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 Angélus : le Pape lance un appel au dialogue en Ukraine

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MessageSujet: Angélus : le Pape lance un appel au dialogue en Ukraine    Angélus : le Pape lance un appel au dialogue en Ukraine  Icon_minitimeDim 26 Jan 2014 - 17:38

Angélus : le Pape lance un appel au dialogue en Ukraine  1_0_767536

Discours du Dimanche 26 Janvier 2014

Angélus : le Pape lance un appel au dialogue en Ukraine

Le pape François a appelé dimanche à la fin des violences et au dialogue en Ukraine :

« Je souhaite un dialogue constructif entre les institutions et la société civile et que, sans usage de la force, l'esprit de la paix et la recherche du bien commun prévalent dans les coeurs de tous » a déclaré le pape François. Le Saint-Père s'est dit « proche de l'Ukraine, en particulier de ceux qui ont perdu la vie et de leur famille ».

Le souverain pontife a également évoqué le terrible meurtre de Coco Campolongo, un enfant calabrais de 3 ans, probablement lié à une vengeance mafieuse. Un fait divers qui a bouleversé l'Italie. « Cet acharnement sur un enfant semble être sans précédant dans l’histoire de la criminalité » a dénoncé le Pape, qui a demandé à prier pour Coco, qui « assurément, aujourd’hui, est au Ciel avec Jésus ». Le Pape qui a aussi demandé de prier « pour ceux qui ont commis ce crime, se repentent et se convertissent au Seigneur ».

François a également évoqué la journée mondiale des lépreux, commémorée ce dimanche. « Bien qu’en recul, cette maladie touche encore malheureusement tant de personnes qui vivent dans la misère. Il est important de maintenir vive la solidarité avec ces frères et sœurs » a dit le Pape, demandant de prier pour eux ainsi que pour toutes les personnes qui se dévouent auprès de ces malades.

Le Souverain Pontife qui a enfin salué les nombreux jeunes, garçons et filles, présents place Saint-Pierre et membre de l’Action Catholique de Rome qui achevaient une caravane de la paix. Deux d’entre eux ont rejoint le Pape à la fenêtre des appartements pontificaux pour lire un message de paix et lancer des colombes.


Les périphéries ont besoin de la lumière de l’Evangile :

Plus tôt, lors de la prière de l'angélus, le pape François a appelé les fidèles à avoir le courage de rejoindre toutes les périphéries qui ont besoin de la lumière de l’Evangile, à ne pas céder à la tentation de construire des clôtures autour de nous. En commentant l’Évangile de ce dimanche, qui relate le début de la vie publique de Jésus dans les villes et villages de Galilée, le Pape établit un parallèle entre la Galilée et le monde d’aujourd’hui.

La mission de Jésus, rappelle-t-il, ne débute pas à Jérusalem, centre religieux, social et politique, mais à partir d'une zone périphérique, méprisé par les Juifs, en raison de la présence de différentes populations dans la région. C’est une terre de frontières, une zone de transit où l’on rencontre des personnes de différentes, race, culture et religion. En ce sens, souligne le pape, la Galilée devient le lieu symbolique pour l'ouverture de l'Evangile à tous les peuples.

Jésus est parti de la périphérie :

De ce point de vue, elle ressemble au monde d'aujourd'hui : où la présence de différentes cultures, nécessite échanges et dialogue. Nous aussi, sommes plongés chaque jour dans une « Galilée des Gentils », a t-il dit, et dans ce contexte, nous pouvons avoir peur et céder à la tentation de construire des clôtures pour nous sentir plus en sécurité.


Mais Jésus nous enseigne que la Bonne Nouvelle n'est pas limitée à une partie de l'humanité, mais qu’il faut la communiquer à tous. C'est une Bonne nouvelle pour tous ceux qui l'attendaient, mais aussi pour ceux qui peut-être n’attendaient plus rien et qui n’avaient même plus la force de chercher et demander. En partant de Galilée, Jésus nous enseigne que personne ne doit être exclu du salut de Dieu, mais qu'au contraire, Dieu préfère partir de la périphérie, des derniers, pour rejoindre tous les autres. Il enseigne une méthode, sa méthode, mais qui exprime le contenu, c'est à dire la miséricorde du Père.

Nous sommes tous appelés à suivre le Christ :

Jésus, précise le Saint-Père, commence sa mission non seulement depuis un lieu excentré mais aussi en rencontrant des hommes qui se décriraient de «profil bas». Pour choisir ses premiers disciples et futurs apôtres, il ne s’adresse pas aux écoles de scribes et de docteurs de la loi, mais à des personnes humbles et simples, qui se préparent avec engagement à la venue du Royaume de Dieu. Jésus va les appeler là où ils travaillent, sur les rives du lac : ce sont des pécheurs. Il les appelle et ils le suivent immédiatement. Ils laissent leurs filets et partent avec lui : leur vie deviendra une aventure extraordinaire et fascinant.

