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 Le Pape aux enfants malades : « Vous êtes de petits héros de la vie »

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MessageSujet: Le Pape aux enfants malades : « Vous êtes de petits héros de la vie »   Le Pape aux enfants malades : « Vous êtes de petits héros de la vie » Icon_minitimeSam 30 Mai 2015 - 14:17

Le Pape aux enfants malades : « Vous êtes de petits héros de la vie » ANSA818567_LancioGrande

Samedi 30 Mai 2015

Le Pape aux enfants malades : « Vous êtes de petits héros de la vie »


Dans la chapelle de la Maison Sainte Marthe au Vatican, le Pape a rencontré une vingtaine d’enfants gravement malades âgés de 2 à 14 ans et accompagnés de leurs parents et de quelques volontaires de l’Unitalsi.

« Installez-vous ». Le Pape a invité les enfants à réciter avec lui le “Notre Père”. Puis il leur a parlé sans note, à cœur ouvert. Il y a des demandes qui restent sans explication. Pourquoi les enfants souffrent ? « C’est un mystère », explique François. La vierge Marie est restée, elle aussi, sans réponse, quand on lui a rendu le corps de son fils. L’ange lui avait annoncé qu’il serait Roi, grand et prophète et le voilà mort et couvert de sang. « C’est le mystère de la Croix ».

Quand les enfants grandissent, qu’ils arrivent à un certain âge autour des deux ans, ils ne comprennent pas le monde et demandent ainsi « pourquoi ? » continuellement à leurs parents. Ces derniers apportent des explications qui provoquent, là encore, une cascade de « pourquoi ». Ces enfants, explique le Pape, ne veulent pas comprendre le monde. Ils cherchent l’attention de leurs parents.

De la même façon, poursuit le Pape, nous pouvons demander « pourquoi les enfants souffrent au Seigneur ». « Il ne dira pas un mot, mais nous sentirons Son regard sur nous, et cela nous donnera de la force » pour aller de l’avant. Le Pape encourage les enfants malades et leurs parents à essayer : « N’ayez pas peur de demander, et même de défier le Seigneur ». « Et peut-être que cela vous apportera un sentiment nouveau et étrange ». « Peut-être que la tendresse envers votre enfant sera la réponse, parce que c’est le regard du Père (...) Là est votre force dans le regard amoureux du Père ».

Interpellant une maman à qui on avait conseillé d’avorter, le Pape s’exclame : « Jamais, non jamais on ne résout un problème en tuant une personne. Ça c’est une habitude de mafieux ». Le Pape reconnait que même pour lui, qui a étudié la théologie, la souffrance des enfants est comme la Trinité, l’Eucharistie ou la grâce de Dieu : un mystère. François exprime son admiration pour la force et le courage des enfants.

Le Saint-Père assure les enfants présents dans la chapelle Sainte Marthe de sa proximité. « Ce n’est pas une compassion momentanée », insiste-t-il. « « « Votre chemin de courage, votre chemin de croix, votre exemple me fait du bien ». Et le Pape remercie de ce courage. « Tant de fois dans ma vie je me suis montré lâche ». François met en avant leur courage, admirable a fortiori dans un monde « où il est tellement banal de vivre la culture du rejet ». « Vous êtes de petits héros de la vie ». Quant aux parents, il connait leur préoccupation de laisser derrière eux leur enfant malade et les tranquillise. Souhaiter alors que son enfant meurt le premier, « cela, c’est de l’amour ».

Poussé par un de ses secrétaires, le Pape raconte enfin une histoire « qui pourrait aider les enfants à se tourner vers le Seigneur ». Un enfant jouait. Son père le regardait par la fenêtre au troisième étage. L’enfant cherchait à bouger une pierre massive, mais il n’y parvenait pas. Elle était trop pesante. L’enfant intelligent est allé chercher un morceau de fer pour parvenir à bouger la pierre, il n’y parvint pas là non plus. Il est alors allé chercher ses camarades, mais tous ensemble, ils n’y sont pas parvenu. A la fin, le papa est descendu et avec beaucoup de force et le morceau de métal il a réussi à dégager la pierre. L’enfant alors adresse un ton de reproche à son père : « mais papa tu as vu que je n’y parvenais pas ? Mais pourquoi n’es-tu pas venu plus tôt ? » Et le père de répondre : « parce que tu ne m’as pas appelé ». François a ainsi rappelé aux enfants qu’il ne fallait pas oublier d’appeler le Seigneur. « Lui sait ce qu’il adviendra et comment cela adviendra, et il sera votre consolation ».

