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 Angélus: face à l'insuccès, le Pape invite à la confiance

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MessageSujet: Angélus: face à l'insuccès, le Pape invite à la confiance   Angélus: face à l'insuccès, le Pape invite à la confiance Icon_minitimeLun 7 Fév 2022 - 18:32

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Le Pape François a récité, ce dimanche 6 février 2022 , la prière mariale de l’angélus, avec des centaines des pèlerins réunis Place Saint Pierre. Commentant l’évangile du cinquième dimanche du Temps Ordinaire, le Saint Père a particulièrement invité à s’arrêter sur deux actions de Jésus : il monte dans la barque vide de Simon Pierre et il l’invite à prendre le large.

Message du Saint-Père :

Chers frères et sœurs, bonjour!

L'Evangile de la Liturgie d'aujourd'hui nous emmène sur les rives du lac de Galilée. Des foules se pressent autour de Jésus tandis que des pêcheurs déçus, dont Simon Pierre, lavent leurs filets après une mauvaise nuit de pêche. Et voici, Jésus monte directement dans la barque de Simon; puis il l'invite à plonger dans l'abîme et à jeter à nouveau les filets (cf. Lc 5, 1-4). Arrêtons-nous sur ces deux actions de Jésus : d'abord il monte dans la barque et ensuite, la seconde, il nous invite à descendre dans l'abîme. Ce fut une mauvaise nuit, sans poisson, mais Pietro fait confiance et s'envole.

Tout d'abord, Jésus monte dans la barque de Simon. Pour faire quoi? Enseigner. Il demande précisément ce bateau, qui n'est pas plein de poissons mais est revenu à terre vide, après une nuit de labeur et de déception. C'est une belle image pour nous aussi. Chaque jour, le bateau de notre vie quitte les rives de la maison pour entrer dans la mer des activités quotidiennes ; chaque jour nous essayons de "pêcher au large", de cultiver des rêves, de réaliser des projets, de vivre l'amour dans nos relations. Mais souvent, comme Pierre, nous vivons la "nuit des filets vides" - la nuit des filets vides -, la déception de travailler dur et de ne pas voir les résultats escomptés : "Nous avons travaillé toute la nuit sans rien prendre" (v. 5), dit Simone. Combien de fois nous aussi nous retrouvons avec un sentiment de défaite, alors que la déception et l'amertume surgissent dans nos cœurs. Deux vers à bois très dangereux.

Que fait alors le Seigneur ? Il choisit de monter sur notre bateau. De là, il veut annoncer l'Evangile. C'est précisément cette barque vide, symbole de notre incapacité, qui devient la "chaise" de Jésus, la chaire d'où il proclame la Parole. Et c'est ce que le Seigneur aime faire - le Seigneur est le Seigneur des surprises, des miracles dans les surprises - : monter sur le bateau de notre vie quand nous n'avons rien à lui offrir ; entrez dans nos vides et remplissez-les de sa présence; profitons de notre pauvreté pour annoncer sa richesse, de nos misères pour proclamer sa miséricorde. Rappelons-nous ceci : Dieu ne veut pas de bateau de croisière, un pauvre bateau « délabré » lui suffit, tant que nous l'accueillons. Ce oui, accueillez-le; peu importe sur quel bateau, pour l'accueillir. Mais nous - je me demande - allons-nous le faire monter sur le bateau de notre vie ? Mettons-nous à sa disposition le peu que nous avons ? Parfois, nous nous sentons indignes de lui parce que nous sommes des pécheurs. Mais c'est une excuse que le Seigneur n'aime pas, parce qu'elle nous l'éloigne ! Il est le Dieu de la proximité, de la compassion, de la tendresse, et ne recherche pas le perfectionnisme : il recherche l'acceptation. Il te dit aussi : "Laisse-moi monter dans la barque de ta vie" - "Mais, Seigneur, regarde..." - "Alors, laisse-moi monter, tel quel". Réfléchissons-y.

Ainsi, le Seigneur restaure la confiance de Pierre. Etant monté dans sa barque, après avoir prêché, il lui dit : « Avance dans l'abîme » (v. 4). Ce n'était pas le bon moment pour pêcher, il faisait grand jour, mais Pierre a confiance en Jésus. Il ne s'appuie pas sur les stratégies des pêcheurs, qu'il connaissait bien, mais sur la nouveauté de Jésus. Cet émerveillement qui l'a poussé à faites ce que Jésus lui a dit. Il en est de même pour nous : si nous accueillons le Seigneur sur notre bateau, nous pouvons prendre la mer. Avec Jésus nous naviguons dans la mer de la vie sans peur, sans céder à la déception quand nous n'attrapons rien et sans nous abandonner au "il n'y a plus rien à faire". Toujours, dans la vie personnelle comme dans celle de l'Église et de la société, il y a quelque chose de beau et de courageux à faire, toujours. On peut toujours recommencer, le Seigneur nous invite toujours à reprendre le jeu car Il ouvre de nouvelles possibilités. Acceptons donc l'invitation : chassons le pessimisme et la méfiance et embarquons avec Jésus ! Même notre petit bateau vide sera témoin d'une pêche miraculeuse.

