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 Le Pape prie pour les victimes du terrorisme

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MessageSujet: Le Pape prie pour les victimes du terrorisme   Le Pape prie pour les victimes du terrorisme Icon_minitimeMer 17 Déc 2014 - 18:47

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Mercredi 17 Décembre 2014

Le Pape prie pour les victimes du terrorisme


«Des actes inhumains qui ne s’arrêtent même pas devant les enfants». C’est ainsi que le Pape François définit les attaques terroristes de ces jours derniers en Australie, au Pakistan et au Yémen. S’adressant mercredi matin, 17 décembre, aux dizaines de milliers de fidèles présents place Saint-Pierre pour l’Audience générale, le Pape demande de prier afin que «le Seigneur accueille dans sa paix les défunts, réconforte les familles, et convertisse les cœurs des violents». Une prière que le Pape veut voir concrétisée par «un moment de silence» et, ensuite, par le chant du Notre Père. Immédiatement après, lors de l’habituel échange de saluts avec plusieurs groupes des premiers rangs, François a reçu des fleurs en hommage pour son soixante dix-huitième anniversaire: un bouquet de tournesols qui lui a été offert par huit pauvres de Rome: cinq sans domiciles fixes qui gravitent autour du dortoir des Sœurs de Mère Teresa de Calcutta à la gare Termini, et trois femmes âgées assistées à la « Casa dono di Maria » au Vatican.

Parmi les vœux envoyés aujourd’hui au Pape, se trouvaient aussi ceux du président Giorgio Napolitano, qui au nom du peuple italien a remercié François pour avoir apporté «un message de paix et d’espérance universel qui a trouvé un large écho dans notre pays et dans le monde entier, laissant dans les consciences des croyants et des non-croyants une trace profonde». Et rappelant sa rencontre récente, il a souligné comment il a «permis, encore une fois, de réaffirmer une harmonie de fond entre l’Etat italien et l’Eglise catholique dans l’engagement envers les couches les plus faibles de la société, les immigrés, les pauvres et les exclus».

Durant l’Audience générale, poursuivant ses réflexions sur la famille, le Pape avait indiqué comme modèle la normalité de la vie de Jésus avec ses parents à Nazareth, le «village perdu de la périphérie de l’empire romain» où Dieu marqua «un nouveau début de l’histoire universelle».
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Source : http://www.news.va/fr/news/a-laudience-generale-le-pape-prie-pour-les-victime

Catéchèse intégrale du pape François :

Chers frères et sœurs bonjour!

Le synode des Évêques sur la familles, que l’on vient de tenir, fut la première étape d’un cheminement, qui prendra fin en octobre prochain avec la célébration d’une autre assemblée sur le thème : «Vocation et mission de la famille dans l’Eglise et dans le monde». La prière et la réflexion qui doivent accompagner ce cheminement concernent tout le Peuple de Dieu. Je voudrais aussi que les méditations courantes des audiences du mercredi s’insèrent dans ce cheminement commun. J’ai donc décidé de réfléchir avec vous, cette année, sur la famille, sur ce grand don que le Seigneur a fait au monde dès le début, quand il confia à Adam et Eve la mission de se multiplier et de remplir la terre (cf. Gn 1,28). Don que Jésus a confirmé et scellé dans son Evangile.

La proximité de Noël éclaire ce mystère d'une grande lumière. L’incarnation du Fils de Dieu marque un nouveau départ dans l’histoire universelle de l’homme et de la femme. Et ce nouveau départ a lieu au sein d’une famille, à Nazareth. Jésus est né dans une famille. Il aurait pu venir de façon spectaculaire, ou comme un guerrier, comme un empereur ... Non, non: il est venu sous les traits d’un fils de famille, dans une famille. Ceci est important : regardez dans la crèche, cette si jolie scène !

Dieu a choisi de naître dans une famille humaine, qu’Il a lui-même formée. Il l’a formée dans un village perdu de la périphérie de l’Empire Romain. Pas à Rome, qui était la capitale de l’Empire, pas dans une grande ville, mais dans une périphérie presqu’invisible, voire plutôt malfamée. Chose que les Evangiles rappellent aussi, comme dans une phrase toute faite : « De Nazareth peut-il sortir quelque chose de bon ? » (Jn 1,46). Il est probable que nous-mêmes, dans tant de coins du monde, parlions encore comme ça, quand nous entendons le nom de quelque lieu périphérique d’une grande ville. Eh bien c’est là, dans une périphérie, celle du grand Empire, qu’a commencé la plus sainte et la plus bonne des histoires, celle de Jésus parmi les hommes. Et là se trouvait cette famille.

Jésus est resté dans cette périphérie pendant trente ans. Voici comment l’évangéliste Luc résume cette période : Jésus « leur était soumis [c’est-à-dire à Marie et Joseph] ». On pourraient se dire : « Mais ce Dieu qui vient nous sauver a perdu trente années là-bas, dans cette périphérie malfamée? ». Il a perdu trente ans ! C’est Lui qui a voulu cela. Le chemin de Jésus était dans cette famille. « Sa mère gardait dans son cœur tous ces événements. Quant à Jésus, il grandissait en sagesse, en taille et en grâce, devant Dieu et devant les hommes » (2,51-52). On ne parle pas de miracles, ni de guérisons ou de prédications – il n’en faisait aucune à ce moment-là – de foules qui accourent; à Nazareth tout paraît se passer « normalement », selon les habitudes d’une famille juive pieuse et vaillante: on travaillait, la mère cuisinait, s’occupait de la maison, repassait les chemises ... toutes les choses que faisait une maman. Le père, menuisier, travaillait, apprenait à son fils le métier. Trente ans. « Mais quel gâchis, Père! ». Les voies de Dieu sont mystérieuses. Mais là, c’est la famille qui était important ! Et ce n’était pas du gâchis ! C’étaient de grands saints : Marie, la plus sainte des femmes, immaculée, et Joseph, le plus juste des hommes ... La famille.

Ce serait certainement attendrissant pour nous de savoir comment jésus adolescent affrontait les rendez-vous de la communauté religieuse et les devoirs de la vie sociale; d’apprendre comment, tout jeune ouvrier, il travaillait avec Joseph ; et participait à l’écoute des Saintes Ecritures, à la prière des psaumes et à tant d’autres circonstances de la vie quotidienne. Mais les Evangiles, dans leur sobriété, ne rapportent rien de l’adolescence de Jésus et laissent ce soin à notre méditation affectueuse. L’art, la littérature, la musique, ont parcouru cette voie de l’imagination. Certes, il ne nous est pas difficile d’imaginer ce que les mères pourraient apprendre des attentions de Marie pour ce Fils! Et ce que les pères pourraient tirer de l’exemple de Joseph, un homme juste, qui passa sa vie à soutenir et défendre l’enfant et son épouse – sa famille – dans les passages difficiles! Pour ne pas dire tout ce que les jeunes pourraient apprendre du Jésus adolescent sur la nécessité et la beauté de cultiver leur vocation la plus profonde, et de rêver en grand ! Et Jésus a cultivé, durant ces trente ans, la vocation pour laquelle le Père l’a envoyé. Et Jésus, pendant cette période, ne s’est jamais découragé, mais il a grandi en courage pour aller au bout de sa mission.

Chaque famille chrétienne – comme firent Marie et Joseph – a la possibilité d’accueillir Jésus, de l’écouter, de parler avec Lui, de veiller sur Lui, de le protéger, de grandir avec Lui; et ainsi d’améliorer le monde. Faisons de la place au Seigneur dans nos cœurs et dans nos journées. C’est ce que firent Marie et Joseph, et cela ne fut pas facile: que de difficultés ils eurent à surmonter! Leur famille n’était pas une fausse famille, une famille irréelle. La famille de Nazareth nous engage à redécouvrir la vocation et la mission de chaque famille. Et il se peut que ce qui s’est passé durant ces trente années à Nazareth se passe aussi pour nous: que l’amour - et non la haine – devienne un fait normal, que l’aide réciproque - et non l’indifférence ou l’hostilité - devienne un fait ordinaire.

Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si « Nazareth » signifie « Celle qui garde », comme Marie – dit l’Evangile – qui « gardait dans son cœur tous ces événements » (cf. Lc 2,19.51). Depuis, à chaque fois qu’une famille « garde » ce mystère, fut-ce également à la périphérie du monde, le mystère du Fils de Dieu, le mystère de Jésus qui vient nous sauver, est à l’œuvre. Et il vient pour sauver le

monde. Telle est la grande mission de la famille : faire de la place à Jésus qui vient, l’accueillir au sein de la famille, en la personne des enfants, de l’époux, de l’épouse, des grands-parents ... Jésus est là. L’accueillir là, pour qu’il grandisse spirituellement dans cette famille. Que le Seigneur nous donne cette grâce durant ces quelques jours avant Noël. Merci.
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