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Rencontre avec le Chemin néocatéchuménal à la paroisse San Pier Damiani
Rencontre avec le Chemin néocatéchuménal à la paroisse San Pier Damiani Icon_minitimeLun 22 Mai 2017 - 20:45 par Admin
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« Écoute. ‘Mais Père, on perd tellement de temps…’ Non, on le gagne ! », a affirmé le pape François. En rencontrant les membres de la communauté du Chemin néocatéchuménal à la paroisse romaine San Pier Damiani, ce 22 mai 2017, il a conseillé : « Quand tu traverses une crise, laisse-toi aider. Demande de l’aide. Ne te ferme pas, demande de l’aide ».

Discours du pape François :


L’un de vous me disait que si le Chemin est dans cette paroisse, c’est grâce à cette personne [le curé]. Mais il y a quelque chose de beau : il n’a pas dit : « si le Chemin, ou cette paroisse, est fort, si nous avons beaucoup d’enfants, si nous avons une communauté comme cela et aussi des missionnaires, c’est parce que nous avons eu des prêtres missionnaires, non. [Il a dit que] C’est vous qui avez été les missionnaires. Parce que la grâce de la mission vient du baptême : c’est le baptême qui nous donne la force pour la mission et les laïcs, que sont les baptisés, sont ceux qui doivent être missionnaires. Ensuite nous, les prêtres, les sœurs, les évêques aussi, tous. Mais les laïcs doivent aller de l’avant. C’est ce qu’a dit le curé : le fait de visiter les familles, de les écouter… Cela n’est pas dans le Droit canonique, mais c’est très important : l’ « apostolat de l’oreille ». Écoute. « Mais Père, on perd tellement de temps… » Non, on le gagne ! Tu écoutes ; et puis à un certain moment tu diras un mot et ce mot germera, sera une graine, ira de l’avant. Mais [il faut d’abord] écouter. Aujourd’hui, les gens ont besoin d’être écoutés. Tout le monde parle, on parle de tout… Mais réfléchissons… Je vous dis une expérience personnelle, moi aussi je peux donner un témoignage personnel : vous aimez les témoignages, non ? [il rit, tous rient] – combien de fois ai-je entendu des gens qui venaient me voir pour me demander conseil et je suis resté silencieux, j’ai laissé parler, parler, parler… et puis ils ont dit : « Oui, c’est vrai : vous avez raison ». Je n’avais pas parlé ! Mais c’était l’Esprit Saint qu’ils avaient en eux qui avait parlé et ils ont trouvé le chemin. Mais ils avaient besoin d’une oreille, et vous avez tous cette expérience. Et si on commence à parler, ne pas dire : « Non, mais ceci… ». Ne rien expliquer jusqu’au moment où l’Esprit te dit : « Parle ». Souvenez-vous de l’apôtre Philippe : il était en train de baptiser, d’évangéliser et l’Esprit lui dit : « Va sur cette route… ». Et là il a trouvé un char sur lequel il y avait un monsieur, ministre de l’économie de la reine d’Éthiopie. Mais il était juif et il lisait le prophète Isaïe. Et Philippe n’a pas dit un mot ; il s’est seulement mis à côté du char ; l’autre l’a regardé et Philippe lui a demandé : « Dis-moi, comprends-tu ceci ? ». « Et comment puis-je le comprendre si personne ne me l’explique ? ». C’est lui qui a demandé. Philippe était en silence. Il l’a fait monter sur le char, il lui a expliqué… Et lui, quand ils ont trouvé un peu d’eau dans le désert… : « Pourquoi ne puis-je pas être baptisé ? ». L’écoute. Au début, ils écoutaient et puis ils ont dit une parole. Mais si tu vas dans une maison, si tu frappes à la porte et on t’ouvre la porte et tu dis : « Je viens t’annoncer l’Évangile, le salut du Christ », on te chassera et tu ruineras l’œuvre de l’Esprit-Saint. Écouter. Ensuite, pendant que tu écoutes, la prière : « Seigneur, donne-moi la parole juste ». Dans les visites aux familles, cela fait beaucoup de bien : laisser tomber la parole juste. Mais après l’ouverture, après qu’ils se sont bien expliqués. Et puis avancer, en communauté, s’approcher des gens, qu’ils se sentent bien. C’est ainsi que se fait la mission. Jésus, une des images les plus belles qu’il emploie pour la mission est celle du semeur : semer. On jette la semence de la Parole… Et dans un passage de l’Évangile, on dit : « Puis le semeur va dormir et ne sait pas ce qui ses passe, mais c’est le Seigneur qui la fait croître ». Toujours travailler avec le Seigneur, toujours. S’il vous plaît, ne soyez pas des prosélytes mais des évangélisateurs. Ce n’est pas bien d’aller dans une famille pour faire un associé de plus pour cette entreprise ecclésiastique : ce n’est pas cela. Le prosélytisme, cela ne va pas. Le pape Benoît a dit une phrase que nous ne devons pas oublier : « L’Église ne grandit pas par le prosélytisme mais par attraction », c’est-à-dire par le témoignage, par le service. Soyez les serviteurs de tous et c’est beau ainsi.

Et puis, il y a les moments de crise – le curé a parlé des siens, qu’il a eu lui-même. Mais j’aurais envie de vous demander – je ne le ferai pas ! – que celui parmi vous qui n’a pas connu de crise lève la main. Nous en avons tous eu. Tous. Et le Seigneur a toujours mis à côté de nous quelqu’un qui nous a aidé. Et quand tu traverses une crise, laisse-toi aider. Demande de l’aide. Ne te ferme pas, demande de l’aide. Demande l’aumône de la grâce et celle-là vient toujours à travers un frère, une sœur. Toujours. Parce que l’Évangile est ainsi. Ce ne sont pas les anges qui font l’homélie ; les anges louent Dieu et nous gardent mais qui doit faire l’homélie ? Nous. Nous tous. Et c’est cela le chemin.

Je vous remercie pour ce que vous faites. Vous êtes courageux. Et ces bijoux, aussi, qui sont ici, vos enfants, sont une promesse pour l’avenir de l’Église. Faites-les grandir en bons chrétiens. Et j’aime la façon dont vous chantez, vous. Avant de vous donner la bénédiction, vous pourriez chanter un chant à la Vierge… Quand je suis entré, vous en chantiez un… Si vous en savez un autre…

[chant]

Merci, maintenant je vais vous donner la bénédiction.

[Bénédiction]

S’il vous plaît, priez pour moi ; n’oubliez pas
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Source : https://fr.zenit.org/


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