Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Approfondissez votre compréhension de la foi catholique à travers plus de 5500 écrits du Pape François. Explorez la vie du Saint-Père grâce à des centaines d’images.
 
AccueilAccueil  portailportail  Dernières imagesDernières images  CalendrierCalendrier  S'enregistrerS'enregistrer  ImprimerImprimer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : ...
Voir le deal

Répondre au sujet
 

 Angélus: la correction fraternelle avec amour et non les commérages

Aller en bas 
AuteurMessage
Admin
Admin



Messages : 5629
Date d'inscription : 17/03/2013

Angélus: la correction fraternelle avec amour et non les commérages Empty
MessageSujet: Angélus: la correction fraternelle avec amour et non les commérages   Angélus: la correction fraternelle avec amour et non les commérages Icon_minitimeDim 10 Sep 2023 - 14:52

Angélus: la correction fraternelle avec amour et non les commérages Cq5dam.thumbnail.cropped.750.422



«Lorsqu'un frère dans la foi commet une faute à ton égard, tu l'aides, sans rancune, en le corrigeant». Telle est l’exhortation faite par le Pape François lors de la prière de l’Angélus, devant de nombreux fidèles et pèlerins rassemblés sur la Place Saint-Pierre. Le Saint-Père s’est focalisé ce dimanche 10 septembre 2023, sur la correction fraternelle, évoquée dans l’Évangile du livre du de Matthieu.

Avant l'Angélus :

Chers frères et sœurs, bonjour !

Aujourd'hui, l'Évangile nous parle de la correction fraternelle (cf. Mt 18,15-20), qui est l'une des expressions les plus élevées de l'amour, mais aussi l'une des plus exigeantes, car il n'est pas facile de corriger les autres. Lorsqu'un frère dans la foi commet une faute contre toi, aide-le sans rancune, corrige-le : aider en corrigeant.

Malheureusement, ce qui se crée souvent autour de celui qui a tort, c'est d'abord la médisance, où tout le monde apprend la faute, avec tous les détails, sauf la personne concernée ! Cela n'est pas juste, frères et sœurs, cela ne plaît pas à Dieu. Je ne cesse de répéter que la médisance est un fléau pour la vie des personnes et des communautés, car elle apporte la division, la souffrance, le scandale, et elle n'aide jamais à s'améliorer, jamais à grandir. Un grand maître spirituel, saint Bernard, disait que la curiosité stérile et les paroles superficielles sont les premiers échelons de l'échelle de l'orgueil, qui ne mène pas vers le haut, mais vers le bas, précipitant l'homme vers la perdition et la ruine (cf. Les degrés de l'humilité et de l'orgueil).

Jésus, en revanche, nous enseigne à agir différemment. Voici ce qu'il dit aujourd'hui : « Si ton frère a commis un péché, va lui parler seul à seul. S'il t'écoute, tu auras gagné ton frère » (v. 15). Parle-lui en tête-à-tête, parle-lui franchement, pour l'aider à comprendre où il a fauté. Fais cela pour son bien, en surmontant la honte et en trouvant le vrai courage, qui n'est pas de médire, mais de dire les choses en face avec douceur et gentillesse.

Mais nous pouvons nous demander, que faire si cela ne suffit pas ? S'il ne comprend pas ? Alors, il faut chercher de l'aide. Attention cependant : pas celle du groupe qui médit ! Jésus dit : « Prends avec toi une ou deux personnes » (v. 16), c'est-à-dire des personnes qui veulent vraiment aider ce frère ou cette sœur qui a fauté.

Et s'il ne comprend toujours pas ? Alors, dit Jésus, implique la communauté. Mais précisons également ici : cela ne signifie pas exposer publiquement la personne, la couvrir de honte, mais rassembler les efforts de tous pour l'aider à changer. Pointer du doigt n'est pas la bonne façon de faire, cela rend souvent plus difficile pour celui qui a fauté de reconnaître son erreur. Au contraire, la communauté doit faire sentir à lui ou à elle que, tout en condamnant l'erreur, elle est proche de la personne par la prière et l'affection, toujours prête à offrir le pardon, la compréhension, et à recommencer.

