Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Approfondissez votre compréhension de la foi catholique à travers plus de 5500 écrits du Pape François. Explorez la vie du Saint-Père grâce à des centaines d’images.
 
AccueilAccueil  portailportail  Dernières imagesDernières images  CalendrierCalendrier  S'enregistrerS'enregistrer  ImprimerImprimer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le coffret Collection Alakazam-ex ?
Voir le deal
Le Deal du moment : -39%
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON ...
Voir le deal
1190 €

Répondre au sujet
 

 Angélus: une prière constante, le médicament de la foi

Aller en bas 
AuteurMessage
Admin
Admin



Messages : 5640
Date d'inscription : 17/03/2013

Angélus: une prière constante, le médicament de la foi Empty
MessageSujet: Angélus: une prière constante, le médicament de la foi   Angélus: une prière constante, le médicament de la foi Icon_minitimeDim 16 Oct 2022 - 17:41

Angélus: une prière constante, le médicament de la foi Cq5dam.web.800.800



Dans un monde où l’urgence prime sur l’essentiel, ce dimanche 16 octobre 2022, le Pape suggère aux fidèles de prier tout au long de la journée pour rester «en phase» avec le Seigneur, connectés à Lui.

Avant l'Angélus :

Chers frères et soeurs, bonjour !

L'Evangile de la liturgie d'aujourd’hui se termine par une question préoccupée de Jésus : "Le Fils de l'homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ?" (Lc 18, 8 ). Comment dire : quand je viendrai à la fin de l'histoire - mais, pouvons-nous penser, même maintenant, à ce moment de la vie - trouverai-je un peu de foi en vous, dans votre monde ? C'est une question sérieuse. Imaginons que le Seigneur vienne aujourd'hui sur terre : il verrait, malheureusement, tant de guerres, tant de pauvreté, tant d'inégalités, et en même temps de grandes conquêtes de la technique, des moyens modernes et des gens qui vont toujours en courant, sans jamais s'arrêter ; mais il trouverait qui lui consacre temps et affection, qui le met au premier plan ? Et surtout, demandons-nous : que trouverait-il en moi, si le Seigneur venait aujourd'hui, que trouverait-il en moi, dans ma vie, dans mon coeur ? Quelles priorités de ma vie verriez-vous ?

Nous, souvent, nous nous concentrons sur beaucoup de choses urgentes mais non nécessaires, nous nous occupons et nous préoccupons de beaucoup de réalités secondaires ; et peut-être, sans nous en rendre compte, nous négligeons ce qui est le plus important et nous laissons notre amour pour Dieu refroidir, se refroidir peu à peu. Aujourd'hui, Jésus nous offre le remède pour réchauffer une foi intipide. Et quel est le remède ? La prière. La prière est la médecine de la foi, le reconstituant de l'âme. Il faut, cependant, que ce soit une prière constante. Si nous devons suivre un traitement pour aller mieux, il est important de bien l'observer, de prendre les médicaments de manière adéquate et dans les délais, avec constance et régularité. Tout dans la vie, c'est ce dont nous avons besoin. Pensons à une plante que nous gardons à la maison : nous devons la nourrir avec constance chaque jour, nous ne pouvons pas la tremper et puis la laisser sans eau pendant des semaines ! A plus forte raison pour la prière : on ne peut pas vivre seulement de moments forts ou de rencontres intenses de temps en temps pour ensuite "entrer en hibernation". Notre foi va s'assécher. Il y a besoin de l'eau quotidienne de la prière, il y a besoin d'un temps dédié à Dieu, afin qu'Il puisse entrer dans notre temps, dans notre histoire ; de moments constants où nous lui ouvrons le coeur, afin qu'Il puisse répandre en nous chaque jour amour, paix, joie, force, espérance ; nourrir, c'est-à-dire, notre foi.

C'est pourquoi Jésus parle aujourd'hui "à ses disciples - à tous, pas seulement à quelques-uns ! - de la nécessité de toujours prier, sans jamais se fatiguer" (v. 1). Mais on pourrait objecter : "Comment puis-je faire ? Je ne vis pas dans un couvent, je n'ai pas beaucoup de temps pour prier !". Il peut venir en aide, peut-être, à cette difficulté, qui est vraie, une pratique spirituelle savante, que l'on a aujourd’hui un peu oubliée, que nos aînés, surtout les grands-mères, connaissent bien : celle des soi-disant jaculatoires. Le nom est un peu désuet, mais la substance est bonne. De quoi s'agit-il? De très brèves prières, faciles à mémoriser, que nous pouvons répéter souvent pendant la journée, au cours des différentes activités, pour rester "connectés" avec le Seigneur. Prenons quelques exemples. Dès que nous nous réveillons, nous pouvons dire : "Seigneur, je te remercie et je t'offre cette journée" : c'est une petite prière ; puis, avant une activité, nous pouvons répéter : "Viens, Esprit Saint" ; et entre une chose et l'autre, prier ainsi : "Jésus, je te confie, Jésus, je t'aime". Petites prières mais qui nous maintiennent en contact avec le Seigneur. Combien de fois envoyons-nous des messages aux gens que nous aimons. Faisons-le aussi avec le Seigneur, afin que le coeur reste connecté à Lui. Et n'oublions pas de lire ses réponses. Le Seigneur répond, toujours. Où est-ce qu'on les trouve ? Dans l'Evangile, à tenir toujours sous la main et à ouvrir chaque jour quelques fois, pour recevoir une Parole de vie adressée à nous.