Prions Marie, qui a accueilli le Seigneur dans la barque de la vie comme personne d'autre : qu'elle nous encourage et intercède pour nous.

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Après l'angélus :

Chers frères et sœurs,

Aujourd'hui est la Journée internationale contre les mutilations génitales féminines. Ce sont environ trois millions de filles qui, chaque année, subissent cette chirurgie, souvent dans des conditions très dangereuses pour leur santé. Cette pratique, malheureusement répandue dans diverses régions du monde, humilie la dignité de la femme et porte gravement atteinte à son intégrité physique.

Et mardi prochain, la commémoration liturgique de sainte Giuseppina Bakhita, la Journée mondiale de prière et de réflexion contre la traite des personnes sera célébrée. C'est une blessure profonde, infligée par la recherche honteuse d'intérêts économiques sans aucun respect pour la personne humaine. Beaucoup de filles - on les voit dans la rue - qui ne sont pas libres, elles sont esclaves des trafiquants, qui les envoient travailler et, si elles n'apportent pas l'argent, elles les battent. Aujourd'hui, cela se produit dans nos villes. Réfléchissons-y sérieusement.

Face à ces fléaux de l'humanité, j'exprime ma douleur et exhorte ceux qui en sont responsables à agir de manière décisive, pour prévenir à la fois l'exploitation et les pratiques humiliantes qui affligent particulièrement les femmes et les filles.

Aujourd'hui, en Italie, la Journée pour la vie est également célébrée, sur le thème "Garder toute vie". Cet appel est valable pour tous, en particulier pour les catégories les plus faibles : les personnes âgées, les malades, et même les enfants empêchés de naître. Je me joins aux évêques italiens pour promouvoir la culture de la vie comme réponse à la logique du gaspillage et du déclin démographique. Chaque vie doit être gardée, toujours !

Nous avons l'habitude de voir, de lire dans les médias tant de mauvaises choses, de mauvaises nouvelles, d'accidents, de meurtres... tant de choses. Mais aujourd'hui, je voudrais mentionner deux belles choses. L'un, au Maroc, comme tout un peuple s'est accroché pour sauver Rayan. C'était tout le monde là-bas, travaillant pour sauver un enfant ! Ils ont tout donné. Malheureusement, il n'y est pas parvenu. Mais cet exemple - aujourd'hui je lisais dans le Messenger -, ces photographies d'un peuple, là, attendant pour sauver un enfant... Merci à ce peuple pour ce témoignage !

Et un autre, qui s'est passé ici en Italie, et qui n'apparaîtra pas dans le journal. À Monferrato: John, un migrant ghanéen de 25 ans, qui pour arriver ici a subi tout ce que beaucoup de migrants souffrent, et s'est finalement installé à Monferrato, il a commencé à travailler, pour faire son avenir, dans une cave. Et puis il est tombé malade d'un terrible cancer, il est en train de mourir. Et quand ils lui ont dit la vérité, ce qu'il voulait faire, [il a répondu :] "Rentrez chez vous pour embrasser mon père avant qu'il ne meure." Mourant, il pensa à son père. Et dans ce village de Monferrato ils l'ont immédiatement recueilli et, bourré de morphine, l'ont mis dans l'avion, lui et un compagnon, et l'ont envoyé pour qu'il puisse mourir dans les bras de son père. Cela nous montre qu'aujourd'hui, au milieu de tant de mauvaises nouvelles, il y a de bonnes choses, il y a des "saints à côté". Merci pour ces deux témoignages qui nous font du bien.

Je vous salue tous, Romains et pèlerins ! En particulier, ceux d'Allemagne, de Pologne et de Valence (Espagne) ; ainsi que les étudiants universitaires de Madrid - ils sont bruyants, ces Espagnols ! - et les fidèles de la paroisse Saint François d'Assise à Rome. Un salut particulier aux religieuses du groupe Talitha Kum, engagé contre la traite. Merci! Merci pour ce que vous faites, pour votre courage. Merci. Je vous encourage dans votre travail et je bénis la statue de sainte Giuseppina Bakhita.

Et je souhaite à tous un bon dimanche. S'il vous plaît, n'oubliez pas de prier pour moi. Bon déjeuner et au revoir.
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Source : www.vatican.va/
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