6000 discours, sermons ou homélies du Pape François
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

6000 discours, sermons ou homélies du Pape François

Approfondissez votre compréhension de la foi catholique à travers plus de 6000 textes du Pape François. Suivez le Saint-Père grâce à des centaines d'images.
 
AccueilAccueil  portailportail  Dernières imagesDernières images  CalendrierCalendrier  S'enregistrerS'enregistrer  ImprimerImprimer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon EV8.5 : où acheter le Tripack Collection Autocollant ...
Voir le deal

Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet
 

 Vœux à la Curie romaine, «un grand atelier d’humilité»

Aller en bas 
AuteurMessage
Admin
Admin



Messages : 6139
Date d'inscription : 17/03/2013

Vœux à la Curie romaine, «un grand atelier d’humilité» Empty
MessageSujet: Vœux à la Curie romaine, «un grand atelier d’humilité»   Vœux à la Curie romaine, «un grand atelier d’humilité» Icon_minitimeSam 21 Déc 2024 - 14:35

Vœux à la Curie romaine, «un grand atelier d’humilité» Cq5dam.web.800.800


Le Pape a reçu, ce samedi 21 décembre 2024, les responsables de la Curie romaine pour l’échange des vœux de Noël. François a souhaité une administration ouverte à l’esprit communautaire dans l’humilité. Dans son discours, il a aussi condamné la mort de sept enfants à Gaza, victimes d’un raid israélien.

Vœux de Noël à la Curie romaine :

Bénissez et ne maudissez pas

Chers frères et sœurs,

Je remercie de tout cœur le Cardinal Re pour ses paroles de vœux ; cela ne vieillit pas ! Et c'est beau. Merci, Éminence, pour votre exemple de disponibilité et d'amour pour l'Église.

Le Cardinal Re a parlé de la guerre. Hier, le Patriarche [latin de Jérusalem] n’a pas pu entrer à Gaza, comme cela avait été promis ; et hier, des enfants ont été bombardés. C'est de la cruauté. Ce n'est pas de la guerre. Je tiens à le dire, car cela touche le cœur. Merci pour cette référence, Éminence, merci !

Le titre de cette allocution est "Bénissez et ne maudissez pas".

La Curie Romaine est composée de nombreuses communautés de travail, plus ou moins complexes ou nombreuses. En pensant à un point de réflexion qui pourrait être utile à la vie communautaire de la Curie et de ses différentes sections, j’ai choisi cette année un aspect qui s'accorde bien au Mystère de l'Incarnation, et vous verrez tout de suite pourquoi.

J’ai pensé à parler en bien des autres et non en mal d'eux. C’est quelque chose qui nous concerne tous, même le Pape – les évêques, les prêtres, les consacrés, les laïcs – et sur quoi nous sommes tous égaux. Pourquoi ? Parce que cela touche notre humanité.

Cet acte, parler en bien et non en mal, est une expression de l'humilité, et l'humilité est le trait essentiel de l'Incarnation, en particulier du mystère de Noël que nous nous préparons à célébrer. Une communauté ecclésiale vit dans une joyeuse et fraternelle harmonie dans la mesure où ses membres suivent le chemin de l'humilité, renonçant à penser et parler mal des autres.

Saint Paul, écrivant à la communauté de Rome, dit : « Bénissez et ne maudissez pas » (Rm 12,14). Nous pouvons comprendre cet appel ainsi : "Dites du bien et ne dites pas du mal" des autres, dans notre cas, des personnes qui travaillent avec nous au bureau, des supérieurs, des collègues, de tous. Dites du bien et ne dites pas du mal.

Le chemin de l'humilité : accuser soi-même

Comme je l'ai fait il y a une vingtaine d’années, lors d’une Assemblée diocésaine à Buenos Aires, je propose aujourd'hui à tous de pratiquer cette voie d'humilité, en nous exerçant à accuser nous-mêmes, selon les enseignements des anciens maîtres spirituels, en particulier Dorothée de Gaza. Oui, Gaza, cet endroit qui est aujourd'hui synonyme de mort et de destruction, mais qui est une très ancienne ville où, dans les premiers siècles du christianisme, fleurirent des monastères et des figures lumineuses de saints et de maîtres. Dorothée en fait partie. Sur la trace de grands Pères comme Basile et Évagre, il a édifié l’Église avec des instructions et des lettres pleines de sève évangélique. Aujourd'hui, nous aussi, en nous mettant à son école, pouvons apprendre l'humilité de nous accuser nous-mêmes pour ne pas parler mal du prochain. Parfois, dans le langage quotidien, quand quelqu'un critique, l'autre pense : « Et chez toi, comment ça va ? » [« De quel pupitre vient le sermon ! »]. C’est le langage quotidien.

Dans une de ses instructions, Dorothée dit : « Si l'humile rencontre quelque malheur, il retourne immédiatement vers lui-même et juge qu'il l'a mérité. Et il ne permet pas de reprocher à autrui ni de blâmer qui que ce soit. Il supporte simplement, sans perturbation, sans angoisse et dans une grande tranquillité. L'humilité ne s'irrite pas et n'irrite personne » (Dorothée de Gaza, Œuvres spirituelles, Paris 1963, n. 30).

Et encore : « Ne cherche pas à connaître le mal de ton prochain et ne nourris pas de soupçons contre lui. Et si notre méchanceté les fait naître, cherche à les transformer en pensées bonnes » (ibid., n. 187).

S'accuser soi-même est un moyen, mais c'est indispensable : c'est l'attitude fondamentale dans laquelle peut prendre racine la décision de dire "non" à l'individualisme et "oui" à l'esprit communautaire, ecclésial. En effet, celui qui s'exerce dans la vertu de s'accuser soi-même et la pratique de manière constante devient libre des soupçons et de la méfiance, et laisse place à l'action de Dieu, le seul qui crée l’union des cœurs. Et ainsi, si chacun progresse sur cette voie, une communauté peut naître et croître où tous se gardent mutuellement et marchent ensemble dans l'humilité et la charité. Lorsque l'on voit un défaut chez une personne, on peut en parler uniquement à trois personnes : à Dieu, à la personne elle-même et, si on ne peut pas en parler directement avec elle, à quelqu'un dans la communauté qui peut en prendre soin. Et rien de plus.

Alors, nous nous demandons : qu'est-ce qui sous-tend ce style spirituel d'accuser soi-même ? À la base, il y a l'abaissement intérieur, selon le mouvement du Verbe de Dieu, la synkatabasis, ou condescendance. Le cœur humble s'abaisse comme celui de Jésus, que nous contemplons ces jours-ci dans la crèche.

Face au drame de l'humanité, souvent opprimée par le mal, que fait Dieu ? Se dresse-t-il dans sa justice et fait-il tomber la condamnation du ciel ? Ainsi, d’une certaine manière, les prophètes l'attendaient jusqu'à Jean-Baptiste. Mais Dieu est Dieu, ses pensées ne sont pas nos pensées, ses voies ne sont pas nos voies (cf. Is 55,8 ). Sa sainteté est divine et, par conséquent, pour nous, elle semble paradoxale. Le mouvement du Très-Haut est de s’abaisser, de se faire petit, comme un grain de moutarde, comme un germe d'homme dans le ventre d'une femme. Invisible. Ainsi commence-t-il à prendre sur lui la masse énorme et insupportable du péché du monde.

Ce mouvement de Dieu correspond, chez l'homme, à l'accusation de soi-même. Ce n'est pas avant tout une question morale : c’est une question théologale – comme toujours, comme dans toute la vie chrétienne – ; c’est un don de Dieu, l’œuvre de l'Esprit Saint, et de notre part, c’est une ac-con-discendere, c'est-à-dire faire nôtre le mouvement de Dieu, l’assumer, l’accueillir. Ainsi, la Vierge Marie l’a fait, qui n’avait rien à se reprocher mais s’est laissée totalement impliquée dans l’abaissement de Dieu, dans le dépouillement du Fils, dans la descente de l'Esprit Saint. En ce sens, l’humilité pourrait être appelée une vertu théologale.

Cela nous aide, pour nous abaisser, d'aller au sacrement de la Réconciliation. Cela nous aide. Chacun peut se demander : quand a été la dernière fois que je me suis confessé ?

En passant, je voudrais mentionner une chose. Parfois, j'ai parlé du bavardage. C'est un mal qui détruit la vie sociale, fait souffrir le cœur des gens et mène à rien. Le peuple le dit très bien : « Les bavardages ne valent rien ». Soyez prudents à ce sujet.

Bénis, bénissons

Chers frères et sœurs, l'Incarnation du Verbe nous montre que Dieu ne nous a pas maudits, mais nous a bénis. En fait, plus encore, il nous révèle que chez Dieu il n'y a pas de malédiction, mais seulement et toujours bénédiction.

Certaines expressions des lettres de Sainte Catherine de Sienne me reviennent à l'esprit, comme celle-ci : « Il semble qu'Il ne veuille pas se souvenir des offenses que nous Lui faisons ; et Il ne veut pas nous condamner éternellement, mais toujours faire miséricorde » (Lettre n° 15). Et nous devons parler de la miséricorde !

Mais ici, la référence va surtout à Saint Paul, à l’ouverture vertigineuse de l’hymne de la Lettre aux Éphésiens :

« Béni soit Dieu, Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les cieux, en Christ » (1,3).

Voici le fondement de notre bien-dire : nous sommes bénis, et en tant que tels, nous pouvons bénir. Nous sommes bénis et donc nous pouvons bénir.

Nous avons tous besoin d’être immergés dans ce mystère, sinon nous risquons de nous dessécher et alors nous devenons comme ces canaux secs, qui ne transportent plus une goutte d'eau. Et le travail de bureau ici à la Curie est souvent aride et à long terme il dessèche, si l'on ne se recharge pas avec des expériences pastorales, avec des moments de rencontre, de relation amicale, dans la gratuité. Concernant les expériences pastorales, en particulier avec les jeunes, je leur demande s'ils ont des expériences pastorales : c'est très important. Et surtout pour cela, nous avons besoin chaque année de faire les Exercices spirituels : pour nous immerger dans la grâce de Dieu, nous y immerger complètement. Nous laisser « tremper » par l'Esprit Saint, dans l’eau vivifiante où chacun de nous est voulu et aimé « depuis le commencement ». Alors oui, si notre cœur est immergé dans cette bénédiction originelle, alors nous pouvons bénir tous, même ceux qui nous sont antipathiques – c’est une réalité ; bénir même ceux qui nous ont maltraités. Bénir.

Le modèle auquel nous devons nous référer, comme toujours, est notre Mère, la Vierge Marie. Elle est, par excellence, la Bénie. Ainsi la salue Élisabeth lorsqu’elle la reçoit chez elle : « Béni es-tu entre les femmes et béni est le fruit de ton sein ! » (Lc 1,42). Et ainsi nous nous adressons à elle dans l’Ave Maria. En elle s’est réalisée cette « bénédiction spirituelle en Christ », certes « dans les cieux », avant le temps, mais aussi sur terre, dans l’histoire, lorsque le temps a été « rempli » par la présence du Verbe incarné (cf. Ga 4,4). C’est Lui la bénédiction. C’est le fruit qui bénit le ventre ; le Fils qui bénit la Mère : « fille de ton Fils », écrit Dante, « humble et haute plus que créature ». Et ainsi Marie, la Bénie, a porté au monde la Bénédiction qui est Jésus. Il y a une peinture, que j’ai dans mon studio, qui représente la synkatabasis. Il y a la Vierge avec les mains comme si c'était une petite échelle, et l'Enfant descend sur cette échelle. L'Enfant dans une main tient la Loi et avec l’autre s'accroche à sa mère pour ne pas tomber. C’est la fonction de la Vierge : porter le Fils. Et c’est ce qu’elle fait dans nos cœurs.

Artisans de bénédiction

Sœurs et frères, en regardant Marie, image et modèle de l’Église, nous sommes conduits à considérer la dimension ecclésiale du bien-dire. Et dans notre contexte, je voudrais la résumer ainsi : dans l’Église, signe et instrument de la bénédiction de Dieu pour l’humanité, nous sommes tous appelés à devenir des artisans de bénédiction. Pas seulement des bénisseurs, mais des artisans de cela : enseigner, vivre comme des artisans pour bénir.

Nous pouvons imaginer l’Église comme un grand fleuve qui se divise en mille et un ruisseaux, torrents, rivières – un peu comme le bassin amazonien – pour irriguer le monde entier avec la bénédiction de Dieu, qui jaillit du Mystère pascal du Christ.

L’Église nous apparaît ainsi comme l’accomplissement du projet que Dieu révéla à Abraham dès le moment où Il l'appela à partir de la terre de ses pères. Il lui dit : « Je ferai de toi une grande nation et je te bénirai, [...] et en toi seront bénies toutes les familles de la terre » (Gn 12,2-3). Ce projet préside à toute l’économie de l’alliance de Dieu avec son peuple, qui est « élu » non dans un sens excluant, mais au contraire dans un sens que nous appellerions catholique-ment « sacrementel » : c’est-à-dire en faisant parvenir le don à tous à travers une singularité exemplaire, mieux, témoignante, martyriale.

Ainsi, dans le mystère de l’Incarnation, Dieu a béni chaque homme et chaque femme qui vient dans ce monde, non par un décret tombé du ciel, mais par la chair, par la chair de Jésus, Agneau béni né de Marie bénie (cf. S. Anselme, Disc. 52).

J’aime penser à la Curie Romaine comme à un grand atelier où il y a de nombreuses tâches différentes, mais où tout le monde travaille pour le même but : bien-dire, diffuser dans le monde la bénédiction de Dieu et de la Sainte Église.

En particulier, je pense au travail caché du « minutant » – j’en vois quelques-uns ici qui sont très compétents, merci ! –, qui dans sa pièce prépare une lettre, pour qu'à une personne malade, à une maman, à un papa, à un prisonnier, à un ancien, à un enfant, parvienne la prière et la bénédiction du Pape. Merci pour cela, car moi je signe ces lettres. Et qu'est-ce que c'est cela ? Ce n’est pas être des artisans de bénédiction ? Les minutants sont des artisans de bénédiction. On m’a dit qu’un saint prêtre qui travaillait il y a des années au Secrétariat d’État avait collé à l’intérieur de sa porte un document qui disait : « Mon travail est humble, humilié, humiliant ». Une vision un peu trop négative, mais il y a de la vérité et du bon là-dedans. Je dirais qu’il exprime le style typique de l’artisanat de la Curie, à comprendre dans un sens positif : l’humilité comme voie du bien-dire. La voie de Dieu qui, en Jésus, s'abaisse et vient habiter notre condition humaine, et ainsi nous bénit. Et cela je peux en témoigner : dans la dernière Encyclique, sur le Sacré-Cœur, que le Cardinal Re a mentionnée, combien ont travaillé ! Combien ! Les brouillons allaient et revenaient… Beaucoup, beaucoup, avec de petites choses.

Chers amis, c’est beau de penser qu’avec notre travail quotidien, spécialement celui qui est le plus caché, chacun de nous peut contribuer à apporter dans le monde la bénédiction de Dieu. Mais pour cela, nous devons être cohérents : nous ne pouvons pas écrire des bénédictions et ensuite parler mal de notre frère ou de notre sœur, cela ruine la bénédiction. Voici donc le vœu : que le Seigneur, né pour nous dans l’humilité, nous aide à toujours bénir les femmes et les hommes.

Joyeux Noël à tous !
---------------------------------------------------
Source : www.vatican.va
Revenir en haut Aller en bas
http://www.papefrancois.fr
Admin
Admin



Messages : 6139
Date d'inscription : 17/03/2013

Vœux à la Curie romaine, «un grand atelier d’humilité» Empty
MessageSujet: les cinq idées essentielles   Vœux à la Curie romaine, «un grand atelier d’humilité» Icon_minitimeSam 21 Déc 2024 - 14:55

Ce 21 décembre 2024, lors des vœux de Noël à la Curie romaine, le Pape François a centré son discours sur l'importance de l'humilité et de la bienveillance au sein de la communauté ecclésiale. Voici les cinq idées essentielles de son allocution :

1.L'humilité comme fondement de l'Incarnation : Le Pape a souligné que l'humilité est au cœur du mystère de l'Incarnation, particulièrement célébré à Noël. Il a rappelé que l'humilité permet de vivre en harmonie joyeuse et fraternelle, en renonçant à penser et à parler mal des autres.

2.Bénir plutôt que maudire : En s'inspirant de l'épître aux Romains (Rm 12,14), François a exhorté les membres de la Curie à « bénir et ne pas maudire », c'est-à-dire à parler en bien des autres et à éviter les critiques destructrices, favorisant ainsi un climat de bienveillance.

3.L'auto-accusation comme exercice spirituel : Le Pape a proposé la pratique de l'auto-accusation, selon les enseignements de Dorothée de Gaza, comme chemin d'humilité. Cette démarche consiste à reconnaître ses propres fautes avant de critiquer autrui, contribuant à une purification intérieure.

4.La parole comme instrument de communion : François a mis en garde contre l'usage néfaste de la parole, qui peut diviser et blesser. Il a encouragé à utiliser le langage pour édifier, consoler et unir, reflétant ainsi l'amour du Christ dans les relations interpersonnelles.

5.La Curie comme atelier d'humilité : Le Pape a invité la Curie romaine à devenir un « grand atelier d'humilité », où chacun s'efforce de pratiquer la bienveillance, l'auto-accusation et l'humilité, afin de témoigner authentiquement de l'Évangile dans le service de l'Église.

Ces points mettent en lumière l'appel du Pape François à une conversion personnelle et communautaire, fondée sur l'humilité et la charité, pour renforcer l'unité et la mission de l'Église.
Revenir en haut Aller en bas
http://www.papefrancois.fr
 
Vœux à la Curie romaine, «un grand atelier d’humilité»
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Pape François : Vœux avec la curie romaine
» Voeux à la curie romaine: « L’humilité de l’Enfant Jésus »
» Vœux du Pape à la Curie: soyons vigilants face au démon
» Messe du Jubilé de la Curie romaine
» CONSTITUTION APOSTOLIQUE SUR LA CURIE ROMAINE 53 - 120

Permission de ce forum:Vous pouvez répondre aux sujets dans ce forum
6000 discours, sermons ou homélies du Pape François :: Vous êtes sur www.papefrancois.fr :: Textes du Pape François:-
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujetSauter vers: