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 Messe à Ste Marthe : le diable veut détruire l'Église par l'envie de pouvoir et d'argent

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Messe à Ste Marthe : le diable veut détruire l'Église par l'envie de pouvoir et d'argent Empty
MessageSujet: Messe à Ste Marthe : le diable veut détruire l'Église par l'envie de pouvoir et d'argent   Messe à Ste Marthe : le diable veut détruire l'Église par l'envie de pouvoir et d'argent Icon_minitimeSam 9 Mai 2020 - 11:40

Messe à Ste Marthe : le diable veut détruire l'Église par l'envie de pouvoir et d'argent 8ca02183-080520_17



Lors de la messe à la maison Sainte Marthe ce samedi 9 mai, le Pape François s’est souvenu de la mémoire de Sainte Louise de Marillac, et a prié pour les religieuses vincentiennes qui l’aident et vivent à la maison Sainte Marthe.

Durant la messe de ce samedi de la quatrième semaine de Pâques, le Souverain Pontife a d’abord rappelé la mémoire de Sainte Louise de Marillac (proclamée sainte patronne des oeuvres sociales en 1960), et a prié pour les religieuses qui l’aident au quotidien : celles qui vivent dans la maison Sainte Marthe et dirigent le dispensaire pédiatrique du Vatican, «cet hôpital depuis près de 100 ans et qui ont travaillé ici, à Sainte Marthe, pour cet hôpital. Que le Seigneur bénisse les sœurs.»

La mémoire de sainte Louise de Marillac est normalement célébrée le 15 mars, mais comme cette date coïncidait cette année avec le troisième dimanche de Carême, elle a été déplacée. Les sœurs qui travaillent à la maison Sainte Marthe appartiennent à la Congrégation des Filles de la Charité, la Congrégation fondée par Sainte Louise de Marillac (famille vincentienne).  Une tableau de la sainte a été apporté à la chapelle.

Dans son homélie, le Pape a commenté le passage des Actes des Apôtres (Actes 13, 44-52) dans lequel les Juifs d'Antioche «remplis de jalousie et de paroles insultantes» s'opposent aux déclarations de Paul sur Jésus. Puis ils provoquent l'agitation parmi les femmes pieuses de la noblesse et les notables de la ville, créant une persécution qui a obligé Paul et Barnabé à quitter le territoire.

D'une part, a observé le Pape, il y  la Parole de Dieu qui fait grandir la persécution et d'autre part, «quel est l'instrument du diable pour détruire l'annonce de l'Evangile ? L'envie. Le Livre de la Sagesse le dit clairement : "Par l'envie du diable, le péché est entré dans le monde" - envie, jalousie... Toujours ce sentiment amer, amer. Ces gens ont vu comment l'Évangile a été prêché et ils se sont mis en colère, ils se sont rongés les uns les autres avec colère. Et cette colère les a poussés à continuer : c'est la colère du diable, c'est la colère qui détruit, la colère de ce "Crucifié, crucifié !", de ce supplice de Jésus. Il veut détruire. Toujours. Toujours.»

L'Église, a rappelé François, «se situe entre les consolations de Dieu et les persécutions du monde». Et à une Église «qui n'a pas de difficulté manque quelque chose» et «si le diable est calme, les choses ne vont pas bien». «Toujours la difficulté, la tentation, la lutte... la jalousie qui détruit. Le Saint-Esprit fait l'harmonie de l'Église et le mauvais esprit détruit. Jusqu'à aujourd'hui. Jusqu'à aujourd'hui. Toujours cette lutte». Et «l'instrument de cette jalousie», a observé François, sont «les pouvoirs temporels». «Dans ce passage, il est dit que "les Juifs ont provoqué l'agitation chez les femmes pieuses de la noblesse". Ils sont allés voir ces femmes et leur ont dit : "Ce sont des révolutionnaires, chassez-les". Et "les femmes ont parlé aux autres et les ont chassées. Les femmes pieuses de la noblesse ... Et aussi les notables de la ville: ils vont au pouvoir temporel et le pouvoir temporel peut être bon, les gens peuvent être bons, mais le pouvoir en tant que tel est toujours dangereux. Le pouvoir du monde contre le pouvoir de Dieu déplace tout cela et toujours derrière ceci, ce pouvoir, il y a de l'argent.»

