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 Angélus : « Dieu brouille les cartes, Il renverse les puissants et élève les humbles »

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MessageSujet: Angélus : « Dieu brouille les cartes, Il renverse les puissants et élève les humbles »   Angélus : « Dieu brouille les cartes, Il renverse les puissants et élève les humbles » Icon_minitimeDim 20 Déc 2015 - 14:36

Angélus : « Dieu brouille les cartes, Il renverse les puissants et élève les humbles » ANSA924214_Articolo

Dimanche 20 Décembre 2015

Angélus : « Dieu brouille les cartes, Il renverse les puissants et élève les humbles »


En ce quatrième dimanche de l’Avent, l’Angélus du Pape François a été égayé par la présence de nombreux enfants de Rome venus faire bénir les statuettes de l’Enfant Jésus qu’ils déposeront ensuite dans les crèches de leur famille, de leurs écoles ou de leurs paroisses. C’est une tradition qui remonte au début des années 1990. Le Souverain Pontife leur a demandé de ne pas l’oublier dans leurs prières.

Sur la place Saint-Pierre se trouvaient également des membres de la communauté «Figli in Cielo», Enfants dans le ciel. Liée à l’hôpital pédiatrique romain «Bambino Gesù», cette communauté est composées de familles qui ont souffert à cause de la perte d’un enfant, et se propose d’aider les personnes confrontées à cette même expérience douloureuse, afin que personne ne soit laissé seul dans un moment aussi difficile. Le Pape François leur a fait part de sa proximité et de ses encouragements.

Avant la prière de l’Angélus, le Saint-Père avait commenté l’Évangile de ce dimanche 20 décembre 2015, le récit de la Visitation de Marie à sa cousine Elisabeth. Pour bien célébrer Noël, a-t-il dit, nous sommes invités à nous attarder sur les lieux de la stupeur. Le premier lieu c’est «l’autre» que nous sommes appelés à considérer comme un frère, surtout s’il s’agit d’un pauvre.

L’Eglise est une mère aux portes grandes ouvertes

Le deuxième lieu c’est «l’histoire» que nous avons tendance à lire à l’envers, par exemple quand «nous croyons qu’elle est déterminée par l’économie de marché, par la finance et les affaires, par les puissants du moment. Mais Dieu brouille les cartes, Il renverse les puissants de leur trône, il élève les humbles, Il rassasie de biens les affamés et renvoie les riches les mains vides».

Le troisième lieu de la stupeur c’est «l’Église», qu’il ne faut pas considérer seulement comme «une institution religieuse», mais qu’il faut «aimer comme une Mère». «Malgré ses tâches et ses rides, elle laisse entrevoir les traits de l’Épouse aimée et purifiée par le Christ, une Église pour laquelle Jésus n’est pas un bien à défendre jalousement mais Celui qui vient à sa rencontre, qu’elle attend avec confiance et joie, en se faisant la voix de l’espérance du monde».

«L’Église est une mère qui garde ses portes grandes ouvertes pour accueillir tout le monde. L’Eglise est une mère qui franchit ses portes pour aller à la recherche de ceux qui se sont éloignés et les ramener à la miséricorde de Dieu». Et le Pape François a demandé à la Vierge Marie, l’humble fille de Sion, devenue Mère du Fils du Très-Haut de nous aider à «percevoir la stupeur de la naissance de Jésus, le grand don de Dieu et son imprévisible surprise». Avant de prendre congé des fidèles, le Saint-Père a souhaité à tous un Noël d’espérance, d’amour et de paix.
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Source : http://fr.radiovaticana.va

Paroles du pape François avant l’angélus :

Chers frères et sœurs, bonjour !


L’Évangile de ce dimanche de l’Avent met en évidence la figure de Marie. Nous la voyons quand, aussitôt après avoir conçu dans la foi le Fils de Dieu, elle affronte le long voyage de Nazareth de Galilée jusqu’aux monts de Judée pour rendre visite à Élisabeth et aller l’aider. L’ange Gabriel lui avait révélé que sa cousine âgée, qui n’avait pas d’enfants, en était à son sixième mois de grossesse (cf. Lc 1,26.36). C’est pourquoi la Vierge Marie, qui porte en elle un don et un mystère encore plus grands, va trouver Élisabeth et reste trois mois chez elle. Dans la rencontre entre les deux femmes – imaginez la scène : une femme âgée et l’autre, jeune, et c’est la jeune femme, Marie, qui salue la première. L’Évangile dit ceci : « Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth » (Lc 1,40). Et, après cette salutation, Élisabeth est saisie d’un grand étonnement – n’oubliez pas ce terme : étonnement. L’étonnement. Élisabeth est saisie d’un grand étonnement qui résonne dans ses paroles : « D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? » (v. 43). Et elles s’embrassent, joyeuses, ces deux femmes, la plus âgée et la plus jeune, toutes deux enceintes.

Pour célébrer Noël avec profit, nous sommes appelés à nous arrêter dans les « lieux » de l’étonnement. Et quels sont ces lieux de l’étonnement dans la vie quotidienne ? Il y en a trois. Le premier lieu, c’est l’autre, en qui reconnaître un frère, parce que, depuis qu’a eu lieu la naissance de Jésus, tout visage porte gravé en lui la ressemblance du Fils de Dieu. Surtout quand c’est le visage du pauvre, parce que Dieu est entré pauvre dans le monde et il s’est tout d’abord laissé approcher par les pauvres.