La rencontre s’est achevée par un Ave Maria et une bénédiction papale. François a enfin salué individuellement chaque enfants avec ses parents.
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Source : http://www.news.va/fr

Texte intégral :

Bonsoir à tous !

Asseyez-vous, asseyez-vous !

Commençons par une prière au Seigneur [récitation du Notre Père]

Au catéchisme, quand on nous a enseigné la Sainte Trinité, on nous a dit que c’était un mystère : que oui, il y a le Père, le Fils et le Saint-Esprit, mais qu’on ne pouvait pas tout comprendre. C’est vrai, nous avons les preuves que c’est vrai, mais le comprendre, c’est autre chose. Les preuves, nous les avons. Ici aussi, si nous regardons Jésus, l’Eucharistie, dans ce morceau de pain il y a Jésus, c’est vrai. Mais comment est-ce ainsi ? Nous ne comprenons pas comment c’est possible… mais c’est vrai, c’est lui. Nous disons que c’est un mystère. Et ainsi, si nous posons d’autres questions du catéchisme, on ne peut pas les expliquer profondément, mais nous avons les preuves.

Il y a aussi une question dont l’explication ne s’apprend pas au catéchisme. C’est la question que je me pose très souvent, et beaucoup d’entre vous, beaucoup de gens se la posent : « Pourquoi les enfants souffrent-ils ? ». Et il n’y a pas d’explication. C’est aussi un mystère. Je regarde seulement Dieu et je demande : « Mais pourquoi ? ». Et en regardant la Croix : « Pourquoi ton fils est-il là ? Pourquoi ? ». C’est le mystère de la croix.

Très souvent je pense à la Vierge Marie, quand on lui a donné le corps mort de son fils, tout blessé, on avait craché sur lui, couvert de sang, sale. Et qu’a fait la Vierge Marie ? « Emportez-le » ? Non, elle l’a embrassé, elle l’a caressé. La Vierge Marie non plus ne comprenait pas. Parce qu’à ce moment-là, elle s’est souvenu de ce que l’ange lui avait dit : « Il sera roi, il sera grand, il sera prophète… » ; et dans son cœur, certainement avec ce corps tellement blessé dans les bras, avant tant de souffrance avant de mourir, dans son cœur, elle aurait certainement eu envie de dire à l’ange : « Menteur ! J’ai été trompée ». Elle non plus n’avait pas de réponse.

Quand les enfants grandissent, à un certain âge où ils ne comprennent pas bien comment est le monde, vers l’âge de deux ans, plus ou moins, et ils commencent à poser des questions : « Papa, pourquoi ? Maman, pourquoi ? Pourquoi ? ». Et quand le papa ou la maman commence à expliquer, ils n’entendent pas. Ils ont un autre « pourquoi ? ». « Et pourquoi ceci ? ». Et ils ne veulent pas entendre l’explication. Avec ce « pourquoi ? », ils attirent seulement sur eux le regard de leur papa ou de leur maman. Nous pouvons demander au Seigneur « Mais Seigneur, pourquoi ? Pourquoi les enfants souffrent-ils ? Pourquoi cet enfant ? ». Le Seigneur ne nous dira rien, mais nous sentirons son regard sur nous et cela nous donnera de la force.

N’ayez pas peur de demander, et même de lancer un défi au Seigneur. « Pourquoi ? » Peut-être qu’aucune explication n’arrivera, mais son regard de Père te donnera la force d’avancer. Et il te donnera aussi cette chose étrange dont a parlé ce frère dans sa double expérience : un sentiment différent, un sentiment étrange [le pape fait allusion au témoignage qui vient d’être donné par le papa d’un enfant malade]. Et peut-être que ce sentiment de tendresse pour ton enfant malade sera l’explication, parce que c’est le regard du Père. N’ayez pas peur de demander à Dieu : « Pourquoi ? », de lui lancer un défi « Pourquoi ? », que vous soyez toujours avec le cœur ouvert à recevoir son regard de Père. L’unique explication qu’il pourra te donner sera : « Mon Fils aussi a souffert ». Mais c’est cela l’explication. Le plus important, c’est le regard. Et votre force est là : le regard d’amour du Père.

