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 Jésus offre « la plénitude de vie pour l’homme affamé »

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Date d'inscription : 17/03/2013

Jésus offre « la plénitude de vie pour l’homme affamé » Empty
MessageSujet: Jésus offre « la plénitude de vie pour l’homme affamé »   Jésus offre « la plénitude de vie pour l’homme affamé » Icon_minitimeDim 26 Juil 2015 - 19:52

Jésus offre « la plénitude de vie pour l’homme affamé » RV8316_Articolo




Dimanche 26 Juillet 2015

Jésus offre « la plénitude de vie pour l’homme affamé »





Ce dimanche 26 juillet, commentant le chapitre six de l’Evangile selon Saint-Jean sur la multiplication des pains, le Pape a invité les chrétiens à prier « pour qu’il ne manque jamais à personne le Pain du ciel qui donne la vie éternelle ainsi que le nécessaire pour mener une vie digne, et que s’affirme la logique du partage et de l’amour ». Il invite chacun à mettre dans les mains de Dieu son talent, ses compétences ou un peu de son temps, car « Dieu est capable de multiplier nos petits gestes de solidarité et de nous rendre ainsi partie prenante de son don » pour insuffler dans le monde un peu plus de paix, de joie et l’amour.

Dans l’Evangile de ce dimanche, Jésus se trouve sur les rives du lac de Galilée, entouré d’une « grande foule » venue voir les gestes qu’il posait sur les infirmes. En Lui agit la puissance miséricordieuse de Dieu, qui guérit tout mal du corps et de l’esprit. Mais « Jésus n’est pas qu’un guérisseur », explique le Pape. C’est aussi « un maître » qui gravit la colline et s’assied comme le font les maîtres lorsqu’ils enseignent : « il monte sur cette cathedra naturelle créé par son Père céleste. » Jésus met alors ses disciples à l’épreuve. Comment faire pour nourrir toutes ces personnes ? Philippe calcule. En organisant une collecte, on pourrait recueillir au maximum le salaire de deux cents journées pour acheter du pain, mais cela ne suffirait pas à nourrir 5 000 affamés.


De la logique de marché à celle de la gratuité

« Les disciples raisonnent en terme de marché, mais Jésus substitue la logique de l’achat à celle du don », explique François. Et quand un jeune homme se présente, disposé à offrir tout ce qu’il a, à savoir cinq pains d'orge et deux poissons, André estime que ce n’est rien au regard de la foule. C’est pourtant « précisément ce qu’attendait Jésus » qui ordonne à ses disciples de faire assoir les gens.

Jésus prit les pains et les poissons, il rendit grâce à Dieu et les distribua. « Ces gestes rappellent ceux de la dernière Cène, qui donnent au pain de Jésus sa signification la plus profonde et la plus vraie » souligne le Pape. « Le pain de Dieu est Jésus lui-même ». En prenant part à l’Eucharistie, « on reçoit sa vie en nous, et on devient fils du Père céleste, frères entre nous ». Participer à l’Eucharistie signifie ainsi « entrer dans la logique de Jésus », celle de la gratuité et du partage. « Même si on est pauvre, on est tous à même de donner quelque chose. Et "être en communion" signifie obtenir du Christ la grâce qui nous rend capable de partager avec les autres ce que nous sommes et ce que nous avons ».


Donner de soi

La foule est émerveillée par la multiplication des pains, mais le don que Jésus offre « la plénitude de vie pour l’homme affamé ». Il rassasie non seulement la faim matérielle, mais celle aussi plus profonde, la faim du sens de la vie, la faim de Dieu. « Face à la souffrance, à la solitude, à la pauvreté et aux difficultés de tant de personnes, que pouvons-nous faire ? » demande François. « Se plaindre ne sert à rien, mais nous pouvons offrir le peu que nous avons. Nous avons certainement quelques heures, quelques talents, quelques compétences. Qui sont ceux d’entre nous qui n’ont pas cinq pains et deux poissons? Si nous sommes disposés à les mettre dans les mains du Seigneur, ils suffiront à apporter un peu plus d’amour, de paix, de justice et de joie dans le monde. Dieu est capable de multiplier nos petits gestes de solidarité et de nous rendre ainsi partie prenante de son don ».

Le Pape a enfin invité les chrétiens à prier « pour qu’il ne manque jamais à personne le Pain du ciel qui donne la vie éternelle, ainsi que le nécessaire pour mener une vie digne, et que s’affirme la logique du partage et de l’amour ».
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Source : http://fr.radiovaticana.va/news/




Paroles du pape François avant l’angélus :

Chers frères et sœurs, bonjour !


L’Evangile de ce dimanche (Jn 6,1-15) présente la grande symbolique de la multiplication des pains, racontée par l’apôtre Jean. Jésus se trouve sur la rive du lac de Galilée, il est entouré d’une «  grande foule » attirée par « les signes qu’il accomplissait pour les malades » (v. 2). La puissance miséricordieuse de Dieu, qui guérit de tout mal du corps et de l’esprit, agit en lui.


Mais Jésus n’est pas seulement un guérisseur, il est aussi un maître: en effet il gravit la montagne et il s’assied, se mettant dans la position typique du maître lorsqu’il enseigne: il monte sur cette «  chaire » naturelle créée par son Père céleste.