Et revenons à ce conseil que j'ai donné tant de fois : apportez un petit évangile de poche, dans votre poche, dans votre sac, et ainsi, quand vous avez une minute, ouvrez et lisez quelque chose, et le Seigneur répondra.

Que la Vierge Marie, fidèle à l'écoute, nous enseigne l'art de toujours prier, sans nous lasser.

_____________________

Après l'Angélus :

Chers frères et soeurs !

Le 10 octobre de l'année dernière s'est ouverte la première phase de la XVIe Assemblée générale ordinaire du Synode des évêques, sur le thème "Pour une Eglise synodale : communion, participation, mission". Depuis lors se déroule dans les Eglises particulières la première phase du Synode, avec l'écoute et le discernement. Les fruits du processus synodal engagé sont nombreux, mais pour qu'ils parviennent à pleine maturation, il est nécessaire de ne pas se précipiter. Par conséquent, afin de disposer d'un temps de discernement plus allongé, j'ai décidé que cette Assemblée synodale se déroulerait en deux sessions. La première aura lieu du 4 au 29 octobre 2023 et la seconde en octobre 2024. J'espère que cette décision favorisera la compréhension de la synodalité comme dimension constitutive de l'Eglise, et qu'elle aidera tous à la vivre sur un chemin de frères et soeurs qui témoignent de la joie de l'Evangile.

Aujourd'hui, à Boves (Coni), seront proclamés bienheureux don Giuseppe Bernardi et don Mario Ghibaudo, curé et vicaire, tués en haine de la foi en 1943. Dans l’extrême danger, ils n’abandonnèrent pas le peuple qui leur avait été confié, mais le assistèrent jusqu’à l’effusion du sang, partageant le destin tragique d’autres citoyens, exterminés par les nazis. Leur exemple suscite chez les prêtres le désir d'être pasteurs selon le coeur du Christ, toujours à côté de leur peuple. Applaudissez les nouveaux bienheureux !

Mardi prochain, 18 octobre, la Fondation "Aide à l'Eglise qui souffre" promeut l'initiative "Un million d'enfants récite le Rosaire pour la paix dans le monde". Merci à tous les enfants qui participent ! Nous nous joignons à eux et nous confions à l'intercession de Notre-Dame le peuple ukrainien martyr et les autres populations qui souffrent de la guerre et de toute forme de violence et de misère.

A ce propos de la misère, demain aura lieu la Journée Mondiale du Refus de la Misère : chacun peut donner un coup de main pour une société où personne ne se sent exclu parce qu'indigent.

Je vous salue tous, Romains et pèlerins de différents pays : familles, groupes paroissiaux, associations. En particulier, je salue la bande musicale de Fribourg que j'ai entendu jouer : bravi ; le choeur "Comelico" de Santo Stefano di Cadore ; l'Association Milice de l'Immaculée, et les représentants de la Confédération espagnole des organisations d'entreprises et la Fédération espagnole des autonomes. Et je salue aussi les fidèles de Chajarí, dans la province d'Entre Ríos (Argentine) qui sont là : que Dieu les bénisse !

Je vous souhaite à tous un bon dimanche. Et, s'il vous plaît, n'oubliez pas de prier pour moi. Bon déjeuner et au revoir !
---------------------------------------------------
Source : www.vatican.va
Revenir en haut Aller en bas
http://www.papefrancois.fr
 
Angélus: une prière constante, le médicament de la foi
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Prière de l’angélus
» Garde suisse : le secret de l’efficacité de votre travail est la référence constante au Christ
» Angélus: la prière «donne de l’oxygène à la vie»
» Angélus: la prière rend «lumineux»
» Angélus : l'eucharistie n'est pas une prière privée

Permission de ce forum:Vous pouvez répondre aux sujets dans ce forum
 :: Vous êtes sur www.papefrancois.fr :: Textes du Pape François:-
Répondre au sujetSauter vers: