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 Angélus: avancer d’un pas heureux avec espérance, sans s’apitoyer

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Angélus: avancer d’un pas heureux avec espérance, sans s’apitoyer  Empty
MessageSujet: Angélus: avancer d’un pas heureux avec espérance, sans s’apitoyer    Angélus: avancer d’un pas heureux avec espérance, sans s’apitoyer  Icon_minitimeDim 19 Déc 2021 - 20:47

Angélus: avancer d’un pas heureux avec espérance, sans s’apitoyer  Cq5dam.thumbnail.cropped.1500.844



En ce quatrième dimanche de l’Avent, dimanche 19 décembre, le Pape François a médité sur l’élan généreux de Marie vis-à-vis d’Élisabeth, sa parente: «Elle se mit en route avec empressement». Avant de réciter l’angélus, l’évêque de Rome a invité à faire de cette attitude un modèle pour regarder toujours «vers le haut» et mener sa journée «d’un pas heureux», en aidant autrui.

L'Évangile de la liturgie du jour, quatrième dimanche de l'Avent, relate la visite de Marie à Élisabeth (cf. Lc 1, 39-45). Après avoir reçu l'annonce de l'ange, la Vierge ne reste pas à la maison, repensant à ce qui s'est passé et considérant les problèmes et les imprévus. Au contraire, la première chose à laquelle elle pense, c'est à ceux qui sont dans le besoin: à sa parente Élisabeth, âgée et enceinte.

Marie s'est mise en route avec générosité, sans se laisser intimider par les désagréments du voyage, répondant à un élan intérieur qui l'appelait à être proche et à aider, a tout d’abord rappelé le Pape, resituant le contexte. «Comment? En partageant sa joie. Marie donne à Élisabeth la joie de Jésus, la joie qu'elle portait dans son cœur et dans son sein», répond le Successeur de Pierre. Marie va donc vers Élisabeth et proclame le Magnificat. Mais pour ce faire, la Vierge -dit le texte– «se mit en route (…) avec empressement» (v.39)

«Se lever et partir»

«Elle se leva et partit. Dans la dernière partie du chemin vers l'Avent, laissons-nous guider par ces deux verbes», a ainsi suggéré François, poursuivant: «Se lever et marcher avec empressement: ce sont les deux mouvements que Marie a fait et qu'elle nous invite à faire dans la perspective de Noël».

Tout d'abord, se lever. Après l'annonce de l'ange, une période difficile s'annonce pour la Vierge: sa grossesse inattendue l'expose à des malentendus et même à de sévères peines: «Imaginez combien de pensées et de tourments elle avait! Pourtant, elle ne s'est pas découragée, elle n'a pas baissé les bras, mais s'est relevée», a remarqué François, insistant sur le fait «qu’elle ne regardait pas vers le bas, vers les problèmes mais vers le haut, vers Dieu». Et surtout, «elle ne pensait pas à qui demander de l'aide, mais à qui apporter de l'aide». «C'est ainsi que Marie est, elle pense toujours aux besoins des autres. Elle fait de même plus tard, aux noces de Cana, lorsqu'elle constate qu'il y a un manque de vin. C'est un problème qui concerne d'autres personnes, mais elle y pense et essaie de trouver une solution», a précisé le Pape.

   “Elle ne pensait pas à qui demander de l'aide, mais à qui apporter de l'aide”

Déposer en Dieu les pensées négatives

Apprenons de la Vierge cette façon de réagir, conseille l’évêque de Rome, développant cette invitation à se lever. «Se lever, surtout lorsque les difficultés menacent de nous écraser. Se lever, pour ne pas s'enliser dans les problèmes, sombrer dans l'apitoiement et dans une tristesse qui paralyse. Mais pourquoi se lever? Parce que Dieu est grand et qu'il est prêt à nous élever si nous lui tendons la main. Déposons en Lui les pensées négatives, les peurs qui bloquent tout élan et nous empêchent d'avancer».

Et le Pape d’ajouter: «Faisons comme Marie, regardons autour de nous et cherchons quelqu'un à qui nous pouvons apporter de l’aide! Y a-t-il une personne âgée que je connais à qui je puisse offrir un peu de compagnie, un service, une gentillesse, un coup de téléphone? En aidant les autres, nous nous aiderons nous-mêmes à nous relever des difficultés.»

Mener sa journée d’un pas heureux

Le deuxième mouvement consiste «à marcher avec empressement». Cela ne signifie pas qu'il faut procéder avec agitation, de manière précipitée, a d’emblée précisé le Pape. Mais il s'agit au contraire «de mener nos journées d'un pas heureux, en regardant devant nous avec confiance, sans nous traîner à contrecœur, esclaves des plaintes, cherchant toujours quelqu'un à blâmer».

Le Saint-Père exhorte là à imiter Marie, qui avance d'un pas rapide, comme «ceux qui ont le cœur et la vie plein de Dieu, plein de sa joie», et il encourage à s’interroger: «Demandons-nous donc: comment est mon "pas"? Suis-je proactif ou est-ce que je m'attarde dans la mélancolie? Est-ce que j'avance avec espérance ou est-ce que je m'arrête et m'apitoie sur mon sort? Si nous avançons d’un pas fatigué par les plaintes et les commérages nous n'apporterons Dieu à personne. En revanche, il est si bon de cultiver un sain sens de l'humour, comme le faisaient, par exemple, saint Thomas More ou saint Philippe Néri».

“Suis-je proactif ou est-ce que je m'attarde dans la mélancolie? Est-ce que j'avance avec espérance ou est-ce que je m'arrête et m'apitoie sur mon sort?”

Offrir le sourire et la sérénité à son prochain

Enfin, le Pape a conclu, invitant «à ne pas oublier» que le premier acte de charité que nous pouvons faire pour notre prochain est simplement «de lui offrir un visage serein et souriant et lui apporter la joie de Jésus, comme Marie l'a fait avec Élisabeth». «Que la Mère de Dieu nous prenne par la main, nous aide à nous lever et à marcher avec empressement vers Noël!».
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Source : www.vaticannews.va/

Paroles du pape François avant l’angélus :

Chers frères et sœurs, bonjour !

L’Evangile de la liturgie de ce jour, quatrième dimanche de l’Avent, raconte la visite de Marie à Elisabeth (cf. Lc 1, 39-45). Ayant reçu l’annonce de l’ange, la Vierge ne reste pas chez elle, à repenser à ce qui s’est passé et à envisager les problèmes et les imprévus, qui ne manquaient sûrement pas. Parce que, la pauvre, elle ne savait pas quoi faire de cette nouvelle, avec la culture de l’époque… Elle ne comprenait pas… Au contraire, elle pense d’abord à celle qui est dans le besoin : au lieu d’être repliée sur ses problèmes, elle pense à celle qui est dans le besoin, elle pense à Elisabeth sa cousine, qui est avancée en âge et qui est enceinte : c’est quelque chose d’étrange, de miraculeux. Marie se met généreusement en chemin, sans se laisser effrayer par les désagréments du voyage, répondant à un élan intérieur qui l’appelle à se faire proche et à apporter son aide. Une longue route, des kilomètres et des kilomètres, et il n’y avait pas d’autobus pour y aller : elle a dû y aller à pied. Elle sort pour rendre service, en partageant sa joie. Marie donne à Elisabeth la joie de Jésus, la joie qu’elle portait dans son cœur et dans son ventre. Elle va chez celle-ci et proclame ses sentiments, et cette proclamation de ses sentiments est devenue ensuite une prière, le Magnificat, que nous connaissons tous. Et le texte dit que la Vierge « se mit en route […] avec empressement » (v. 39).