Alors nous nous posons la question : comment je réagis envers celui qui a fait du tort contre moi ? Je garde cela en moi et je nourris de la rancune ? "Tu me le paieras" : cette phrase qui revient souvent, "tu me le paieras..." en fait un sujet de médisance ? "Tu sais ce que celui-là a fait ?" et ainsi de suite... Ou suis-je courageux, courageuse, et j'essaie de lui parler ? Je prie pour lui ou pour elle, je demande de l'aide pour faire du bien ? Et nos communautés prennent-elles en charge ceux qui tombent, afin qu'ils puissent se relever et commencer une nouvelle vie ? Pointent-elles du doigt ou ouvrent-elles leurs bras ? Que fais-tu : pointes-tu du doigt ou ouvres-tu tes bras ?

Marie, qui a continué à aimer malgré les condamnations des gens envers son Fils, nous aide à chercher toujours le chemin du bien.

Aprés l'Angélus :

Chers frères et sœurs,

Je tiens à exprimer ma proximité au cher peuple du Maroc, frappé par un dévastateur tremblement de terre. Je prie pour les blessés, pour ceux qui ont perdu la vie - nombreux sont-ils ! - et pour leurs familles. Je remercie les secouristes et tous ceux qui s'efforcent de soulager les souffrances du peuple ; l'aide concrète de tous peut soutenir la population en ce moment tragique : nous sommes aux côtés du peuple du Maroc ! Aujourd'hui, à Markowa, en Pologne, les martyrs Giuseppe et Vittoria Ulma, ainsi que leurs 7 enfants, ont été béatifiés : une famille entière exterminée par les nazis le 24 mars 1944 pour avoir donné refuge à des Juifs persécutés. Face à la haine et à la violence qui caractérisaient cette époque, ils ont opposé l'amour évangélique. Cette famille polonaise, qui a représenté un rayon de lumière dans les ténèbres de la Seconde Guerre mondiale, doit être un modèle pour nous tous, dans notre désir de faire le bien et de servir ceux dans le besoin. Applaudissons cette famille de Bienheureux !

Sur leur exemple, sentons-nous appelés à opposer à la force des armes celle de la charité, à la rhétorique de la violence la persévérance de la prière. Faisons-le surtout pour de nombreux pays qui souffrent à cause de la guerre ; en particulier, intensifions notre prière pour l'Ukraine meurtrie. Vous pouvez voir les drapeaux de l'Ukraine là-bas, qui souffre tellement, tellement !

Après-demain, le 12 septembre, le cher peuple éthiopien célébrera son Nouvel An traditionnel : je souhaite adresser les vœux les plus chaleureux à toute la population, en espérant qu'elle soit bénie par les dons de la réconciliation fraternelle et de la paix.

Aujourd'hui, nous avons une pensée pour l'Abbaye du Mont-Saint-Michel, en Normandie, qui célèbre le millénaire de la consécration du temple.

Et je salue tous, Romains et pèlerins venus d'Italie et de divers pays, en particulier la paroisse du Sacré-Cœur de Jésus de Madrid, la communauté pastorale du Christ ressuscité de Saronno, les confirmands de Soliera, les élèves des écoles secondaires de Lucca.

À l'approche de la rentrée catéchétique, la maison d'édition Elledici, affiliée aux Salésiens, offre aujourd'hui à ceux présents sur la place une aide à la catéchèse intitulée "Passo dopo passo" : c'est un beau cadeau ! J'en profite pour remercier les catéchistes pour leur précieux travail et pour souhaiter aux garçons et aux filles du catéchisme la joie de rencontrer Jésus.

Je vous souhaite à tous un bon dimanche et, s'il vous plaît, n'oubliez pas de prier pour moi. Bon appétit et au revoir !
-------------------------------------------------------
Source : www.vatican.va
Revenir en haut Aller en bas
http://www.papefrancois.fr
 
Angélus: la correction fraternelle avec amour et non les commérages
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» La correction fraternelle se fait "avec délicatesse"
» Angélus de la Toussaint : tout vivre avec amour, c’est le chemin de la sainteté
» Angélus : « prier avec amour pour la personne qui nous hait »
» Angélus : l’amour appelle l’amour
» Catéchèse sur le 6e commandement : « On ne plaisante pas avec l’amour »

Permission de ce forum:Vous pouvez répondre aux sujets dans ce forum
 :: Vous êtes sur www.papefrancois.fr :: Textes du Pape François:-
Répondre au sujetSauter vers: