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 Angélus: le temps consacré à Dieu allège les cœurs et sauve du mal

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MessageSujet: Angélus: le temps consacré à Dieu allège les cœurs et sauve du mal   Angélus: le temps consacré à Dieu allège les cœurs et sauve du mal Icon_minitimeLun 16 Oct 2023 - 7:38

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Dans sa catéchèse délivrée place Saint-Pierre, ce dimanche 15 octobre 2023, le Souverain pontife a détaillé la relation de paternité et de filiation que Dieu «propose, et jamais n'impose», s'appuyant sur l'Évangile du jour selon Matthieu (Mt 22, 1-14), centré sur la parabole du roi préparant les noces pour son fils. «Dieu est très respectueux de la liberté», a assuré l'évêque de Rome.

Avant l'Angélus :

Chers frères et sœurs, bonjour !

L’Évangile d’aujourd’hui nous parle d’un roi qui prépare un festin de noces pour son fils (cf. Mt 22, 1-14). C’est un homme puissant, mais c’est surtout un père généreux, qui invite à partager sa joie. Il révèle en particulier la bonté de son cœur dans le fait qu’il ne force personne, mais invite tout le monde, même si cette façon de faire l’expose à la possibilité d’un refus. Remarquons : il prépare un festin, offrant gratuitement une occasion de rencontre, de fête. C’est ce que Dieu prépare pour nous : un festin, pour être en communion avec Lui et entre nous. Et nous tous, nous sommes donc les invités de Dieu. Mais un festin de noces exige de notre part du temps et de l’engagement, il exige un « oui » : aller, aller à l’invitation du Seigneur, Lui nous invite mais nous laisse libres.

Voici le type de relation que le Père nous offre : Il nous appelle à être avec Lui, en nous laissant la possibilité d’accepter ou de refuser. Il ne nous propose pas un rapport de sujétion, mais de paternité et de filiation, qui est nécessairement conditionné par notre libre assentiment. Dieu est très respectueux de la liberté, très respectueux. Saint Augustin emploie une très belle expression à ce sujet, en disant : « Dieu qui t’a créé sans toi, ne peut te sauver sans toi » (Sermon CLXIX, 13). Et certainement pas parce qu’Il n’en a pas la capacité – Il est tout-puissant ! – mais parce que, étant amour, Il respecte jusqu’au bout notre liberté. Dieu se propose, Il ne s’impose jamais.

Revenons donc à la parabole : le roi – dit le texte – « envoya ses serviteurs appeler les invités aux noces, mais ceux-ci ne voulaient pas venir » (v. 3). Voici le drame de l’histoire : le « non » à Dieu. Mais pourquoi les hommes refusent-ils son invitation ? Était-ce une invitation déplaisante ? Non, et pourtant – dit l’Évangile – « ils n’en tinrent pas compte et s’en allèrent, l’un à son champ, l’autre à son commerce » (v. 5). Ils n’en tiennent pas compte, parce qu’ils pensent à leurs propres choses. Et ce roi qui est père, Dieu, que fait-il ? Il ne renonce pas, il continue à inviter, même il élargit l’invitation, jusqu’à ce qu’il trouve ceux qui l’acceptent, parmi les pauvres. Parmi eux, qui savent qu’ils n’ont pas grand-chose d’autre, beaucoup viennent, jusqu’à remplir la salle (cf. vv. 8-10).

Frères et sœurs, combien de fois ne tenons-nous pas compte de l’invitation de Dieu parce que concentrés à penser à nos propres choses ! Souvent on se bat pour avoir son propre temps libre, mais aujourd’hui Jésus nous invite à trouver le temps qui libère : celui à consacrer à Dieu, qui nous allège et guérit le cœur, qui accroît en nous la paix, la confiance et la joie, qui nous sauve du mal, de la solitude et de la perte de sens. Cela vaut la peine, parce qu’il est beau d’être avec le Seigneur, de lui faire de la place. Où ? Dans la Messe, dans l’écoute de la Parole, dans la prière et aussi dans la charité, parce qu’en aidant celui qui est faible ou pauvre, en tenant compagnie à celui qui est seul, en écoutant celui qui demande de l’attention, en consolant celui qui souffre, on est avec le Seigneur, qui est présent en celui qui est dans le besoin. Beaucoup, cependant, pensent que ces choses sont des « pertes de temps », et ainsi ils se ferment dans leur monde privé ; et c’est triste. Et cela engendre de la tristesse. Combien de cœurs tristes ! Pour cela, parce que fermés.