Elle se leva et partit… Dans cette dernière portion de chemin de l’Avent, laissons-nous guider par ces deux verbes. Se lever et marcher avec empressement : ce sont les deux mouvements de Marie, qu’elle nous invite aussi à faire en vue de Noël. Avant tout, se lever. Après l’annonce de l’ange, s’annonçait pour la Vierge une période difficile : sa grossesse inattendue l’exposait à des incompréhensions et même à des peines sévères, y compris la lapidation, dans la culture de l’époque. Imaginons toutes ses pensées et le trouble qu’elle ressentait ! Toutefois, elle ne se décourage pas, elle ne se laisse pas abattre, mais elle se lève. Elle ne regarde pas vers le bas, vers les problèmes, mais vers le haut, vers Dieu. Et elle ne cherche pas à qui demander de l’aide, mais à qui apporter son aide. Elle pense toujours aux autres : Marie est ainsi, pensant toujours aux besoins des autres. C’est ce qu’elle fera plus tard, aux noces de Cana, lorsqu’elle s’aperçoit qu’il n’y a plus de vin. C’est le problème de quelqu’un d’autre, mais elle y pense et elle cherche une solution. Marie pense toujours aux autres. Elle pense aussi à nous.

Apprenons de la Vierge Marie cette façon de réagir : se lever, surtout quand les difficultés risquent de nous écraser. Se lever, pour ne pas s’enliser dans les problèmes, ne pas sombrer dans l’apitoiement sur nous-mêmes ou tomber dans une tristesse qui nous paralyse. Mais pourquoi se lever ? Parce que Dieu est grand et qu’il est prêt à nous relever si nous lui tendons la main. Alors, jetons en lui nos pensées négatives, nos peurs qui bloquent tout élan et qui empêchent d’avancer. Et ensuite, faisons comme Marie : regardons autour de nous et cherchons quelqu’un à aider ! Y a-t-il une personne âgée que je connais et à qui je peux aider, à qui je peux tenir compagnie ? Que chacun y réfléchisse. Ou rendre un service à quelqu’un, un geste de gentillesse, un coup de téléphone ? Mais à qui puis-je venir en aide ? Je me lève et je vais aider. En aidant les autres, nous nous aiderons nous-mêmes à nous relever de nos difficultés.

Le second mouvement est de marcher avec empressement. Cela ne veut pas dire procéder avec agitation, de manière anxieuse, non, ce n’est pas cela. Il s’agit au contraire de mener nos journées d’un pas joyeux, en regardant devant nous avec confiance, sans traîner les pieds en étant esclave de ses plaintes – ces plaintes ruinent beaucoup de vies, parce qu’on se met à se lamenter, se lamenter et la vie nous tire vers le bas. Les plaintes te poussent à toujours chercher un coupable. En se rendant chez Elisabeth, Marie avance d’un pas rapide, du pas de celle qui a le cœur et la vie pleins de Dieu, pleins de sa joie. Alors, interrogeons-nous pour notre propre bénéfice : comment est mon « pas » ? Suis-je constructif ou bien est-ce que je m’attarde dans la mélancolie, dans la tristesse ? Est-ce que je vais de l’avant avec espérance ou est-ce que je m’arrête pour pleurer sur moi-même ? Si nous avançons avec le pas fatigué des bougonnements et des commérages, nous n’apporterons Dieu à personne, nous n’apporterons que de l’amertume, des choses sombres. Cela fait beaucoup de bien, en revanche, de cultiver un sain sens de l’humour, comme le faisaient, par exemple, saint Thomas More ou saint Philippe Neri. Nous pouvons demander également cette grâce, la grâce d’un sain sens de l’humour : cela fait beaucoup de bien. N’oublions pas que le premier acte de charité que nous puissions faire à notre prochain est de lui offrir un visage serein et souriant. C’est lui apporter la joie de Jésus, comme l’a fait Marie à l’égard d’Elisabeth.

Que la Mère de Dieu nous prenne par la main, nous aide à nous lever et à marcher avec empressement vers Noël !
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Source : https://fr.zenit.org/

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