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 Le pape François suggère la « grâce à demander » en ce Dimanche de la miséricorde

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Le pape François suggère la « grâce à demander » en ce Dimanche de la miséricorde Empty
MessageSujet: Le pape François suggère la « grâce à demander » en ce Dimanche de la miséricorde   Le pape François suggère la « grâce à demander » en ce Dimanche de la miséricorde Icon_minitimeDim 3 Avr 2016 - 19:11

Le pape François suggère la « grâce à demander » en ce Dimanche de la miséricorde Capture-d%E2%80%99e%CC%81cran-2016-04-03-a%CC%80-15.20.10-740x493

Dimanche 3 Avril 2016

Le pape François suggère la « grâce à demander » en ce Dimanche de la miséricorde


Le pape François suggère la « grâce à demander » en ce Dimanche de la miséricorde, au « cœur » de l’Année sainte de la miséricorde : « Demandons la grâce de ne jamais nous lasser de puiser la miséricorde du Père et de l’apporter au monde : demandons d’être nous-mêmes miséricordieux, pour répandre partout la force de l’Évangile, pour écrire ces pages de l’Évangile que l’apôtre Jean n’a pas écrites. »

Homélie du pape François :

« Il y a encore beaucoup d’autres signes que Jésus a faits en présence des disciples et qui ne sont pas écrits dans ce livre » (Jn 20, 30). L’Évangile est le livre de la miséricorde de Dieu, à lire et à relire, parce que tout ce que Jésus a dit et accompli est une expression de la miséricorde du Père. Toutefois, tout n’a pas été écrit ; l’Évangile de la miséricorde demeure un livre ouvert, où continuer à écrire les signes des disciples du Christ, gestes concrets d’amour, qui sont le meilleur témoignage de la miséricorde. Nous sommes tous appelés à devenir écrivains vivants de l’Évangile, porteurs de la Bonne Nouvelle à tout homme et à toute femme d’aujourd’hui. Nous pouvons le faire en mettant en pratique les œuvres de miséricorde corporelles et spirituelles, qui sont le style de vie du chrétien. Par ces gestes simples et forts, parfois même invisibles, nous pouvons visiter tous ceux qui sont dans le besoin, portant la tendresse et la consolation de Dieu. On poursuit ainsi ce que Jésus a accompli le jour de Pâques, quand il a répandu dans les cœurs des disciples effrayés la miséricorde du Père, soufflant sur eux l’Esprit Saint qui pardonne les péchés et donne la joie.

Toutefois, dans le récit que nous avons écouté émerge un contraste évident : il y a la crainte des disciples, qui ferment les portes de la maison ; de l’autre, il y a la mission de la part de Jésus, qui les envoie dans le monde porter l’annonce du pardon. Il peut y avoir aussi en nous ce contraste, une lutte intérieure entre la fermeture du cœur et l’appel de l’amour à ouvrir les portes closes et à sortir de nous-mêmes. Le Christ, qui par amour est passé à travers les portes closes du péché, de la mort et des enfers, désire entrer aussi chez chacun pour ouvrir tout grand les portes closes du cœur. Lui, qui par la résurrection a vaincu la peur et la crainte qui nous emprisonnent, veut ouvrir tout grand nos portes closes et nous envoyer. La route que le Maître ressuscité nous indique est à sens unique, elle avance dans une seule direction : sortir de nous-mêmes, sortir pour témoigner de la force de guérison de l’amour qui nous a conquis. Nous voyons devant nous une humanité souvent blessée et craintive, qui porte les cicatrices de la douleur et de l’incertitude. Face à l’imploration douloureuse de miséricorde et de paix, nous entendons, aujourd’hui adressée à chacun de nous, l’invitation confiante de Jésus : « De même que le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie » (v. 21).

Chaque infirmité peut trouver dans la miséricorde de Dieu un secours efficace. Sa miséricorde, en effet, ne s’arrête pas à distance : il désire venir à la rencontre de toutes les pauvretés et libérer des nombreuses formes d’esclavage qui affligent notre monde. Il veut rejoindre les blessures de chacun, pour les soigner. Être apôtres de miséricorde signifie toucher et caresser ses plaies, présentes aussi aujourd’hui dans le corps et dans l’âme de tant de ses frères et sœurs. En soignant ces plaies nous professons Jésus, nous le rendons présent et vivant ; nous permettons à d’autres, de toucher de la main sa miséricorde, de le reconnaître « Seigneur et Dieu » (cf. v. 28), comme fit l’Apôtre Thomas. C’est cela la mission qui nous a été confiée. Tant de personnes demandent d’être écoutées et comprises. L’Évangile de la miséricorde, à annoncer et à écrire dans la vie, cherche des personnes au cœur patient et ouvert, « bons samaritains » qui connaissent la compassion et le silence face au mystère du frère et de la sœur ; il demande des serviteurs généreux et joyeux, qui aiment gratuitement sans rien exiger en échange.

