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 Audience jubilaire : le Pape François rappelle le sens de l'aumône

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MessageSujet: Audience jubilaire : le Pape François rappelle le sens de l'aumône   Audience jubilaire : le Pape François rappelle le sens de l'aumône Icon_minitimeSam 9 Avr 2016 - 17:14

Audience jubilaire : le Pape François rappelle le sens de l'aumône AFP5185580_Articolo

Samedi 9 Avril 2016

Audience jubilaire : le Pape François rappelle le sens de l'aumône

Miséricorde et aumône : c’est le thème de l’audience générale jubilaire présidée par le Pape François ce samedi 9 avril 2016 place Saint-Pierre. Dans sa catéchèse, il est donc revenu sur «un aspect essentiel de la miséricorde : l’aumône», un geste qui veut dire beaucoup. Venant du grec, le Pape a rappelé que ce mot signifiait «miséricorde» et devait donc, comme tel, «porter avec lui toute la richesse de la miséricorde», qui se mesure aux «mille voies, mille modalités» qu’elle emprunte pour «soulager ceux qui sont dans le besoin».

«Le devoir de l’aumône est aussi vieux que la Bible», explique le Pape. C’est l’un des deux devoirs, avec le sacrifice, que devaient respectée une personne religieuse. Dieu, à de nombreuses reprises dans le livre saint, «exige une attention particulière aux pauvres», qui sont tour à tour «étrangers», «orphelins», ou «veuves». Il précise que la «charité requiert, avant tout, une attitude de joie intérieure».

C’est pourquoi la miséricorde «ne peut pas être un poids ou un ennui dont on doit vite se libérer». François rappelle ainsi les paroles de Tobith à son fils Tobie : «Ne détourne ton visage d’aucun pauvre, et le visage de Dieu ne se détournera pas de toi».

Jésus, évidemment a laissé un vaste enseignement sur la question, nous demandant, explique le Pape, «de ne pas faire l’aumône pour être loués ou admirés par les hommes pour notre générosité. Ce n’est pas l’apparence qui compte, mais la capacité de s’arrêter pour regarder en face la personne qui demande de l’aide».

De là une distinction très nette à faire : l’aumône, ce n’est pas «la simple pièce offerte rapidement, sans regarder la personne, et sans s’arrêter à parler pour comprendre de quoi elle a besoin». De la même manière, «il faut distinguer les vrais des faux mendiants, ces derniers causant du tort aux vrais pauvres», dénonce François.

L’aumône, c’est donc, résume le Pape, «un geste d’attention sincère à qui s’approche de nous et qui demande notre aide, fait dans le secret où seul Dieu voit et comprend la valeur de l’acte accompli».
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Source : http://fr.radiovaticana.va


Catéchèse du pape François :

Chers frères et sœurs, bonjour !

L’évangile que nous avons écouté nous permet de découvrir un aspect essentiel de la miséricorde : l’aumône. Faire l’aumône peut sembler quelque chose de simple, mais nous devons faire attention à ne pas vider ce geste du grand contenu qu’il possède. En effet, le terme « aumône », dérive du grec et signifie précisément « miséricorde ». L’aumône devrait donc porter avec elle toute la richesse de la miséricorde. De même que la miséricorde emprunte mille chemins, mille modalités, ainsi l’aumône s’exprime de nombreuses manières, pour soulager les difficultés de tous ceux qui sont dans le besoin.

Le devoir de faire l’aumône est aussi ancien que la Bible. Le sacrifice et l’aumône étaient deux devoirs auxquels une personne religieuse devait se tenir. Il y a des pages importantes dans l’Ancien Testament, où Dieu exige une attention particulière envers les pauvres qui sont, tour à tour, les indigents, les étrangers, les orphelins et les veuves. Dans la Bible ceci est un refrain continu : celui qui est dans le besoin, la veuve, l’étranger, l’inconnu, l’orphelin… c’est un refrain. Parce que Dieu veut que son peuple veille sur nos frères ; mieux, je dirais qu’ils sont vraiment au centre du message : louer Dieu par le sacrifice et louer Dieu par l’aumône.