Le Seigneur, affirme le pape François, nous appelle aussi aujourd’hui. En passant par les chemins de notre vie quotidienne, il nous invite à le suivre, à travailler avec lui pour le Règne de Dieu, dans la « Galilée » de notre temps. Laissons-nous toucher par son regard, par sa voix et suivons-le !

Source : fr.radiovaticana.va

Paroles du pape François avant l’angélus :

Chers frères et sœurs, bonjour !

L’Evangile de ce dimanche raconte les débuts de la vie publique de Jésus dans les villes et dans les villages de Galilée. Sa mission ne part pas de Jérusalem, c’est-à-dire du centre religieux, centre également social et politique, mais elle part d’une zone périphérique, une zone méprisée par les juifs les plus observants, en raison de la présence dans cette région de différentes populations étrangères : c’est pourquoi le prophète Isaïe la désigne comme « Galilée des nations » (Is 8, 23).

C’est une terre de frontière, une zone de transit où l’on rencontre des personnes de races, de cultures et de religions différentes. La Galilée devient ainsi le lieu symbolique de l’ouverture de l’Evangile à tous les peuples.

De ce point de vue, la Galilée ressemble au monde d’aujourd’hui : présence de différentes cultures, nécessité de confrontation et nécessité de rencontre. Nous aussi nous sommes immergés chaque jour dans une « Galilée des nations », et dans ce type de contexte, nous pouvons nous effrayer et céder à la tentation de construire des enclos pour être plus en sécurité, plus protégés. Mais Jésus nous enseigne que la Bonne nouvelle qu’Il apporte n’est pas réservée à une partie de l’humanité, est à communiquer à tous. C’est une annonce joyeuse destinée à ceux qui l’attendent mais aussi à ceux qui, peut-être, n’attendent plus rien et n’ont pas même la force de chercher et de demander.

En partant de la Galilée, Jésus nous enseigne que personne n’est exclu du salut de Dieu, au contraire, que Dieu préfère partir de la périphérie, des laissés-pour-compte, pour rejoindre chacun. Il nous enseigne une méthode, sa méthode, qui exprime le contenu, à savoir la miséricorde du Père. « Tout chrétien et toute communauté chrétienne discernera quel est le chemin que le Seigneur lui demande, mais nous sommes tous appelés à accepter cet appel : sortir de son confort et avoir le courage de rejoindre toutes les périphéries qui ont besoin de la lumière de l’Evangile » (Evangelii gaudium, 20).

Non seulement Jésus commence sa mission depuis un lieu excentré, mais aussi par des hommes que l’on dirait de « profil bas », en quelque sorte. Pour choisir ses premiers disciples, et futurs apôtres, il ne s’adresse pas aux écoles des scribes et des docteurs de la Loi, mais aux personnes humbles, aux personnes simples, qui se préparent avec zèle à la venue du Royaume de Dieu. Jésus va les appeler là où ils travaillent, sur la rive du lac : ce sont des pêcheurs. Il les appelle et eux le suivent immédiatement. Ils laissent les filets et ils partent avec lui : leur vie deviendra une aventure extraordinaire et fascinante.

Chers amis et amies, le Seigneur appelle aujourd’hui aussi ! Le Seigneur passe sur les routes de notre vie quotidienne. Aujourd’hui aussi, en ce moment, le Seigneur passe sur la place. Il nous appelle à aller avec Lui, à travailler avec Lui pour le Royaume de Dieu, dans les « Galilées » de notre époque. Que chacun de vos y pense : le Seigneur passe aujourd’hui, le Seigneur me regarde, il est en train de me regarder ! Qu’est-ce que me dit le Seigneur ? Et si l’n d’entre vous entend le Seigneur lui dire : « Suis-moi ! », qu’il soit courageux, qu’il aille avec le Seigneur! Le Seigneur ne déçoit jamais. Ecoutez dans votre cœur si le Seigneur vous appelle à le suivre. Laissons-nous rejoindre par son regard, par sa voix, et suivons-le ! « Afin que la joie de l’Evangile parvienne jusqu’aux extrémités de la terre et qu’aucune périphérie ne soir privée de de sa lumière » (ibid., 288).

Source : zenit.org

Paroles du pape François après l’angélus :

Maintenant, vous voyez que je ne suis pas seul: je suis en compagnie de deux d’entre vous qui sont montés ici: ils sont bien ces deux-là!

On célèbre aujourd’hui la Journée mondiale des malades de la lèpre. Bien qu’elle régresse, cette maladie, frappe encore hélas de nombreuses personnes en situation de misère grave. Il est important de maintenir une solidarité vivante avec ces frères et sœurs. Nous les assurons de notre prière ; et nous prions aussi pour tous ceux qui les assistent de différentes façons, qui s’engagent pour vaincre cette maladie.

Je suis proche de l’Ukraine par la prière, en particulier de ceux qui ont perdu la vie ces derniers jours et de leur familles. Je souhaite que se développe un dialogue constructif entre les institutions et la société civile, et, qu’en évitant tout recours à des actions violentes, l’esprit de paix et la recherche du bien commun l’emportent dans le cœur de chacun.

Aujourd’hui, il y a beaucoup d’enfants sur la place! Avec eux, je voudrais adresser une pensée à Cocò Campolongo, qui, à trois ans, a été brûlé dans une voiture à Cassano allo Jonio. Cet acharnement sur un enfant si petit semble ne pas avoir de précédents dans l’histoire de la criminalité. Prions avec Cocò qui est, c’est sûr, au Ciel avec Jésus, pour les personnes qui ont commis ce crime, afin qu’ils se repentent et qu’ils se convertissent au Seigneur.

Des millions de personnes qui vivent en Extrême Orient ou qui vivent dispersées dans différentes régions du monde – Chinois, Coréens et Vietnamiens, notamment – vont célébrer le nouvel an lunaire ces prochains jours. Je leur souhaite à tous une existence pleine de joie et d’espérance. Que l’aspiration - ineffaçable - à la fraternité, qui habite leur cœur, trouve dans l’intimité de la famille le lieu privilégié où elle puisse être découverte, éduquée, et réalisée. Ce sera une contribution précieuse à la construction d’un monde plus humain où règne la paix.

Marie-Christine de Savoie a été proclamée bienheureuse hier à Naples. Reine des deux Sicile, elle a vécu dans la première moitié du XIXe s. C’était une femme d’une spiritualité profonde et d’une grande humilité : elle a su prendre en charge les souffrances de son peuple en devenant une vraie mère pour les pauvres. Son extraordinaire exemple de charité témoigne que la vie bonne de l’Evangile est possible en tout milieu et dans toute condition sociale.

Je vous salue tous avec affection, chers pèlerins venus de différentes paroisses d’Italie et d’autres pays, ainsi que les associations, les groupes scolaires, et les autres. Je salue en particulier les étudiants de Cuenca (Espagne) et les jeunes filles du Panama. Je salue les fidèles de Caltanissetta, Priolo Gargallo, San Severino Marche et San Giuliano Milanese, et les anciens élèves de l’Ecole de Minoprio. Je voudrais aussi exprimer ma proximité aux populations inondées en Emilie.

Je m’adresse maintenant aux jeunes garçons et aux jeunes filles de l’Action catholique du diocèse de Rome! Chers jeunes, cette année aussi, accompagnés du cardinal vicaire, vous êtes venus nombreux au terme de votre « Caravane de la paix ». Je vous remercie ! Je vous remercie beaucoup ! Ecoutons maintenant le message que vos amis, ici, à mes côtés, vont nous lire.

[Sara et Matteo se trouvent à gauche et à droite du pape et Sara lit ce message :

« Cher pape,

Aujourd’hui, nous, les jeunes de l’ACR, nous sommes venus ici, place Saint-Pierre, avec nos familles et nos éducateurs, pour t’apporter notre message de paix de façon à ce qu’il puisse arriver au monde entier.

Nous réfléchissons cette année dans nos groupes à l’importance de se remettre en question et d’apporter une contribution unique et originale, au cri de : « Pas de jeu sans toi ! » En dépassant préjugés et exclusions, il y a de la place pour chacun de nous, parce que plus on est plus on s’amuse. Nous avons compris que Dieu aime chacun de nous et les personnes qui nous entourent, avec toutes nos qualités et nos défauts, et c’est justement pour cela qu’il nous invite à participer à sa joie. Et nous ne pouvons qu’accueillir son invitation en nous remettant en question à notre mesure, en apportant son message d’amour dans les lieux que nous fréquentons tous les jours et aux personnes qui nous entourent.

Avec l’ACR, nous avons vu que pour qu’un jeu marche, il est fondamental de respecter les règles, les personnes et les espaces. Chaque enfant a le droit de pouvoir jouer et de s’amuser dans un contexte « à sa mesure » mais hélas, cela ne peut pas se réaliser dans toutes les régions du monde.

C’est pourquoi nous avons récolté des dons destinés à des enfants et à des jeunes d’Haïti pour rendre possible la construction de lieux de détente, de rencontre et de sport. Ainsi, dans cette région détruite par des catastrophes naturelles, une espérance pourra renaître à partir de la joie et des sourires des jeunes.

Nous confions donc notre message de paix à ces colombes, dans l’idée qu’elle puisse arriver partout, parce que la paix est comme le vent, elle souffle fort, elle peut rejoindre chacun, en particulier ceux qui en ont le plus besoin.

Nous te demandons de prier pour nous tous, afin que nous puissions être nous-mêmes, dans la vie de tous les jours, des témoins de Sa paix.

Nous voulons te rendre l’affection que tu manifestes à chaque fois à tous avec simplicité, avec l’enthousiasme et la joie qui caractérisent l’ACR.

Gracias Papa, l’ACR t’embrasse fort! »

Le pape embrasse les deux jeunes puis il ajoute :]

Et maintenant ces deux jeunes vont libérer les colombes, symboles de paix.

[Libération des colombes]

A tous, je souhaite un bon dimanche et un bon déjeuner. Au-revoir !

Source : zenit.org
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