« La paix soit avec vous ! » (v. 21) : c’est le salut que le Christ adresse à ses disciples ; c’est la même paix qu’attendent les hommes de notre temps. Ce n’est pas une paix négociée, ce n’est pas l’arrêt de quelque chose qui ne va pas : c’est sa paix, la paix qui vient du cœur du Ressuscité, la paix qui a vaincu le péché, la mort et la peur. C’est la paix qui ne divise pas, mais unit ; c’est la paix qui ne laisse pas seuls, mais nous fait sentir accueillis et aimés ; c’est la paix qui demeure dans la douleur et fait fleurir l’espérance. Cette paix, comme le jour de Pâques, naît et renaît toujours du pardon de Dieu, qui enlève l’inquiétude du cœur. Être porteuse de sa paix : c’est la mission confiée à l’Église le jour de Pâques. Nous sommes nés dans le Christ comme instruments de réconciliation, pour porter à tous le pardon du Père, pour révéler son visage de seul amour dans les signes de la miséricorde.

Dans le Psaume responsorial il a été proclamé : « Son amour est pour toujours » (117/118, 2). C’est vrai, la miséricorde de Dieu est éternelle ; elle ne finit pas, elle ne s’épuise pas, elle ne se rend pas face aux fermetures, et elle ne se fatigue jamais. Dans ce « pour toujours » nous trouvons un soutien dans les moments d’épreuve et de faiblesse, parce que nous sommes certains que Dieu ne nous abandonne pas : il demeure avec nous pour toujours. Remercions pour son si grand amour, qu’il nous est impossible de comprendre : il si grand ! Demandons la grâce de ne jamais nous fatiguer de puiser la miséricorde du Père et de la porter dans le monde : demandons d’être nous-mêmes miséricordieux, pour répandre partout la force de l’Évangile, pour écrire ces pages de l’Évangile que l’apôtre Jean n’a pas écrites.
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Source : https://fr.zenit.org/


Paroles du pape François avant le Regina Caeli :

En ce jour, qui est comme le cœur de l’Année sainte de la miséricorde, ma pensée va à toutes les populations qui ont le plus soif de réconciliation et de paix.

Je pense, en particulier ici, en Europe, au drame de qui souffre des conséquences de la violence en Ukraine : de ceux qui restent dans les terres bouleversées par les hostilités qui ont causé déjà des milliers de morts et de ceux – plus d’un million – qui ont été poussés à les laisser du fait de la gravité de la situation qui perdure. Ce sont surtout des personnes âgées et des enfants qui sont impliqués.

En plus de les accompagner de ma pensée constante et de ma prière, j’ai senti de décider de promouvoir un soutien humanitaire en leur faveur.

Dans ce dessein, une collecte spéciale aura lieu dans toutes les Eglises catholiques d’Europe le dimanche 24 avril prochain.

J’invite les fidèles à s’unir à cette initiative par une contribution généreuse.

En plus de soulager les souffrances matérielles, ce geste de charité veut exprimer ma proximité et ma solidarité personnelle, et celles de toute l’Eglise.

Je souhaite vivement que cela puisse aider à promouvoir sans délais supplémentaires la paix et le respect du droit sur cette terre tellement éprouvée.

Et tandis que nous prions pour la paix, souvenons nous que c’est demain la Journée mondiale contre les mines anti-personnel.

Trop de personnes continuent d’être tuées ou mutilées par ces armes terribles, et des hommes et des femmes courageux risquent leur vie pour bonifier les terrains minés. Renouvelons, s’il vous plaît, l’engagement pour un monde sans mines !

Enfin, je vous salue tous, vous qui avez participé à cette célébration, en particulier aux groupes qui cultivent la spiritualité de la Miséricorde divine.

Tous ensemble, nous nous adressons à notre Mère par la prière.
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Source : https://fr.zenit.org/
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http://www.papefrancois.fr
 
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