Avec l’obligation de se souvenir d’eux, une indication précieuse est aussi donnée : « Tu lui donneras largement, ce n’est pas à contrecœur que tu lui donneras » (Dt 15,10). Ceci signifie que la charité demande, par-dessus tout, une attitude de joie intérieure. Offrir la miséricorde ne peut être un poids ou un ennui dont on se libère hâtivement. Et combien de personnes se justifient elles-mêmes pour ne pas donner l’aumône en disant : « Mais comment sera-t-il, celui-ci ? Celui à qui je donnerai ira peut-être acheter du vin pour s’enivrer. » Mais s’il s’enivre, c’est parce qu’il n’a pas d’autre solution ! Et toi, que fais-tu, en cachette, que personne ne voit ? Alors toi, tu es juge de ce pauvre homme qui te demande une pièce de monnaie pour un verre de vin ? J’aime rappeler cet épisode du vieux Tobie qui, après avoir reçu une grande somme d’argent, appelle son fils pour l’instruire par ces paroles : « À tous ceux qui pratiquent la justice, fais l’aumône. […] Ne détourne ton visage d’aucun pauvre et le visage de Dieu ne se détournera pas de toi » (Tb 4,7-8 ). Ce sont des paroles très sages qui aident à comprendre la valeur de l’aumône.

Comme nous l’avons entendu, Jésus nous a laissé un enseignement incontournable à ce propos. Avant tout, il nous demande de ne pas faire l’aumône pour être loués et admirés des hommes pour notre générosité : fais en sorte que ta main droite ne sache pas ce que fait la gauche (cf. Mt 6,3). Ce n’est pas l’apparence qui compte, mais la capacité de s’arrêter pour regarder en face la personne qui demande de l’aide. Chacun de nous peut s’interroger : « Suis-je capable de m’arrêter et de regarder en face, regarder dans les yeux, la personne qui est en train de me demander de l’aide ? En suis-je capable ? Ainsi, nous ne devons pas identifier l’aumône avec une simple pièce de monnaie offerte en vitesse, sans voir la personne et sans s’arrêter pour parler et comprendre de quoi elle a vraiment besoin. En même temps, nous devons distinguer entre les pauvres et les diverses formes de mendicité qui ne rendent pas un bon service aux vrais pauvres. En somme, l’aumône est un geste d’amour qui s’adresse à ceux que nous rencontrons ; c’est un geste d’attention sincère envers celui qui s’approche de nous et nous demande de l’aide, fait dans le secret où seul Dieu voit et comprend la valeur de l’acte accompli.

Faire l’aumône doit être aussi pour nous quelque chose qui soit un sacrifice. Je me rappelle une maman : elle avait trois enfants, de six, cinq et trois ans, plus ou moins. Elle enseignait toujours à ses enfants qu’il fallait faire l’aumône aux personnes qui le demandaient. Ils étaient en train de déjeuner : chacun était en train de manger une côtelette à la milanaise, comme on dit dans mon pays, « pannée ». On frappe à la porte. Le plus grand va ouvrir et revient : « Maman, il y a un pauvre qui demande à manger. — Que faisons nous ? demande la maman. — Donnons-lui – disent-ils tous – donnons-lui ! — Bien : prends la moitié de ta côtelette, toi prends l’autre moitié, toi une autre et avec, faisons deux sandwiches — Ah non ! Maman, non ! — Non ? Si tu donnes de ce qui est à toi, donne ce qui te coûte. » C’est cela, s’impliquer avec le pauvre. Je me prive de quelque chose qui m’appartient pour te le donner. Je dis aux parents : éduquez vos enfants à faire ainsi l’aumône, à être généreux avec ce qu’ils ont.

Alors, faisons nôtres les paroles de l’apôtre Paul : « En toutes choses, je vous ai montré qu’en se donnant ainsi de la peine, il faut secourir les faibles et se souvenir des paroles du Seigneur Jésus, car lui-même a dit : ‘Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir’ » (Ac 20,35 ; cf. 2 Co 9,7). Merci !
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Source : https://fr.zenit.org/
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