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Homélie à Ste Marthe : le Seigneur nous invite constamment à guérir
Homélie à Ste Marthe : le Seigneur nous invite constamment à guérir Icon_minitimeJeu 30 Mar 2017 - 20:48 par Admin
Homélie à Ste Marthe : le Seigneur nous invite constamment à guérir 1922576_LancioGrande




Croire en Jésus et prendre la vie comme elle est, et aller de l’avant avec joie, sans se lamenter, sans se laisser paralyser par le mauvais péché de l’acédie : c’est ce qu’a dit le Pape lors de la messe matinale à la Maison Sainte-Marthe, ce 28 mars 2017.

Au centre de l’homélie du Pape, l’Évangile du paralytique guéri par Jésus. Un homme malade depuis 38 ans gisait au bord d’une piscine à Jérusalem, appelée en hébreu Bethesda, avec cinq portiques sous lesquels il y avait un grand nombre de malades, aveugles, boiteux et paralytiques. On disait que quand un ange descendait et remuait les eaux, les premiers qui s’immergeaient étaient guéris. Jésus, en voyant cet homme, lui dit : "tu veux guérir ?".

«C’est beau, Jésus nous dit toujours : "tu veux guérir ? Tu veux être heureux ? Tu veux améliorer ta vie ? Tu veux être rempli de l’Esprit Saint? Tu veux guérir ?" Cesparole de Jésus…. Tous les autres qui étaient là, malades, aveugles, boiteux, paralytiques, auraient dit : “Oui, Seigneur, oui”. Mais celui-ci, un homme étrange, répond à Jésus : "Seigneur, je n’ai personne qui m’immerge dans la piscine quand l’eau s’agite, quand je suis sur le point d’y aller un autre descend avant moi."»

Cet homme était comme l’arbre planté le long du cours d’eau, dont parle le premier Psaume, «mais qui avait les racines sèches», et «ces racines n’arrivaient pas à l’eau, ne pouvaient pas être sauvées par l’eau».

«Ceci se comprend à partir de l’attitude, des lamentations, et aussi toujours en cherchant de donner la culpabilité à l’autre : "Mais ce sont toujours les autres qui passent avant moi, moi je suis un pauvre ici depuis 38 ans…" Ceci est un mauvais péché, le péché de l’acédie. Cet homme était malade non pas tellement de la paralysie mais de l’acédie, qui est pire que d’avoir le cœur tiède», a averti le Saint-Père. C’est vivre sans «avoir la volonté d’aller de l’avant, ne pas avoir la volonté de faire quelque chose dans la vie, avoir perdu la mémoire de la joie. Cet homme ne connaissait pas la joie, même pas de nom, il l’avait perdue. Ceci est le péché. C’est une mauvaise maladie. “Mais moi je suis bien comme ça, je me suis habitué…Mais la vie a été injuste avec moi." Et on voit le ressentiment, l’amertume de ce cœur.»

«Jésus ne le réprouve pas, mais lui dit : "Relève-toi, prend ton grabat, et marche." Le paralytique guérit, mais puisque c’est samedi, les docteurs de la Loi lui disent qu’il n’est pas licite de porter le grabat, et lui demandent qui l’a guéri en cette journée. "Cela va contre le code, cet homme n’est pas de Dieu."» Le paralytique, a noté le Pape, n’avait même pas dit merci à Dieu, il ne lui avait même pas demandé son nom. «Il s’est levé avec cette acédie» qui fait «vivre parce que l’oxygène est gratuit», qui fait «vivre toujours en regardant les autres qui sont plus heureux que moi», et «dans la tristesse», en oubliant la joie.

L’acédie, a expliqué le Pape, est «un péché qui paralyse, qui nous rend paralytiques. Elle ne nous laisse pas cheminer. Aujourd’hui aussi le Seigneur regarde chacun de nous, nous tous nous avons des péchés, mais en regardant ce péché il nous dit : "Lève-toi."»

«Aujourd’hui le Seigneur dit à chacun de nous : "Lève-toi, prend ta vie comme elle est, belle, mauvaise comme elle est, et va de l’avant. N’aie pas peur, avance avec ton grabat." "Mais Seigneur, ce n’est pas le dernier modèle !" "Mais avance! Peut-être avec ce grabat moche, mais avance! C’est ta vie, c’est ta joie." “Tu veux guérir ?”, première demande que nous fait aujourd’hui le Seigneur… “Oui, Seigneur." "Lève-toi."»

«Et dans l’antienne au début de la messe, il y avait ce début tellement beau : "Vous qui avez soif, venez vers les eaux - elles sont gratuites, il n’y a pas besoin de payer -, et désaltérez-vous avec joie." Et si nous, nous disons au Seigneur "Oui, je veux guérir. Oui, Seigneur, aide-moi, moi qui veux me lever", alors nous saurons comment est la joie du salut», a conclu le Saint-Père.
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Source : http://fr.radiovaticana.va/


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