«Ce qui se passe dans l'Église primitive, a affirmé le Pape, c'est-à-dire l'œuvre de l'Esprit pour construire l'Église, pour harmoniser l'Église, et l'œuvre du mauvais esprit pour la détruire - le recours aux pouvoirs temporels pour arrêter l'Église, pour détruire l'Église - n'est qu'un développement de ce qui se passe au matin de la Résurrection. Les soldats, voyant ce triomphe, sont allés voir les prêtres et ont acheté la vérité... les prêtres. Et la vérité a été réduite au silence. Dès le premier matin de la Résurrection, le triomphe du Christ, il y a cette trahison, ce silence de la parole du Christ, ce silence du triomphe de la Résurrection avec le pouvoir temporel : les grands prêtres et l'argent.»

Le Pape a conclu par une exhortation : «Soyons prudents, faisons attention à la prédication de l'Évangile» afin de ne jamais tomber dans la tentation de «mettre notre confiance dans les pouvoirs temporels et l'argent». «La confiance des chrétiens, c'est Jésus-Christ et le Saint-Esprit qu'Il a envoyé et c'est précisément le Saint-Esprit qui est le levain, la force qui fait grandir l'Église. Oui, l'Église avance, dans la paix, avec résignation, dans la joie : entre les consolations de Dieu et les persécutions du monde.»

Après la communion, le Pape François a invité les fidèles ne pouvant communier sacramentellement à réciter l’acte de communion spirituelle suivant:

«Mon Jésus, je crois à votre présence dans le Très Saint Sacrement. Je vous aime plus que toute chose et je désire que vous veniez dans mon âme. Je ne puis maintenant vous recevoir sacramentellement dans mon Cœur: venez‐y au moins spirituellement. Je vous embrasse comme si vous étiez déjà venu, et je m'unis à vous tout entier. Ne permettez pas que j'aie jamais le malheur de me séparer de vous».

Il y a ensuite eu un temps d’adoration du Saint-Sacrement, suivi de la bénédiction eucharistique.

Avant que le Saint-Père ne quitte la chapelle, dédiée à l’Esprit-Saint, l’antienne mariale du temps pascal Regina Cœli a été entonnée:

Regína caeli laetáre, allelúia.

Quia quem merúisti portáre, allelúia.

Resurréxit, sicut dixit, allelúia.

Ora pro nobis Deum, allelúia.
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Source : www.vaticannews.va/fr/

Traduction Intégrale de l'Homélie :

Nous avons récité dans le psaume : « Chantez au Seigneur un chant nouveau, car il a fait des merveilles ; par son bras très saint, par sa main puissante, il s’est assuré la victoire. Le Seigneur a fait connaître sa victoire, et révélé sa justice aux nations » (Ps 97,1-2). C’est vrai. Le Seigneur a fait des merveilles. Mais quelle fatigue ! Quelle peine, pour les communautés chrétiennes, de poursuivre les merveilles du Seigneur !

Dans le passage des Actes des Apôtres (cf. 13,44-52) nous avons entendu la joie : toute la ville d’Antioche se rassemble pour écouter la Parole du Seigneur, car Paul et les apôtres prêchaient avec force, et l’Esprit les aidait. Mais « quand les Juifs virent les foules, ils s’enflammèrent de jalousie ; ils contredisaient les paroles de Paul et l’injuriaient » (v. 45). D’un côté il y a le Seigneur, il y a l’Esprit Saint qui fait grandir l’Eglise, et elle grandit toujours plus, c’est vrai. Mais d’un autre côté il y a le mauvais esprit qui cherche à détruire l’Eglise. C’est toujours comme cela. Toujours comme cela. Oui on avance, mais l’ennemi arrive ensuite en cherchant à détruire. Le bilan est toujours positif sur le long terme, mais combien de fatigues, combien de souffrances, combien de martyrs !

