Admin Admin
Messages : 5949 Date d'inscription : 17/03/2013
| Sujet: Ste Marthe : Le Pape fustige la vanité et la recherche du pouvoir et de l'argent Mar 17 Mai 2016 - 22:59 | |
| Mardi 17 Mai 2016
Ste Marthe : Le Pape fustige la vanité et la recherche du pouvoir et de l'argent
La voie que montre Jésus est celle du service alors que souvent dans l’Église, on recherche le pouvoir, l’argent et la vanité. C’est le cœur de la réflexion du Pape François en ce mardi 17 mai 2016. Son homélie lors de la messe en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe, est en écho à ce qu’il a dit lundi après-midi aux évêques italiens lors de l’ouverture de leur assemblée générale.
Se basant sur la lecture du jour, le Pape rappelle que quand Jésus parle de service, ses disciples se demandent qui est le plus grand. « Jésus parle une langue d’humiliation, de mort, de rédemption et eux, parlent une langue de parvenus : qui ira le plus haut dans le pouvoir ? ».
Or, explique le Pape, « le plus grand est celui qui sert le plus, c’est celui qui est le plus au service des autres ; ce n’est pas celui qui se vante, qui recherche le pouvoir, l’argent, la vanité, l’orgueil. Non, ceux-ci ne sont pas grands ». Ce qui s’est passé avec les Apôtres, « c’est une histoire qui arrive chaque jour dans l’Église, dans chaque communauté », regrette François.
La première lecture, la lettre de saint Jacques, est aussi une mise en garde contre les passions que suscitent le pouvoir, les envies et les jalousies. Le Pape fustige comme il le fait souvent, les bavardages qui salissent autrui et qui n’ont que pour objectif d’atteindre le pouvoir. Là aussi, François regrette amèrement que cela se produise dans chaque institution ecclésiale, des paroisses aux diocèses. Or, Jésus, affirme-t-il, est venu pour « servir » et non « pour être servi ».
Le Pape reconnait que « nous sommes tous tentés par ces choses, nous sommes tentés de détruire l’autre pour monter par-dessus. C’est une tentation mondaine qui divise et détruit l’Église. Ce n’est pas l’esprit de Jésus ». La grandeur des saints, c’est d’avoir su qu’ils étaient pécheurs, qu’ils étaient tentés par la mondanité, souligne François, en une sorte d’appel à la prise de conscience de nos faiblesses. ---------------------------------------------------------- Source : http://fr.radiovaticana.va/ | |
|