Un autre lieu de l’étonnement – le deuxième – où, si nous regardons avec foi, nous éprouvons vraiment de l’étonnement, c’est l’histoire. Nous croyons si souvent la voir du bon côté, et au contraire, nous risquons de la lire à l’envers. Cela se produit, par exemple, quand elle nous semble déterminée par l’économie de marché, régulée par la finance et les affaires, dominée par les puissants du moment. Le Dieu de Noël, en revanche, est un Dieu qui « brouille les cartes » : il aime bien faire cela ! Comme le chante Marie dans le Magnificat, il est le Seigneur qui renverse les puissants de leur trône et élève les humbles, qui comble de biens les affamés et renvoie les riches les mains vides (cf. Lc 1,52-53). C’est le deuxième étonnement, l’étonnement de l’histoire.

Le troisième lieu de l’étonnement est l’Église : la regarder avec l’étonnement de la foi signifie ne pas se limiter à la considérer uniquement comme une institution religieuse, ce qu’elle est, mais la sentir comme une Mère qui, même à travers ses taches et ses rides – nous en avons tellement ! – laisse transparaître les traits de l’Épouse aimée et purifiée par le Christ Seigneur. Une Église qui sait reconnaître tous les signes d’amour fidèle que Dieu lui envoie continuellement. Une Église pour laquelle le Seigneur Jésus ne sera jamais un bien à défendre jalousement – ceux qui font cela se trompent – mais Celui qui vient à sa rencontre et qu’elle sait attendre dans la confiance et dans la joie, exprimant l’espérance du monde. L’Église qui appelle le Seigneur : « Viens, Seigneur Jésus ! » L’Église mère qui a toujours les portes grandes ouvertes et les bras tendus pour accueillir tout le monde. Ou plutôt l’Église mère qui franchit ses propres portes pour aller chercher avec un sourire maternel tous ceux qui sont loin et les amener à la miséricorde de Dieu. Voilà l’étonnement de Noël !

À Noël, Dieu nous donne tout lui-même en nous donnant son Fils, l’Unique, qui est toute sa joie. Et c’est seulement avec le cœur de Marie, l’humble et pauvre fille de Sion, devenue Mère du Fils du Très-Haut, qu’il est possible d’exulter et de se réjouir du grand don de Dieu et de son imprévisible surprise. Qu’elle nous aide à percevoir l’étonnement – ces trois étonnements : l’autre, l’histoire et l’Église – devant la naissance de Jésus, le don des dons, le cadeau immérité qui nous apporte le salut. Notre rencontre avec Jésus nous fera éprouver nous aussi ce grand étonnement. Mais nous ne pouvons pas avoir cet étonnement, nous ne pouvons pas rencontrer Jésus si nous ne le rencontrons pas dans les autres, dans l’histoire et dans l’Église.

Paroles du pape François après l’angélus :

Chers frères et sœurs,

Aujourd’hui encore, il me tient à cœur d’adresser une pensée à la bien-aimée Syrie, exprimant ma vive satisfaction pour l’entente qui vient d’être obtenue par la Communauté internationale. J’encourage tout le monde à poursuivre, dans un élan généreux, le chemin vers la cessation des violences et vers une solution négociée qui conduise à la paix. Je pense également à la Libye voisine, où le récent engagement assumé par les parties en vue d’un gouvernement d’unité nationale invite à l’espérance pour l’avenir.

Je désire aussi soutenir l’effort de collaboration auquel sont appelés le Costa Rica et le Nicaragua. J’espère qu’un esprit de fraternité renouvelé renforcera encore davantage le dialogue et la coopération réciproque, et de même entre tous les pays de la région.

Ma pensée va en ce moment aux chères populations de l’Inde, récemment frappées par de graves inondations. Prions pour ces frères et sœurs, qui souffrent à cause de cette calamité et confions les âmes des défunts à la miséricorde de Dieu. Prions un « Je vous salue, Marie » à la Vierge pour tous ces frères d’Inde.

Je vous salue tous affectueusement, chers pèlerins venus de nombreux pays pour participer à cette rencontre de prière. Aujourd’hui, ma première salutation est réservée aux enfants de Rome. Mais ces enfants savent faire du bruit ! Ils sont venus pour la traditionnelle bénédiction des « Bambinelli » [statuettes de l’Enfant Jésus des crèches, ndt], organisée par le Centre des « Oratori » [patronages, ndt] romains. Chers enfants, écoutez bien : quand vous prierez devant votre crèche, souvenez-vous aussi de moi, comme moi, je me souviens de vous. Je vous remercie et Bon Noël !

Je salue les familles de la communauté « Figli in Cielo » [Des enfants au ciel, ndt] et celles qui, dans l’espérance et la douleur, sont en lien avec l’Hôpital Bambino Gesu. Chers parents, je vous assure de ma proximité spirituelle et je vous encourage à poursuivre votre chemin de foi et de fraternité. Je salue la chorale polyphonique de Racconigi, le groupe de prière « I ragazzi del Papa » [Les jeunes du pape, ndt] – merci de votre soutien ! – et les fidèles de Parme.

Je vous souhaite à tous un bon dimanche et un Noël d’espérance et rempli d’étonnement, de cet étonnement que suscite en nous Jésus, plein d’amour et de paix. N’oubliez pas de prier pour moi. Bon déjeuner et au-revoir !
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