Il sait ce qu’il a à faire et met ses disciples à l’épreuve. Que faire pour donner à manger à tous ces gens? Philippe, un des Douze, fait un rapide calcul : en organisant une collecte, on pourra recueillir au maximum 200 deniers, qui ne peuvent suffire à nourrir  5 000 personnes.

Les disciples raisonnent en termes de «  marché », mais Jésus remplace cette logique de l’achat par celle du don.

Et voici qu’André, un autre apôtre, frère de Simon Pierre, présente un jeune garçon disposé à offrir tout ce qu’il a : cinq pains et deux poissons ; mais bien entendu – dit André – cela n’est rien pour nourrir toute cette foule (cf. v. 9).

C’est pourtant ce que Jésus attendait. Il ordonne aux disciples de faire asseoir les personnes, puis il prend ces pains et ces poissons, rend grâce au Père et les distribue (cf. v. 11). Ces gestes anticipent ceux de la Cène. Ils donnent au pain de Jésus son vrai sens. Le pain de Dieu est Jésus lui-même.

En faisant la communion, nous recevons sa vie en nous, nous devenons les enfants du Père céleste et des frères entre nous. En faisant la communion, nous rencontrons Jésus réellement vivant et ressuscité! Participer à l’Eucharistie signifie entrer dans la logique de Jésus, dans la logique de la gratuité, du partage. Et peu importe si on est pauvre, nous pouvons tous donner quelque chose. « Faire la communion » signifie aussi puiser en Jésus-Christ la grâce qui nous rend capables de partager avec autrui ce que nous sommes et ce que nous avons.

La foule est frappée par le prodige de la multiplication des pains; mais ce que Jésus donne à l’homme affamé c’est une vie pleine. Jésus assouvit la faim, mais pas seulement la faim matérielle, il assouvit aussi une faim plus profonde, la faim du sens de la vie, la faim de Dieu. Face aux souffrances, face à la solitude, face à la pauvreté et aux difficultés de tant de personnes, que pouvons-nous faire? Se plaindre ne résout rien, mais nous pouvons offrir le peu que nous avons, comme le jeune garçon de l’Evangile.

Nous avons certainement une petite heure, un talent, une quelconque compétence à donner... Qui parmi nous n’a pas ses « cinq pains et deux poissons »? Nous en avons tous! Si nous sommes prêts à les mettre dans les mains du Seigneur,  le monde se remplira d’un peu plus d’amour, de paix, de justice mais surtout de joie. Ô combien le monde a besoin de cette joie ! Dieu est capable de multiplier nos petits gestes de solidarité et de nous faire participer à son don.

Que notre prière soutienne notre engagement commun à faire en sorte que nul ne manque de ce Pain du Ciel qui donne la vie éternelle et de ce qu’il faut pour avoir une vie digne, et que s’affirme la logique du partage et de l’amour. Que la Vierge Marie nous accompagne de son affection maternelle en intercédant pour nous.


Paroles du pape François après l’angélus :

Chers frères et soeurs,

Aujourd’hui s’ouvrent les inscriptions pour la 31ème Journée mondiale de la jeunesse, qui aura lieu en Pologne l’année prochaine. J’ai voulu ouvrir moi-même les inscriptions, alors j’ai fait venir à mes côtés un jeune garçon et une jeune fille pour qu’ils soient avec moi à ce moment de l’ouverture, ici devant vous. [Note: le pape clique sur l’écran d’une tablette qui lui a été offerte].

Voilà, grâce à cet appareil électronique, je suis maintenant inscrit à cette Journée comme pèlerin. Célébrée en pleine Année de la Miséricorde, cette Journée sera, en quelque sorte, un jubilé de la jeunesse, appelée à réfléchir au thème : «  Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde » (Mt 5,7). J’invite les jeunes du monde entier à vivre ce pèlerinage soit en se rendant à Cracovie, soit en vivant ce moment de grâce au sein de leurs communautés.

Dans quelques jours, cela fera deux ans que le père Dall’Oglio a été enlevé en Syrie. Je lance un vibrant et pressant appel pour la libération de cet estimable religieux. Je ne saurais également oublier  les évêques orthodoxes enlevés en Syrie et toutes les autres personnes qui, dans les zones de conflit, ont été séquestrées. J’espère de nouveaux efforts des autorités locales et internationales compétentes, afin que nos frères recouvrent bientôt leur liberté. Avec affection et participation à leurs souffrances, portons-les dans nos prières et prions tous ensemble la Vierge Marie: Ave Maria...

Je vous salue tous, pèlerins d’Italie et d’autres pays. Je salue le pèlerinage international des Sœurs de San Felice, les fidèles de Salamanque, les jeunes de la ville de Brescia venus servir à la cantine des pauvres de la Caritas à Rome, et les jeunes de Ponte San Giovanni (Pérouse).

Aujourd’hui 26 juillet, l’Eglise fait mémoire des saints Joachin et Anne, parents de la Vierge Marie et donc les grands-parents de Jésus. A cette occasion je voudrais saluer toutes les grands-mères et tous les grands-pères,  et les remercier tous de leur précieuse présence au sein des familles et pour les nouvelles générations. Pour tous les grands-parents qui sont en vie, mais aussi ceux qui nous regardent du Ciel, faisons un bel applaudissement....

Je vous souhaite à tous un bon dimanche. Et s’il vous plaît n’oubliez pas de prier pour moi. Bon déjeuner et au revoir !
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Source : http://www.zenit.org/fr/
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