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 Persécutés, chassés, ils quittent leurs maisons sans rien pouvoir emporter

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Persécutés, chassés, ils quittent leurs maisons sans rien pouvoir emporter Empty
MessageSujet: Persécutés, chassés, ils quittent leurs maisons sans rien pouvoir emporter   Persécutés, chassés, ils quittent leurs maisons sans rien pouvoir emporter Icon_minitimeDim 20 Juil 2014 - 18:45

Dimanche 20 Juillet 2014

Persécutés, chassés, ils quittent leurs maisons sans rien pouvoir emporter

Nouvel appel du Pape François pour la Paix au Proche Orient, et ailleurs dans le monde, notamment en Ukraine. Un appel lancé ce dimanche midi, au terme de la prière de l’Angelus.Avec une attention tout spéciale pour les chrétiens de Mossoul en Irak, chassés de leur ville par les djihadistes.

« J’ai appris avec préoccupation les nouvelles qui arrivent des communautés chrétiennes de Mossoul en Irak, et d’autres régions du Proche-Orient, où depuis le début du christianisme elles ont vécu avec leurs concitoyens en offrant une contribution significative au bien de la société. Aujourd'hui elles sont persécutées, nos frères et soeurs sont persécutés. Ils sont chassés, ils doivent quitter leurs maisons sans pouvoir rien emporter ».

«J'assure toutes ces familles et ces personnes de ma proximité et de ma prière constante», a encore déclaré le Pape. « Très chers frères et soeurs, tellement persécutés, a poursuivi le Pape en improvisant avec émotion, je sais combien vous souffrez, je sais que vous êtes dépouillés de tout. Je suis avec vous dans la foi en Celui qui a vaincu le mal ». «Vous qui êtes sur cette place, et vous qui nous suivez à la télévision, je vous invite à penser à ces communautés dans vos prières. Je vous exhorte aussi à persévérer dans la prière pour les situations de tension et de conflit qui persistent en différents endroits dans le monde, spécialement au Moyen-Orient mais aussi en Ukraine. Que le Dieu de la paix suscite en tous un authentique désir de dialogue et de réconciliation. La violence ne peut être vaincue par la violence.

La violence ne peut être vaincue que par la paix. Prions en silence pour demander la paix. Tous en silence».
Une délégation d’évêques irakiens se trouve ce weekend à Rome. Ils ont rencontré ce samedi Mgr Dominique Mamberti, secrétaire pour les relations avec les Etats. Parmi eux Mgr Ignace Youssef III Younan, patriarche d’Antioche des Syriens, qui a exposé les derniers faits au chef de la diplomatie du Saint-Siège. Mais aussi Mgr Casmoussa, archevêque émérite de Mossoul des Chaldéens, qui se désole que la ville ait été vidée de sa communauté chrétienne après l’ultimatum des djihadistes de l’Etat islamique qui ont pris possession de nombreuses régions d’Irak.

Le grain et la zizanie

Dans sa catéchèse, le Pape est revenu sur quelques paraboles évangéliques, ces « brèves narrations qu’utilisait Jésus pour annoncer le Royaume des cieux ». Parmi celles présentes dans l’Evangile du jour, il en est une « plutôt complexe » : celle du « bon grain et de l'ivraie », qui affronte « le problème du mal dans le monde et met en avant la patience de Dieu ».

Le Souverain pontife raconte que « la scène a lieu dans un champ où le propriétaire sème le grain ». Mais une nuit arrive l’ennemi et sème l'ivraie, « un terme en hébreux qui dérive de la même racine du nom de “Satan” et rappelle le concept de division ». Les ouvriers souhaitent alors arracher la mauvaise herbe, poursuit François, mais le maître les en empêche, craignant que ne soit aussi déraciné le grain.

L’enseignement de cette parabole est double, analyse le Saint-Père. « Tout d’abord le mal qu’il y a dans le monde ne provient pas de Dieu, mais de son ennemi, le Malin. Cette ennemi est rusé : il a semé le mal au milieu du bien, afin que ce nous soit impossible de les séparer nettement. Mais à la fin Dieu pourra le faire ». Au Pape de poursuivre sur le second thème : « le contraste entre l’impatience des servants et la patiente attente du propriétaire du champ, qui représente Dieu. Parfois, nous avons grande hâte de juger, classifier, mettre de ce côté les bons, de l’autre les méchants. Dieu au contraire sait attendre. Lui regarde dans le “champ” de la vie de chaque personne avec patience et miséricorde: Il voit bien mieux que nous la saleté et le mal, mais il voit aussi les germes du bien et attend avec confiance qu’elles arrivent à maturation. Dieu est patient, Il sait attendre. »

« Le comportement du propriétaire est celui de l’espoir fondé sur la certitude que le mal n’a ni le premier ni le dernier mot, explique le Souverain Pontife. Et c’est grâce à ce patient espoir de Dieu que cette même ivraie peut finalement devenir du bon grain. » « Mais attention, prévient François : la patience évangélique n’est pas indifférente au mal ; on ne peut pas faire de confusion entre le bien et le mal. Face à l'ivraie présente dans le monde, le disciple du Seigneur est appelé à imiter la patience de Dieu, à alimenter l’espoir avec le soutien d’une indéfectible confiance dans la victoire finale du bien, autrement dit Dieu. »

Source : http://www.news.va/

Paroles du pape François avant la prière de l'angélus de midi :


Chers frères et sœurs, bonjour.


