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| Sujet: Angélus : le Pape évoque son voyage à Sarajevo « une ville-symbole » Dim 7 Juin 2015 - 17:05 | |
| Dimanche 7 Juin 2015
Angélus : le Pape évoque son voyage à Sarajevo « une ville-symbole »
À l'issue de la prière de l'angélus, le Pape François est revenu sur son voyage à Sarajevo, en Bosnie-Herzégovine. « Je suis allé à Sarajevo, comme un pèlerin de paix et d’espérance ». Sarajevo qui est « une ville-symbole ». Pendant des siècles, a rappelé le Pape, « elle a été un lieu de coexistence entre les peuples et les religions, au point d’être surnommée la "Jérusalem d’Occident”. Dans un passé récent, elle est devenue symbole de la destruction de la guerre ». Mais aujourd’hui, a poursuivi le Saint-Père, « un beau processus de réconciliation est en cours, c’est surtout pour cette raison que je m’y suis rendu : pour encourager sur cette voie de la coexistence pacifique entre les différentes populations; un cheminement pénible, difficile, mais possible ! Et ils sont en train de bien le réaliser ».
Le Pape a ensuite renouvelé sa « gratitude aux autorités et à tous les citoyens pour leur accueil chaleureux ». Il a remercié « la chère communauté catholique », à laquelle il a souhaité apporter « l'amour de l'Église universelle », et « en particulier tous les fidèles, orthodoxes, musulmans, juifs et ceux des autres minorités religieuses ». Le Saint-Père a dit avoir apprécié « l’effort de collaboration et de solidarité entre ces personnes qui appartiennent à différentes religions ». « Ils travaillent ensemble comme des véritables frères », a-t-il souligné, invitant chacun à « poursuivre l’œuvre de reconstruction spirituelle et morale de la société ».
---------------------------------- Source : http://fr.radiovaticana.va/news Paroles du pape François avant l’angélus :
Chers frères et soeurs,
On célèbre aujourd’hui dans de nombreux pays, dont l’Italie, la solennité du Très saint Corps et Sang du Christ, ou, selon l’expression latine plus connue, la solennité du Corpus Domini.
L’Evangile présente le récit de l’institution de l’Eucharistie, accomplie par Jésus durant la Dernière Cène, au Cénacle de Jérusalem.
La veille de sa mort rédemptrice sur la Croix, il a réalisé ce qu’il avait prédit: “Je suis le pain vivant, descendu du Ciel. Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement, et le pain que je donnerai, c’est ma chair pour la vie du monde… Qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi et moi en lui” (Jean 6, 51.56).
Jésus prend dans ses mains le pain et il dit: “Prenez, ceci est mon corps” (Mc 14,22). Par ce geste et par ces paroles, il assigne au pain une fonction qui n’est plus simplement celui d’une nourriture physique, mais celui de rendre présente sa personne au milieu de la communauté des croyants.
La Dernière Cène représente le point d’arrivée de toute la vie du Christ. Ce n’est pas seulement l’anticipation de son sacrifice qui s’accomplira sur la croix, mais aussi la synthèse d’une existence offerte pour le salut de l’humanité tout entière.
Il n’est donc pas suffisant d’affirmer que Jésus est présent dans l’Eucharistie, mais il faut voir en elle la présence d’une vie donnée et y prendre part. Lorsque nous prenons et que nous mangeons ce Pain, nous sommes associés à la vie de Jésus, nous entrons en communion avec Lui, nous nous engageons à réaliser la communion entre nous, à transformer notre vie en don, surtout pour les plus pauvres.
La fête d’aujourd’hui évoque ce message solidaire et elle nous pousse à en accueillir l’invitation intérieure à la conversion et au service, à l’amour et au pardon.
Elle nous stimule à devenir, par notre vie, des imitateurs de ce que nous célébrons dans la liturgie. Le Christ, qui nous nourrit sous les espèces du pain et du vin, est le même qui vient à notre rencontre dans les événements quotidiens.
Il est dans le pauvre qui tend la main, il est dans la personne qui souffre qui implore de l’aide, il est dans le frère qui demande notre disponibilité et qui attend notre accueil.
Il est dans l’enfant qui ne sait rien de Jésus, du salut, qui n’a pas la foi. Il est dans tout être humain, même le plus petit et sans défense.
L’Eucharistie, source d’amour pour la vie de l’Eglise, est une école de charité et de solidarité. Qui se nourrit de ce Pain du Christ ne peut pas rester indifférent face à ceux qui n’ont pas de pain quotidien. Et aujourd’hui, nous le savons, c’est un problème toujours plus grave.
Que la fête du Corpus Domini inspire et nourrisse toujours davantage en chacun de nous le désir et l’engagement pour une société accueillante et solidaire.
Déposons ces voeux dans le coeur de la Vierge Marie, Femme eucharistique. Qu’elle suscite en tous la joie de participer à la Sainte Messe, spécialement le dimanche, et le joyeux courage de témoigner de l’infinie charité du Christ.
---------------------------------------- Source : http://www.zenit.org/fr | |
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