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 30ème Journée Mondiale du Malade

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MessageSujet: 30ème Journée Mondiale du Malade   30ème Journée Mondiale du Malade Icon_minitimeVen 11 Fév 2022 - 7:14

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Vendredi 11 février 2022

30ème Journée Mondiale du Malade

Pour le texte intégral (déjà diffusé le 4 janvier 2022), cliquer sur :
https://papefrancois.jeun.fr/t4542-journee-mondiale-du-malade-2022-lamour-misericordieux-du-pere

Message vidéo du Saint-Père à l'occasion de la XXXe Journée Mondiale du Malade, diffusé le 11 février 2022 :

Chers frères et sœurs, J'adresse mes salutations à vous tous qui participez à ce Webinaire : "Journée mondiale du Malade : sens, objectifs et défis", organisé par le Dicastère pour la promotion du développement humain intégral, à l'occasion de la XXX Journée mondiale du Malade. Et nos pensées vont avec gratitude à tous ceux qui, dans l'Église et dans la société, sont amoureusement proches de ceux qui souffrent.

L'expérience de la maladie nous fragilise, nous fait sentir le besoin des autres. Pas seulement. "La maladie impose une question de sens, qui dans la foi s'adresse à Dieu : une question qui cherche un nouveau sens et une nouvelle direction à l'existence, et qui parfois ne trouve pas immédiatement de réponse". [1]

A partir de son expérience personnelle, saint Jean-Paul II a indiqué le chemin de ce cheminement de recherche. Il ne s'agit pas de se replier sur soi-même, mais au contraire de s'ouvrir à un amour plus grand : « Si un homme devient complice des souffrances du Christ, c'est parce que le Christ a ouvert sa souffrance à l'homme, parce qu'il lui-même dans sa souffrance rédemptrice est devenu, en un certain sens, participant de toutes les souffrances humaines - de toutes, de toutes les souffrances humaines -. L'homme, découvrant la souffrance rédemptrice du Christ par la foi, découvre ensemble ses propres souffrances en elle, les redécouvre, par la foi, enrichies d'un nouveau contenu et d'un nouveau sens » (Lettre apostolique Salvifici Doloris, 11 février 1984, 20).

Il ne faut jamais oublier « la singularité de chaque patient, avec sa dignité et ses fragilités ». [2] C'est toute la personne qui a besoin de soins : le corps, l'esprit, les affections, la liberté et la volonté, la vie spirituelle... Les soins ne peuvent être disséqués ; parce que l'être humain ne peut pas être disséqué. On pourrait - paradoxalement - sauver le corps et perdre l'humanité. Les saints qui ont pris soin des malades ont toujours suivi les enseignements du Maître : guérir les blessures du corps et de l'âme ; priez et agissez ensemble pour la guérison physique et spirituelle.

Cette période pandémique nous apprend à regarder la maladie comme un phénomène global et pas seulement individuel, et nous invite à réfléchir sur d'autres types de "pathologies" qui menacent l'humanité et le monde. L'individualisme et l'indifférence à autrui sont des formes d'égoïsme malheureusement amplifiées dans la société du bien-être consumériste et du libéralisme économique ; et les inégalités qui en résultent se retrouvent également dans le domaine de la santé, où certains jouissent de ce qu'on appelle "l'excellence" et beaucoup d'autres ont du mal à accéder aux soins de base. Pour guérir ce « virus » social, l'antidote est la culture de la fraternité, fondée sur la conscience que nous sommes tous égaux en tant que personnes humaines, tous égaux, fils d'un même Père (cf. Tous Frères, 272). Sur cette base, il sera possible d'avoir des traitements efficaces pour tout le monde. Mais si nous ne sommes pas convaincus que nous sommes tous pareils, ça n'ira pas bien.

En gardant toujours à l'esprit la parabole du Bon Samaritain (cf. ibid., chapitre II), rappelons-nous que nous ne devons être complices ni des bandits qui volent un homme et le laissent blessé dans la rue, ni des deux fonctionnaires du culte qui le voient et passent (cf Lc 10, 30-32). L'Église, à la suite de Jésus, le Bon Samaritain de l'humanité, a toujours travaillé en faveur de ceux qui souffrent, consacrant, en particulier, de grandes ressources personnelles et économiques aux malades. Je pense aux dispensaires et aux structures sanitaires des pays en voie de développement ; Je pense aux nombreux frères et sœurs missionnaires qui ont passé leur vie à soigner les malades les plus pauvres ; parfois eux-mêmes malades parmi les malades. Et je pense aux nombreux saints qui partout dans le monde ont commencé des œuvres de santé, impliquant compagnons et compagnes et donnant ainsi naissance à des congrégations religieuses. Cette vocation et cette mission de soins humains intégraux doivent aussi aujourd'hui renouveler les charismes dans le domaine de la santé, afin que la proximité avec les personnes souffrantes ne manque pas.

J'adresse une pensée pleine de gratitude à tous ceux qui, dans la vie et le travail, côtoient chaque jour les malades. Aux membres de la famille et aux amis, qui prennent soin de leurs proches avec affection et partagent leurs joies et leurs espoirs, leurs peines et leurs angoisses. Aux médecins, infirmiers et infirmières, pharmaciens et tous professionnels de santé ; outre les aumôniers des hôpitaux, les religieux des Instituts dédiés aux soins des malades et de nombreux bénévoles, les bénévoles sont nombreux. A toutes ces personnes, j'assure mon souvenir dans la prière, afin que le Seigneur leur donne la capacité d'écouter les malades, d'avoir de la patience avec eux, de prendre soin d'eux de manière intégrale, corps, esprit et relations.

Et je prie d'une manière particulière pour tous les malades, aux quatre coins du monde, en particulier pour ceux qui sont le plus seuls et qui n'ont pas accès aux services de santé. Chers frères et sœurs, je vous confie à la protection maternelle de Marie, Santé des malades. Et à vous, et à ceux qui prennent soin de vous, j'envoie cordialement ma Bénédiction.
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[1] Message pour la XXIX Journée Mondiale du Malade (20 décembre 2020), 2.

[2] Message pour la XXXe Journée mondiale du Malade (10 décembre 2021), 3.

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Source : www.vatican.va/
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