Demandons-nous donc : moi, comment est-ce que je réponds aux invitations de Dieu ? Quelle place lui donné-je dans mes journées ? La qualité de ma vie dépend-elle de mes affaires et de mon temps libre ou de l’amour pour le Seigneur et pour les frères, surtout les plus nécessiteux ?

Marie, qui par un « oui » a fait de la place à Dieu, nous aide à ne pas être sourds à ses invitations.

Après l'Angélus :

Chers frères et sœurs !

Je continue à suivre avec tant de douleur ce qui se passe en Israël et en Palestine. Je repense à tant de personnes..., en particulier aux petits et aux personnes âgées. Je renouvelle l’appel pour la libération des otages et je demande avec force que les enfants, les malades, les personnes âgées, les femmes et tous les civils ne soient pas victimes du conflit. Qu’on respecte le droit humanitaire, surtout à Gaza, où il est urgent et nécessaire de garantir des couloirs humanitaires et de secourir toute la population. Frères et sœurs, beaucoup trop de personnes sont déjà mortes. S’il vous plaît, qu’on ne verse pas d’autre sang innocent, ni en Terre Sainte, ni en Ukraine ou dans quelque autre lieu que ce soit ! Assez ! Les guerres sont toujours une défaite !

La prière est la force douce et sainte à opposer à la force diabolique de la haine, du terrorisme et de la guerre. J’invite tous les croyants à s’unir à l’Église en Terre Sainte et à consacrer mardi prochain, le 17 octobre, à la prière et au jeûne. Et maintenant prions la Vierge Marie [Je vous salue Marie].

Mon inquiétude ne s’est pas atténuée face à la crise au Haut-Karabagh. Outre la situation humanitaire grave des personnes déplacées, je voudrais également lancer un appel particulier en faveur de la protection des monastères et des lieux de culte de la région. J’espère qu’à partir des autorités et de tous les habitants, ils pourront être respectés et protégés comme faisant partie de la culture locale, expressions de la foi et signe d’une fraternité qui rend capable de vivre ensemble dans les différences.

Aujourd’hui est publiée une Exhortation apostolique sur Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte Face, intitulée « C’est la confiance » : en effet, comme en témoigna cette grande Sainte et Docteur de l’Église, c’est la confiance dans l’amour miséricordieux de Dieu qui est la voie qui nous conduit au cœur du Seigneur et de son Évangile.

J’exprime ma proximité à la Communauté juive de Rome, qui demain commémore le quatre-vingtième anniversaire de la rafle nazie.

Je salue tous ceux d’entre vous, Romains et pèlerins venus d’Italie et de nombreuses parties du monde, en particulier l’Archiconfrérie du Gonfalone de Subiaco et le Club « Fiat 500 » de Rome.

Je salue les plus de 400 jeunes missionnaires de Nouveaux Horizons et d’autres associations et communautés, qui depuis hier jusqu’à dimanche prochain sont engagés dans la « Mission de rue » ici à Rome, en allant dans les lieux de rassemblement des jeunes, dans les écoles, les hôpitaux, les prisons et dans les rues pour annoncer la joie de l’Évangile. Ils sont bons ceux-là ! Nous les soutenons par la prière dans leur engagement à écouter le cri de tant de jeunes et de tant de personnes ayant besoin d’amour. Je regarde les drapeaux de l’Ukraine, n’oublions pas l’Ukraine martyrisée.

À tous, je souhaite un bon dimanche. Et s’il vous plaît, n’oubliez pas de prier pour moi. Bon déjeuner et à bientôt !
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Source : www.vatican.va
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