Ces dimanches-ci, la liturgie nous propose des paraboles évangéliques, c’est-à-dire de brefs récits que Jésus utilisait pour annoncer le Royaume des cieux aux foules.

Parmi celles présentes dans l’Evangile d’aujourd’hui, il y en a une plutôt complexe dont Jésus donne une explication à ses disciples : celle du bon grain et de l’ivraie, qui affronte le problème du mal dans le monde et met en relief la patience de Dieu (cf. Mt 13,24-30.36-43).

La scène se déroule dans un champ où le propriétaire sème le grain; mais une nuit, l’ennemi vient et sème l’ivraie (zizanie, en italien, ndlr), un terme qui dérive, en hébreu, de la même racine que le nom « Satan » et rappelle le concept de division. Nous savons tous que le démon est un « zizaniateur », celui qui cherche toujours à diviser les personnes, les familles, les nations et les peuples.

Ses serviteurs voudraient arracher tout de suite la mauvaise herbe, mais le propriétaire les en empêche en expliquant ceci : « Il ne faut pas qu’en récoltant l’ivraie, vous arrachiez aussi en même temps le bon grain » (Mt 13, 29).

Parce que nous savons tous que l’ivraie, lorsqu’elle pousse, ressemble beaucoup au bon grain et on risque de les confondre.

L’enseignement de la parabole est double. Il dit avant tout que le mal qu’il y a dans le monde ne vient pas de Dieu, mais de son ennemi, le Malin. C’est curieux, le Malin va semer l’ivraie la nuit, dans l’obscurité, dans la confusion ; il va là où il n’y a pas de lumière, pour semer l’ivraie. Cet ennemi est rusé : il a semé le mal au milieu du bien, si bien qu’il nous est impossible, à nous, les hommes, de les séparer nettement ; mais Dieu, à la fin, pourra le faire.

Et nous en arrivons au second thème : l’opposition entre l’impatience des serviteurs et l’attente patiente du propriétaire du champ, qui représente Dieu.

Parfois, nous avons une grande hâte de juger, de classifier, de mettre les bons ici, le méchants là… Mais souvenez-vous de la prière de cet homme orgueilleux : « Ô mon Dieu, je te remercie parce que je suis un homme bon, je ne suis pas comme les autres hommes, méchants… » (cf. Lc 18,11-12).

Dieu au contraire sait attendre. Il regarde, dans le “champ” de la vie de chacun avec patience et miséricorde : il voit beaucoup mieux que nous la saleté et le mal, mais il voit aussi les germes du bien et il attend avec confiance qu’ils mûrissent.

Dieu est patient, il sait attendre. Que c’est beau ! Notre Dieu est un père patient qui nous attend toujours et il nous attend le coeur sur la main pour nous accueillir, pour nous pardonner. Il nous pardonne toujours si nous allons vers lui.

L’attitude du propriétaire est celui de l’espérance fondée sur la certitude que le mal n’a ni le premier ni le dernier mot. Et c’est grâce à cette espérance patiente de Dieu que l’ivraie elle-même, c’est-à-dire le cœur méchant, avec tant de péchés, peut, à la fin, devenir du bon grain.

Mais attention! La patience évangélique n’est pas une indifférence au mal; on ne peut pas confondre le bien et le mal!

Face à l’ivraie présente dans le monde, le disciple du Seigneur est appelé à imiter la patience de Dieu, à nourrir l’espérance avec le soutien d’une confiance inébranlable dans la victoire finale du bien, c’est-à-dire de Dieu.

A la fin, en effet, le mal sera enlevé et éliminé : au moment de la moisson, c’est-à-dire du jugement, les moissonneurs exécuteront l’ordre du propriétaire séparant l’ivraie pour la brûler (cf. Mt 13,30).

En ce jour de la moisson finale, le juge sera Jésus, Celui qui a semé le bon grain dans le monde et qui est devenu Lui-même le « grain de blé », est mort, et est ressuscité

A la fin, nous serons tous jugé par la même mesure selon laquelle nous aurons jugé : la miséricorde dont nous aurons usée envers les autres sera aussi usée vis-à-vis de nous.

Demandons à la Vierge Marie, notre mère, de nous aider à grandir en patience, en espérance et en miséricorde vis-à-vis de tous nos frères.

Source : http://www.zenit.org/
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