétiens, deux images de prêtres, deux images de serviteurs », a répété le pape : à l’exemple de saint Paul, il y a celle de « l’Église qui ne s’arrêtera jamais » et qui « va toujours de l'avant et nous fait voir que cela est son chemin ». L’autre, c’est celle d’une Église « tiède » qui « se ferme sur elle-même, et parfois même, affairiste ».
En concluant son homélie, le pape a exprimé la grâce à demander : « Que le Seigneur nous donne la grâce qui a été donnée à saint Paul, ce point d'honneur d’aller toujours de l'avant, toujours, en renonçant à notre confort… et qu’il nous sauve de la tentation, de ces tentations qui sont au fond les tentations d’une double vie. »