C’est arrivé là, à Antioche, et cela arrive partout dans le Livre des Actes des Apôtres. Pensons, par exemple, au moment où ils sont arrivés à Lystre et qu’ils ont guéri [un paralytique] et tout le monde les prenait pour des dieux et voulait leur faire des sacrifices, et tout le peuple était avec eux (cf. Ac 14,8-18). Puis d’autres sont venus et les ont convaincus que ce n’était pas cela. Et comment finit Paul et son compagnon ? Lapidés (cf. Ac 14,19). Toujours cette lutte. Pensons au magicien Elymas, à ce qu’il a fait, pour que l’Évangile ne parvienne pas jusqu’au consul (cf. Ac 13, 6-12). Pensons aux maîtres de cette jeune fille qui faisait la voyante : ils exploitaient bien la jeune fille, parce qu’elle “lisait dans les mains” et elle recevait de l’argent qui allait dans les poches de ses maîtres. Et lorsque Paul et les apôtres ont montré qu’elle était une menteuse, que cela n’allait pas, il y eut tout de suite une révolte contre eux (cf. Ac 16,16-24). Pensons aux artisans de la déesse Artémis [à Ephèse], qui perdaient leur gagne-pain sans pouvoir vendre leurs statuettes car personne ne les achetait plus, étant donné que le peuple s’était converti. Et ainsi de suite. D’un côté, la Parole de Dieu qui convoque, qui fait grandir, de l’autre côté la persécution, et une grande persécution puisqu’elle se termine en les chassant, en les frappant…

Et quel est l’instrument du diable pour détruire l’annonce évangélique ? L’envie. Le Livre de la Sagesse le dit clairement : “C’est par la jalousie du diable que la mort est entrée dans le monde” (cf. Sg 2,24) – envie, jalousie, ici. Toujours ce sentiment amer, amer. Ces gens voyaient comment l’on prêchait l’Evangile et ils s’énervaient, la colère les rongeait de l’intérieur. Et cette colère les mouvait : c’est la colère du diable, c’est la colère qui détruit, la colère de ce “crucifie-le ! crucifie-le !”, de cette torture de Jésus. Il veut détruire. Toujours. Toujours.

En considérant cette lutte, cette expression si belle vaut pour nous aussi : “L’Église avance à travers les persécutions du monde et les consolations de Dieu” (cf. Saint Augustin, De Civitate Dei, XVIII, 51,2). Si une Eglise n’a pas de difficultés, il lui manque quelque chose. Le diable est trop tranquille. Et si le diable est tranquille, ce n’est pas bon signe. Toujours la difficulté, la tentation, la lutte… La jalousie qui détruit. L’Esprit Saint fait l’harmonie de l’Eglise, et le mauvais esprit détruit. Jusqu’à aujourd’hui. Toujours cette lutte. L’un des instruments de cette jalousie, de cette envie, ce sont les pouvoirs temporels. Ici l’on nous dit que « les Juifs provoquèrent l’agitation parmi les femmes de qualité adorant Dieu » (Ac 13,50). Ils sont allés voir ces femmes et ils leur ont dit : “Ce sont des révolutionnaires, chassez-les”. Les femmes ont parlé avec les autres et les ont chassés : ce sont les femmes “pieuses” et les notables de la cité (cf. v. 50). Ils s’adressent au pouvoir temporel ; et le pouvoir temporaire peut être bon : les personnes peuvent être bonnes, mais le pouvoir comme tel est toujours dangereux. Le pouvoir du monde se meut contre le pouvoir de Dieu ; et derrière cela, derrière le pouvoir, il y a toujours l’argent.

Ce qui arrive dans l’Eglise primitive – le travail de l’Esprit pour construire l’Eglise, pour harmoniser l’Eglise, et le travail du mauvais esprit pour la détruire, et le recours aux pouvoirs temporels pour arrêter l’Eglise – n’est qu’un développement de ce qui arrive au main de la Résurrection. Les soldats, en voyant ce triomphe, sont allés voir les prêtres, et les prêtres ont “acheté” la vérité. Et la vérité a été “réduite au silence” (cf. Mt 28,11-15). Dès le premier matin de la Résurrection, dès le triomphe du Christ, il y a cette trahison, cette volonté de “faire taire” la parole du Christ, de “réduire au silence” le triomphe de la Résurrection par le pouvoir temporel : les chefs des prêtres et l’argent.

Faisons attention, faisons attention en prêchant l’Évangile : de ne jamais finir par mettre sa confiance dans les pouvoirs temporels et dans l’argent. La confiance des chrétiens est Jésus-Christ et l’Esprit Saint qu’Il a envoyé ! Et l’Esprit est le levain, c’est la force qui fait grandir l’Eglise ! Oui l’Eglise, en paix, résignée, heureuse : à travers les persécutions du monde et les consolations de Dieu.
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Source : https://fr.zenit.org
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