« Mais vous qui êtes évêque – vous pouvez poser la question – qui avez beaucoup étudié la théologie, vous n’avez rien de plus à nous dire ? » Non. La Trinité, l’Eucharistie, la grâce de Dieu, la souffrance des enfants sont un mystère. Et on ne peut entrer dans le mystère que si le Père nous regarde avec amour. Je ne sais vraiment pas quoi vous dire parce que j’ai beaucoup d’admiration pour votre force, pour votre courage. Tu as dit qu’on t’a conseillé l’avortement. Tu as dit : « Non, qu’il vienne, il a le droit de vivre ». Jamais, on ne résout jamais un problème en éliminant quelqu’un. Jamais. Ça, ce sont les procédés des mafieux : « Il y a un problème, éliminons celui-ci… ». Jamais.

Je vous accompagne tel que je suis, tel que je le sens. Et vraiment, je n’éprouve pas une compassion momentanée, non. Je vous accompagne de tout cœur sur cette route, qui est une route de courage, qui est une route de croix, et aussi une route qui me fait du bien, votre exemple me fait du bien. Et je vous remercie d’être aussi courageux. Si souvent, dans ma vie, j’ai été lâche, et votre exemple m’a fait du bien, me fait du bien. Pourquoi les enfants souffrent-ils ? C’est un mystère. Il faut appeler Dieu comme l’enfant appelle son papa et dit : « Pourquoi ? Pourquoi ? », attirer le regard de Dieu, et la seule chose qu’il nous dira, c’est : « Regarde mon Fils, lui aussi ».

Le fait que, dans un monde où l’on vit tellement au quotidien la culture du déchet, celui qui ne va pas bien, on l’écarte, vous portez cette situation de manière si… je me permets de le dire mais je ne veux pas vous flatter, non, je le dis avec mon cœur – c’est de l’héroïsme. Vous êtes des petits héros de la vie. J’ai si souvent entendu la grande préoccupation de papas et de mamans comme vous, et je suis sûre que c’est la vôtre : que [mon fils] ne reste pas seul dans la vie, que [ma fille] ne reste pas seule dans la vie. Peut-être est-ce la seule situation dans laquelle les parents demandent au Seigneur d’appeler leur enfant avant, pour qu’il ne reste pas seul dans la vie. Et cela, c’est de l’amour.

Je vous remercie pour votre exemple. Je ne sais que vous dire de plus, vraiment, parce que tout cela me touche beaucoup. Moi non plus, je n’ai pas de réponse. « Mais vous êtes pape, vous devez tout savoir ! ». Non, sur ces choses, il n’y a pas de réponse, seulement le regard du Père. Et alors, qu’est-ce que je fais, moi ? Je prie, pour vous, pour ces enfants, pour ce sentiment de joie, de douleur, tout mêlé, dont a parlé notre frère. Et le Seigneur sait consoler cette douleur d’une façon particulière. Que ce soit lui qui donne la consolation juste à chacun de vous, celle dont vous avez besoin.

Merci pour votre visite, merci, merci !

Le père Joannis [Mgr Gaid, un des deux secrétaires particuliers du pape, qui a accompagné le groupe], qui est un peu spécial, vous le connaissez, m’a fait une suggestion, de vous raconter une histoire. Cela vous aidera peut-être à regarder le Seigneur. Il y avait un enfant qui jouait. Le papa le regardait de la fenêtre du troisième étage et l’enfant voulait pousser une grande pierre, mais il ne pouvait pas, elle était très lourde. Alors l’enfant, intelligent, est allé prendre un instrument en fer pour la pousser et il ne pouvait pas, puis il a appelé ses camarades et il voulait la pousser avec ses camarades, et ils ne pouvaient pas parce que la pierre était lourde. Et ils voulaient la bouger pour jouer là, à cet endroit-là et finalement le papa qui regardait de la fenêtre est descendu et avec beaucoup de force et avec un outil en fer, il a enlevé la pierre. Et l’enfant a fait des reproches à son papa : « Mais papa, tu voyais que je n’y arrivais pas ? – Oui. – Et pourquoi n’es-tu pas venu plus tôt ? – Parce que tu ne m’as pas appelé ».

N’oubliez pas cela : appeler le Seigneur. Il saura comment il viendra, quand il viendra, et ce sera votre consolation. Priez aussi pour moi. Merci.

Prions la Vierge Marie : « Je vous salue, Marie… ».

[Bénédiction]
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Source : http://www.zenit.org/fr/
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http://www.papefrancois.fr
 
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